Étiquette : Trump

Obama, Trump, Biden face à Guantanamo Bay

« Je n’ai jamais cessé de croire aux valeurs humaines », ainsi s’exprime Mohamedou Ould Slahi, qui a connu  l’enfer de Guantanamo, et se voit incarné par le comédien Tahar Rahim dans le film The Mauritanian / Désigné coupable.

Le biopic 

Adaptation par le réalisateur Kevin Macdonald du livre Les Carnets de Guantanamo, du Mauritanien Mohamedou Ould Slahi, le film déjà sur les écrans aux États-Unis depuis février devrait sortir en France, en juillet 2021. Le biopic, dans lequel Tahar Rahim incarne le rôle-titre aux côtés de Jodie Foster dans celui de l’avocate qui prit fait et cause pour Mohamedou, raconte les quatorze années d’emprisonnement de celui qui est devenu écrivain dans le camp de détention de Guantanamo Bay, la tristement célèbre prison américaine située sur l’île de Cuba. Écrite en 2005 et d’abord classée secret-défense par le gouvernement américain, cette autobiographie avait, après de longues années de bataille juridique, été éditée en 2015. Depuis, Les Carnets de Guantanamo, premier ouvrage, précieux et douloureux témoignage – écrit à la main – publié par un prisonnier de Guantanamo, ont connu un succès mondial.

→   Lire Plus

Facebook: les raisons de la suspension de Trump, selon un membre du conseil des sages

San Francisco – Le conseil de surveillance de Facebook a jugé légitime la décision du géant des réseaux sociaux de suspendre l’ancien président Donald Trump pour avoir « créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible » pendant l’invasion du Congrès le 6 janvier.

Le géant des réseaux sociaux a eu raison d’interdire à l’ancien président américain Donald Trump de poster des messages sur Facebook et Instagram, mais il doit examiner à nouveau le cas dans les six mois, a annoncé mercredi le conseil de surveillance du groupe californien.

Selon cette sorte de « cour suprême » de l’entreprise, l’ancien locataire de la Maison Blanche a bien « créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible » avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l’invasion du Congrès par des militants pro-Trump.

Mais « l’entreprise ne peut pas créer de toutes pièces des règlements dont les utilisateurs n’ont jamais entendu parler », détaille à l’AFP Julie Owono, membre du conseil et directrice de l’ONG Internet sans frontière.

Facebook doit donc prendre une décision plus appropriée d’ici début novembre, qu’il s’agisse d’interdire définitivement M.

→   Lire Plus

Les réseaux sociaux sont les Frankenstein du XXIe siècle

— Par Bérengère Viennot—

Les dés sont jetés et le 45e président des États-Unis, finalement contraint à quitter la Maison-Blanche, a été banni sans doute à tout jamais des principaux réseaux sociaux qui ont tant fait pour le porter au pouvoir.

Les dés sont jetés et le 45e président des États-Unis, finalement contraint à quitter la Maison-Blanche, a été banni sans doute à tout jamais des principaux réseaux sociaux qui ont tant fait pour le porter au pouvoir.

Le débat fait rage: était-ce une bonne idée de couper à Trump le robinet de ces réseaux et de l’empêcher de continuer à proférer ses mensonges et ses incitations à la sédition? Quelle est la part de responsabilité de Twitter, Facebook, YouTube et al. dans la diffusion de son idéologie nauséabonde, qui a conduit, le 6 janvier, à l’assaut du Capitole par une foule identifiée comme d’extrême droite et dont le programme de prise du pouvoir reste encore à définir clairement? Était-ce le rôle d’une entreprise privée de dire stop, ou aurait-il fallu attendre que la justice s’en mêle?

Le rôle joué par les réseaux sociaux en général, et par Twitter en particulier, dans l’excitation d’une foule de trumpistes en délire est indéniable.

→   Lire Plus

Candidature à la Maison Blanche : coup de « com » ou réelles ambitions ?

