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2017: à Mayotte, les chefs religieux musulmans prient… pour la victoire du FN

La présidente du Front national termine aujourd’hui sa visite dans les territoires d’outre-mer entamée dimanche.

Du pain bénit pour le Front national. Marine Le Pen, en visite à Mayotte, a été adoubée jeudi par des chefs religieux musulmans de l’île, dont le Grand Cadi qui a formé des prières pour qu’elle devienne présidente de la République en 2017.
Dans le cadre de sa campagne pour la présidentielle, Marine Le Pen avait souhaité rencontrer les cadis, ces responsables religieux musulmans qui jouent un grand rôle dans la société mahoraise, comme elle avait rencontré deux jours plus tôt l’évêque de La Réunion, lors de son déplacement dans l’île.
Le Grand Cadi, Dieu et Marine Le Pen
Le Grand Cadi et six autres cadis ont demandé à la leader frontiste, par l’intermédiaire d’un traducteur (les cadis parlent la langue locale, le shimaoré), que « leur rôle dans la lutte contre le fondamentalisme soit préservé ». Il a également dit « implorer Dieu » pour que la présidente du FN devienne cheffe de l’Etat en 2017.
A Mayotte, 101e département de France, les 19 cadis de l’île dépendent depuis avril 2016 d’un service de médiation sociale au sein du conseil départemental, qui les rémunère.

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Madame Le Pen, « Opération cocotier » ? Non merci ! Pas chez nous !

… Et pourquoi pas « opération bamboula, ou  opération bougnoule » ?

— Par Yves Untel Pastel, sociologue —
Madame LE PEN, au nom de la continuité du territoire français et du droit à la libre circulation de tous citoyens, vous vous proposez de venir en Martinique, le territoire dont le peuple a subi l’esclavage, la torture, la dépersonnalisation et l’extermination par assassinats ou par simple épuisement sous le joug. Le territoire dont le peuple continue de subir moult discriminations d’une caste béké funestement célèbre, toujours dominante et prédatrice, ainsi que le mépris multiforme d’un État français complice vérolé de racisme institutionnel.
Et vous voilà depuis de longs mois à préparer votre grand coup : mettre pied aux Antilles, dans l’orgueilleux dessein de réparer les échecs cuisants que Monsieur Jean-Marie Le PEN, votre père, a connu dans ses vaines tentatives de visite. À dix ans d’intervalle, les Martiniquais et les Guadeloupéens lui ont exprimé leur franche hostilité, en décembre 1987 à l’aéroport de Fort-de-France, et en Guadeloupe en 1997.

Malgré ces avertissements, vous voilà conquérante, persistante. Votre entêtement à fouler notre sol est sidérant, votre manière de venir en terrain conquis de plein droit nous rappelle en effet que nous ne sommes à vos yeux que des îles captives, françaises bon gré mal gré, lambeaux anachroniques de cette vaste chasse gardée coloniale ultramarine. 

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