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Le vélo, un patrimoine vivant : chapitre 4

Par l’association Les Vélos Marin Martinique —

https://www.madinin-art.net/wp-content/uploads/2024/12/velo-1.jpgVoici   la quatrième partie et fin d’un article en quatre parties. C’est une tentative de compréhension et un appel à faire évoluer le rapport de force actuel.

Le vélo, dans sa forme populaire, ne pourra avancer qu’à condition d’être pensé comme un bien commun, et reconnu dans sa dimension culturelle, sociale et immatérielle.

Chapitre 1 : ici – Chapitre 2 : ici  Chapitre 3 : ici 

4 Le patrimoine culturel immatériel comme rempart
Reconnaître le vélo populaire comme patrimoine culturel immatériel n’est pas un simple geste symbolique. Dans la situation critique où il se trouve aujourd’hui, c’est un acte minimal mais essentiel. C’est l’affirmation qu’il est temps de poser un cadre éthique, simple et fondamental, pour qu’il demeure ce qu’il est en essence, une pratique vivante, un espace de liberté, de solidarité et d’inventivité populaire.
C’est aussi une manière de le soutenir face à un rapport de force qui ne se contente plus de réduire sa place dans l’espace public, mais qui tend à capter et neutraliser une culture profondément enracinée, une culture organique, façonnée par plus de 150 ans de pratiques collectives.

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Le vélo, un patrimoine vivant ; chapitre 2

— Par l’association Les Vélos Marin Martinique —

Ce texte est le deuxième volet d’un article en quatre parties. Première parti: ici .

C’est une tentative de compréhension, une analyse, mais aussi un appel à faire évoluer le rapport de force actuel. Le vélo, dans sa forme populaire, ne pourra avancer qu’à condition d’être pensé comme un bien commun, et reconnu dans sa dimension culturelle, sociale et immatérielle.
 Face à cet oubli et à l’instrumentalisation dont il est souvent l’objet, nous plaidons pour une reconnaissance du vélo populaire comme faisant partie du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), au sens de l’UNESCO, un ensemble de savoirs, de gestes, de pratiques et de relations qui méritent d’être protégés, transmis et valorisés.
Une culture fragilisée par des dynamiques contemporaines :
ce n’est plus le vélo qui libère, mais le mode de vie qui l’absorbe
 
Loin d’être un simple moyen de transport, le vélo populaire porte en lui une culture fragile, toujours menacée. À mesure que la société le marginalise, le récupère ou le dénature, c’est une manière d’habiter le monde qui s’efface. Ce deuxième volet explore les dynamiques contemporaines qui absorbent le vélo au lieu de l’émanciper.

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Le vélo populaire : sortir enfin de l’anonymat

— Par Les Vélos Marin Martinique —

Lettre restée sans réponse à l’UNESCO :

En octobre 2024, notre association Les Vélos Marin Martinique a officiellement écrit à l’UNESCO. L’objectif : attirer l’attention et ouvrir un dialogue autour de la reconnaissance du vélo populaire en tant qu’élément du patrimoine culturel immatériel de l’humanité


Nous demandions une reconnaissance claire, symbolique et significative d’une pratique modeste mais essentielle, ancrée dans le quotidien de millions de personnes à travers le monde. Huit mois plus tard : aucune réponse. Hormis un accusé de réception automatique, le jour même de l’envoi.De quoi parlons-nous ?Le vélo populaire, ce n’est ni une tendance, ni un objet de consommation, ni un produit de performance. Ce n’est ni le vélo subventionné, ni le vélo high-tech, dernier modèle des vitrines urbaines. C’est celui qu’on récupère, qu’on répare, qu’on transmet. Celui qui passe d’un adulte à un enfant. Celui qui circule dans les quartiers, les campagnes, malgré le manque d’infrastructures.C’est un outil de solidarité, un moyen de liberté, un vecteur d’indépendance, de lien social, d’apprentissage. Même dans la précarité, c’est un outil indispensable.

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Mobilité et tourisme durables : un marché comme les autres ?

Un éditorial de Guadeloupe La Première a attiré notre attention en publiant, le 7 mai 2025 dans la catégorie « transition écologique », une annonce fière de l’arrivée de 108 trottinettes et vélos électriques à Saint-Vincent et Grenadines Lien Si cette initiative a été saluée par quelques personnes sur Facebook comme un progrès écologique, nous y voyons plutôt du lobbying dissimulé derrière une façade de progrès.
L’avancée écologique annoncée avec enthousiasme dans l’article nous semble bien loin de la réalité. Nous y voyons plutôt la perpétuation de la même logique et de la même culture du jetable. Le problème ne réside pas dans le caractère électrique de ces engins, mais bien dans leur conception au sein d’un système industriel de consommation et d’obsolescence programmée.
L’importance de la qualité pour les produits de la mobilité individuelle
Nous ne souhaitons en aucun cas remettre en cause la bonne foi des entrepreneurs locaux qui utilisent probablement les seuls appareils disponibles sur le marché local. D’ailleurs, cela soulève une question importante : comment rendre accessible à ces entrepreneurs des technologies véritablement durables et de meilleure qualité ?

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