L’artiste Kanye West dévoile quelques éléments de son programme présidentiel.

Qui est Kanye West ?

Selon Wikipédia : « Rappeur, auteur-compositeur-interprète, réalisateur artistique, réalisateur et designer américain, Kanye West est l’un des plus gros vendeurs de disques de l’industrie musicale, avec plus de 32 millions d’exemplaires vendus et 100 millions de téléchargements à travers le monde. Il est également l’un des artistes les plus récompensés aux États-Unis d’Amérique, à 21 reprises lors des Grammy Awards, ce qui fait de lui un des artistes ayant le plus de victoires, et le plus jeune avec un si grand palmarès ».

Le rappeur et homme d’affaires américain Kanye West a annoncé samedi 3 juillet 2020 dans un Tweet qu’il se portait candidat à la prochaine présidentielle des États-Unis de novembre. Est-ce à considérer ? Apparemment oui, si l’on en croit l’interview publiée mercredi dans le magazine économique « Forbes ». À défaut de véritable programme, Kanye West lève le voile sur quelques grands axes de son plan. Mais doit-on pour autant prendre au sérieux ce rappeur à l’attitude de plus en plus erratique ces dernières années ?

→   Lire Plus

L’équipe de campagne de Donald Trump tente de faire censurer un caricaturiste

Nick Anderson, prix Pulitzer 2005 du dessin de presse, a représenté le président américain distribuant de la javel pour soigner le Covid-19. Retirée de la vente dans un premier temps, la caricature est de nouveau commercialisée.

«Cette puissance, cette technologie, c’est incroyable». Les mots de Donald Trump devant la réussite du lancement de la navette Crew Dragon sur l’ISS sont sans équivoque. Et il semble qu’envoyer un vaisseau sur orbite relève presque du jeu d’enfant à côté de ce que traverse le président des États-Unis.

À lire aussi : Mort de George Floyd : Spike Lee dénonce les violences policières dans un court-métrage choc

Gestion controversée de la crise sanitaire, manifestations et émeutes causées par le décès de George Floyd, accusations de fake news sur les réseaux et déclarations tonitruantes… En pleine campagne pour un deuxième mandat, les difficultés s’accumulent. Et ses récentes sorties sur d’éventuels remèdes contre le Covid-19 lui ont valu un hommage de la part du caricaturiste Nick Anderson. Prix Pulitzer du dessin de presse en 2005, ancien président de l’Association des dessinateurs de presse américains, il est régulièrement publié par le Washington Post, le New York Times ou USA Today.

→   Lire Plus

Le temps des Tyrans

— par Ali Babar Kenjah —

Nous n’allons pas nous plaindre du retrait américain de Syrie. Mais il nous faut noter la méthode et ses invraisemblances, car elles sont riches d’enseignement. Il est, par exemple, significatif de noter la sidération du camp américain, face à la décision solitaire de son commandant en chef, sidération exprimée à travers la lettre de démission du ministre de la défense, le général J. Mattis. Il est tout aussi significatif de noter la satisfaction de V. Poutine et de ses alliés locaux. Un éditorial du Monde (26 déc.) commente : « C’est comme si Donald Trump avait pris sa décision seul, en fonction des intérêts de Moscou et d’Ankara, et sans rien négocier en échange. » A l’orée de la séquence qui s’annonce, les deux grands gagnants du nouveau statu quo sont la Turquie et l’Iran, nouveaux parrains de la région appelés à se partager les zones d’influence. Le régime d’Assad y gagne accessoirement sa survie, totalement zombifié sous la férule de Moscou et de Téhéran.

Le retrait unilatéral américain abandonne en rase campagne les troupes Kurdes, envoyées en première ligne combattre l’Etat Islamique.

