Moonlight, Neruda
— Par Selim Lander —
Moonlight de Barry Jenkins
Oscar du meilleur film cette année, il n’est pas surprenant que la projection en VO dans le cadre des RCM ait fait le plein des spectateurs. On a tellement parlé de ce film dans les médias, avant même qu’il ait reçu l’oscar, que l’on pouvait avoir l’impression de l’avoir déjà vu. Il n’en est rien, évidemment, et, de toute façon, un bon film se laisse voir et revoir. Or Moonlight est incontestablement un bon film.
Une réserve préalable, cependant, concerne la manière dont des esprits fragiles risquent d’interpréter le film. Que montre-t-il en effet ?
– Le petit Chiron (c’est le nom du héros), un enfant noir du ghetto de Miami, maltraité par la vie ne trouve de réconfort qu’auprès de Juan, un dealer (prospère chef de réseau) au grand cœur et de la compagne d’y-celui.




L’abondante programmation des RCM 2017 est telle qu’elles ne cèdent rien à bien des festivals de cinéma : 36 longs métrages, dont 6 documentaires auxquels s’ajoutent 10 courts-métrages de la dernière Semaine de la critique ou de la sélection ADAMI (Cannes 2016), plus 8 courts métrages caribéens, des courts-métrages d’animation des élèves de l’École des Gobelins, 16 vidéo-clips, etc. et enfin, last bust not least, deux films pour les chères petites têtes noires (ou blondes). On espère que les Martiniquais mesurent bien la chance qui est la leur. En attendant, soulignons qu’un modeste chroniqueur ne saurait y suffire et pas davantage la tout aussi modeste équipe des critiques de madinin-art, d’autant plus qu’elle se trouve, en cette période cruciale, privée de son chef, le valeureux et talentueux Roland Sabra. Nous ferons donc ce que nous pourrons. Voici, en attendant la suite, une première moisson de films.