Étiquette : Monique Pinçon-Charlot

“Kapital !”, le jeu des Pinçon-Charlot

Imaginé par Monique et Michel Pinçon-Charlot, un jeu à offrir à vos « potes de droite »…

On ne présente plus Monique et Michel Pinçon-Charlot, célèbres sociologues, spécialistes de la grande bourgeoisie et des élites. Les deux anciens directeurs de recherche au CNRS — ils ont pris leur retraite en 2007 — critiquent depuis des années le comportement des « ultra-riches » et leurs techniques pour garder le pouvoir à tout prix. Un engagement intellectuel devenu politique en 2017, lorsque Monique Pinçon Charlot est devenue candidate aux élections législatives pour le Parti communiste… Livres, BD, documentaires jeunesse, tous les moyens sont bons pour vulgariser leurs travaux ! Ils ont réalisé, en novembre 2019, un jeu didactique et drôle sur la “guerre des classes”. Un jeu qui questionne les rapports entre les classes sociales, et les stratégies « des dominants » pour garder leur position. Le stock, vite épuisé, a été reconstitué aujourd’hui. Un délicieux « cadeau empoisonné » pour vos « potes de droite »…

Quand tout est politique…

Mais le jeu « Kapital ! » est bien plus qu’un jeu de société, c’est tout simplement le premier jeu de sociologie critique.

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Les riches tirés par la perruque

— par Gérald Rossi —
Stéphane Gornikowski porte à la scène les travaux des sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot. C’est à la fois drôle et percutant.
On remarque un rien de bric-à-brac aux quatre coins du plateau, quelques tablettes, des chaises, des téléphones, des affichettes, des lettres géantes, des rubans de signalisation blancs et rouges, et même une bouteille de champ’ pour faire la fête. Il n’en faut pas plus à Guillaume Bailliart, qui signe la mise en scène et à Stéphane Gornikowski auteur et concepteur, pour dénoncer, avec une bonne humeur communicative « La violence des riches ». Ils se sont pour cela très largement inspirés des travaux des « sociologues militants » Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, complices d’ailleurs de ce spectacle.

Lyly Chartiez-Mignauw, Grégory Cinus et Malkhior, de la compagnie « Vaguement compétitifs » se prêtent au jeu (de massacre) et ils semblent autant s’amuser que la salle, comble le soir de la première parisienne à la Maison des Métallos. Ici, pas de cour magistral ni de démonstration autant économique que rébarbative. Mais des vérités de bon sens, à propos des comédiens par exemple, « dont on paye les cotisations sociale et non les charges sociale, car ils ne sont pas des poids ».

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