→   Lire Plus

« Donald Trump a trahi les valeureux Kurdes de Syrie qui luttaient en notre nom »

— Par Bernard Kouchner —

« Un tweet au petit matin, un menton levé, une véhémence, toujours son air furieux, et puis on passe à autre chose. Quelques milliers de Kurdes supplémentaires vont mourir. Le Moyen Orient, à feu et à sang, va se compliquer plus encore. Ainsi fonctionne le monde de Mr Trump. En tourbillon. Donald Trump a trahi les valeureux Kurdes de Syrie qui luttaient en notre nom contre les barbares. Ne faisons pas les étonnés. Leur fragilité est aussi la nôtre.

Le président américain a choisi l’heure du laitier pour abandonner ses alliés et annoncer à l’Europe, surprise, qu’il donnait à ses troupes au sol en Syrie l’ordre de se retirer. La France, le Royaume uni et l’Allemagne qui luttaient contre l’Etat Islamique (Daech), se retrouveront bien seuls dans quelques semaines pour en terminer avec les extrémistes sur le territoire syrien.

Lire aussi : La Turquie invite la France à ne pas rester en Syrie pour protéger les Kurdes

Daech n’est pas mort

Pour justifier le retrait de ses 2.000 hom­mes des forces spéciales, Donald Trump prétend que les partisans du djihad sont vaincus depuis la chute de leur dernier bastion de Hadjin.

→   Lire Plus

Le programme nutrition de Michelle Obama supprimé par l’administration Trump

— Par Esther Paolini —
L’initiative lancée par l’ancienne Première dame visait à instaurer de nouvelles habitudes alimentaires dans les cantines scolaires. Un objectif de repas sain et équilibré qui vient d’être remis en cause par l’actuel locataire de la maison blanche.

Dans un pays où 17% des enfants souffrent d’obésité, la symbolique est forte. L’administration Trump vient d’annuler un programme, lancé par Michelle Obama, de promotion des repas sains dans les cantines scolaires. Pour cet enjeu de santé publique majeur, l’ancienne Première dame avait initié de nouveaux menus avec moins de sel, de graisses et de sucre.

Dans un communiqué publié lundi, le département de l’Agriculture indique que ces repas vont être supprimés afin de donner aux écoles américaines une «plus grande souplesse».

Un programme à 1,2 milliard de dollars

Selon le nouveau ministre de l’Agriculture, Sonny Perdue, si le programme est supprimé, c’est avant tout à cause de son coût. Ces exigences nutritionnelles ont nécessité un investissement d’1,2 milliards de dollars aux districts scolaires et aux États, sur les cinq dernières années.

Sonny Perdue assure aussi que sans ces règles de nutrition, les enfants déjeuneront avec plus d’enthousiasme plutôt que de jeter leur repas.

→   Lire Plus

Donald Trump signe son premier décret présidentiel sur l’«Obamacare»

À peine investi, le nouveau président des États-Unis a marqué sa rupture avec l’ancienne administration en signant un décret contre le système de santé «Obamacare» qui a fourni une couverture santé à 20 millions de personnes parmi les plus pauvres. Cette réforme, qu’il a promis d’abroger, est un symbole des années Obama.

Donald Trump, nouveau président des États-Unis, a signé vendredi un premier décret contre l’emblématique loi «Obamacare» de son prédécesseur, engageant la politique de rupture présentée plus tôt au monde dans un discours aux accents populistes et nationalistes. Le texte, signé peu après la fin de la parade militaire inaugurale, demande aux services gouvernementaux de «lever, reporter, décaler l’application ou octroyer des exemptions» pour les dispositions de l’Affordable Care Act imposant des contraintes fiscales aux États, sociétés ou personnes.

L’abrogation et le remplacement de l’Affordable Care Act, réforme emblématique de l’assurance maladie de Barack Obama, est l’une des promesses clés de la campagne de Trump. Le décret demande aussi aux agences d’accorder plus de flexibilité aux États dans la mise en œuvre des programmes d’assurance santé en développant «un marché libre et ouvert dans le cadre d’un commerce inter-États pour offrir des services de santé et d’assurance santé».

→   Lire Plus