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« Erzuli Dahomey, déssse de l’amour » : le théâtre antillais sur la bonne voie

— Par Roland Sabra —

Le fantôme d’un mort apparaît dans une maison frappée par le deuil sans être celui qui doit être enterré dans le caveau familial. Fantôme d’un autre, celui d’un autre monde, proche et éloigné, étrange et familier, manifeste et refoulé il est celui d’un fils. Cela suppose une mère. L’un ne va pas sans l’autre. En tout lieu et en tout temps. Afrique, Europe et Caraïbes. Blancs, noirs et métisses confondus. Là est l’essentiel, tout le reste est secondaire. La filiation voilà la grande affaire. Tel semble être une des thématiques récurrentes des œuvres de Jean-René Lemoine. Il en est d’autres corrélatives comme la demande infinie et toujours croissante d’un amour dont le sol se dérobe avec le temps. Éloignement inéluctable. Nostalgie d’un temps qui n’est plus, et qui sans doute n’a jamais été. La première pièce qu’il n’aura pas écrite et que va monter Jean-René Lemoine est La Cerisaie de Tchekhov⋅ Dans Erzuli Dahomey l’ancrage des personnages n’est pas à un passé révolu il est est à des préjugés, des dénégations⋅

Lire : « Face à la mère » entretien avec Jean-René Lemoine

Victoire Maison, ex-comédienne, la cinquantaine mène une vie retirée avec ses deux enfants jumeaux, Sissi et Frantz, seize ans d’âge, leur précepteur, le Père Denis, frère de son mari décédé.

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Le Petit Prince

Vendredi 27 mai à 20 heures. Tropiques-Atrium

le_petit_prince— Dossier de presse —

« Le Petit Prince » de Saint-Exupéry à l’Atrium. Enfants à partir de 7-8 ans.
Tarif : 25 euros. Contact : 0596.70.79.29 ou 0596.60.78.78.
Distribution
Mise en scène : Stella Serfaty
Avec : François Frapier, Nelson Raphaël Madel et la plasticienne de sable Lucie Joliot
Vidéo : Stéphane Broc
Scénographie : Lucie Joliot et Stella Serfaty
Création sonore : Marc Piera
Musique : Stéphane Gallet

Le Petit Prince, conte initiatique et humaniste, est connu dans le monde entier comme un joli conte pour enfants. Il est porteur d’une critique forte et engagée de l’homme contemporain et du monde qui l’entoure. Il réaffirme la nécessité de solidarité, d’amour, d’ouverture à l’autre, et de poésie pour être.
La politique de civilisation nécessite une pleine conscience des besoins poétiques de l’être humain. Elle doit s’efforcer d’atténuer les contraintes, servitudes et solitudes. Elle viserait à restaurer les solidarités. Elle renverserait l’hégémonie du quantitatif au profit du qualitatif, elle prônerait le mieux plutôt que le plus.
Edgar Morin (La Voie)
C’est aussi une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi.

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