Étiquette : Nicolas Lossen

Nicolas Lossen : un artiste hors cadres

“À la manière d’un palétuvier, 
Je plante de nouvelles racines,
À mesure que s’étendent mes branches.
C’est ma seul façon d’Être
Vivant”.

Il a exploré la Soul, le Reggae, la Pop et le Reggae avec One Way to the sky. Avec Pié Coco’a, il a exploré l’univers du Jazz Caribéen, il s’est lié avec la Guitare Andalouse dans Biguine Flamenca, il a picoré des éléments de musique Amérindienne dans Native, il a construit Cœnesthésia autour des musiques Urbaines, Nicolas Lossen est-il une illustration de l’éclectisme culturel tel que le définit Pierre Bourdieu, s’agit-il d’omnivarisme culturel comme l’entend Richard A. Peterson ? Raphaël Confiant parle de diversalité. Nicolas Lossen, lui, préfère retenir le terme, plus modeste, de versatilité. Dont acte.

Madinin’Art : Bonjour Nicolas, merci de nous accorder cette interview. vous vous définissez comme un artiste très « versatile ». Pouvez-vous nous en dire plus sur l’origine de cette « versatilité » ?

Nicolas Lossen : Bonjour Madinin’Art, merci de m’inviter. En effet, la versatilité qui caractérise mes activités est assez naturelle. Depuis toujours, j’ai eu un besoin vital de voyager et de m’enraciner dans différentes cultures.

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 » Jazz à la Pointe » : Nicolas Lossen autour de « Pié coco’a, The african American Jazz Tale »

Samedi 17 décembre 2016 à partir de 13h.

— Par M’A —

« Jazz à la Pointe » Samedi 17 décembre, au Vauclin dans le cadre de « Jazz à La Pointe », Nicolas Lossen .

Le vendredi 16 décembre 2016 est la date de sortie de « Pié coco’a, The african American Jazz Tale » le deuxième album de l’artiste martiniquais Nicolas Lossen trois ans après «  One way to the sky ». Ce nouvel opus est accompagné d’un DVD «  Six months with Nicolas Lossen » condensé d’un voyage au nord de l’Amérique au cours duquel le musicien a pu découvrir des publics et des espaces dont il a su tirer profit. Liens entre l’ici et l’ailleurs, entre le présent et ce passé qui insiste, sont cultivés, creusés, dans un travail d’acculturation qui loin de se présenter comme une perte est au contraire vécu comme un processus de construction permanent d’une identité caribéenne suffisamment assurée et ouverte aux vents du monde pour pouvoir se frotter au grand frère étasunien et en « tirer la substantifique moelle ». Nicolas Lossen dit dans la langue universel de la musique l’invraisemblable brassage culturel et l’indicible douleur qui a résulté de la traite négrière.

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