Jeudi 11, Vendedi 12, Samedi 13 septembre à 19h30 au T.A.C. à FdF
— Par Hélène Lemoine —
Au théâtre, certaines œuvres ne cherchent pas à faire grand bruit. Elles s’installent doucement, presque en silence, mais laissent derrière elles une empreinte durable. C’est le cas du Joueur d’échecs, magistrale adaptation scénique de la dernière nouvelle écrite par Stefan Zweig, portée à la scène par André Salzet et la compagnie Carpe Diem. Un seul comédien, une chaise, des jeux de lumière, un texte inaltéré — et pourtant, une densité rare, un choc théâtral, une émotion nue.
À première vue, la nouvelle de Zweig semble rétive à la scène. Tout en elle repose sur l’analyse intérieure, la lente montée d’une tension psychologique, les non-dits, les regards, les pensées. Pas de dialogues à proprement parler, peu de situations spectaculaires. Mais c’est précisément cette apparente impossibilité qui a nourri le pari d’André Salzet : incarner l’ensemble du texte sans le trahir, donner vie à toutes ses voix, à tous ses silences, dans une forme dépouillée, presque ascétique. Un pari relevé avec brio.
Une rencontre en apparence banale : deux hommes, une partie, un paquebot
Le récit commence sur un paquebot transatlantique, entre l’Europe et l’Amérique.

— Par Hélène Lemoine —
Dans « L’Éthique », Spinoza énonce une affirmation provocatrice : « Personne n’a encore jamais dit que peut un corps ». Cette phrase, bien que déstabilisante et apparemment iconoclaste, s’inscrit au cœur de sa pensée philosophique et en marque un des fondements essentiels. En défiant les conceptions traditionnelles de la philosophie antérieure, Spinoza nous invite à réexaminer notre rapport au corps et à la manière dont nous le définissons. Au lieu de considérer le corps comme un simple objet matériel, il soutient que l’essence du corps ne réside pas dans sa forme ou sa composition, mais dans ses capacités à agir et à subir. Autrement dit, un corps existe et se définit par ce qu’il peut produire comme actions et ce qu’il peut recevoir comme effets. Cette perspective change radicalement notre manière de concevoir le corps et de le comprendre en tant que processus vivant et dynamique.
Soirée événement cinéma
Jerry Butler, né le 8 décembre 1939 à Sunflower, dans le Mississippi, et décédé le 20 février 2025 à Chicago, à l’âge de 85 ans, était un chanteur et auteur-compositeur de soul, célèbre pour sa carrière solo et pour avoir été l’un des membres fondateurs du groupe The Impressions. Dès son arrivée à Chicago, à l’âge de trois ans, il s’illustre dans la musique, chantant dans des chœurs d’église aux côtés de son futur collègue Curtis Mayfield. Ensemble, ils rejoignent le groupe The Roosters, qui deviendra plus tard The Impressions. Le groupe connaît un premier succès avec la chanson For Your Precious Love, un titre qui marque l’histoire de la soul.
Le théâtre a toujours été un lieu où la réalité se mêle à l’imaginaire, où les illusions prennent forme pour interroger notre compréhension du monde. Mais quand ces illusions se transforment en contre-vérités, que reste-t-il de notre capacité à penser ? Cette question, fondamentale pour l’art et le théâtre, est soulevée par Jacques Mougenot dans
Dans Miséricorde, Alain Guiraudie livre une œuvre subtile et déstabilisante, un conte macabre où se croisent le désir, la mort et la solitude, dans un décor à la fois intime et oppressant. Le film, adapté d’un segment de son roman Rabalaïre, nous plonge dans un village perdu, où les corps et les désirs s’entrelacent et se confondent, dans une tension palpable entre l’envie de posséder et la crainte de perdre.
Dans Le Chaos qui vient, Peter Turchin, historien et chercheur en sciences sociales, livre une analyse percutante des mécanismes qui conduisent à la désintégration politique des sociétés. S’appuyant sur plus de 10 000 ans d’histoire et l’étude de plus de 700 sociétés, de l’Égypte ancienne à l’Amérique contemporaine, il interroge les causes profondes des effondrements politiques et sociaux, et propose une réflexion audacieuse sur la fragilité des systèmes démocratiques contemporains.
— Par Hélène Lemoine —
Sérgio Santos Mendes, né le 11 février 1941 à Niterói, dans l’État de Rio de Janeiro, et décédé le 6 septembre 2024 à Los Angeles, restera l’une des figures les plus marquantes de la musique brésilienne et internationale. Pianiste, compositeur et arrangeur de génie, Mendes a non seulement contribué à l’exportation de la bossa nova hors des frontières du Brésil, mais il a également su fusionner cette musique aux rythmes latins avec le jazz et la pop, créant un style musical unique qui a traversé les générations.
Henri Leclerc, figure emblématique du barreau français, s’est éteint le 31 août 2024, à l’âge de 90 ans, après une carrière de près de soixante-dix ans. Avocat des causes difficiles, défenseur infatigable des droits et des libertés individuelles, Leclerc a marqué son époque par son engagement sans faille pour la justice et son opposition à toutes les formes d’oppression. Sa disparition représente une perte immense pour le monde juridique, mais aussi pour tous ceux qui, au cours de sa longue carrière, ont trouvé en lui un allié dans leurs combats.
— Par Hélène Lemoine —
Les agents de la fonction publique se trouvent plus souvent victimes d’atteintes à la personne que leurs homologues du secteur privé. En 2021, 14 % des agents publics ont rapporté avoir subi des violences telles que des injures, des menaces ou du harcèlement moral, contre 12 % des salariés du privé. Cette différence s’explique par une exposition professionnelle plus forte des agents publics : 45 % des atteintes signalées par les agents publics ont lieu dans le cadre professionnel, contre 33 % pour les salariés du privé.
— Par Hélène Lemoine —
— Par Hélène Lemoine —
Ce mercredi 29 mai, « Les Docs de La Grande Librairie » consacre son cinquième volet à une figure emblématique de la littérature française : Colette. Réalisé par Catherine Aventurier et Margaux Opinel, ce documentaire inédit propose une exploration profonde et sensible de la vie et de l’œuvre de Colette, l’une des écrivaines les plus appréciées des Français.
Le documentaire « La Couleur de l’Esclavage », réalisé par Patrick Baucelin, offre une exploration détaillée et précise de l’horreur de l’esclavage colonial. Avec une durée de 1 heure et 33 minutes, ce film documentaire, à la fois dramatique et historique, révèle les souffrances endurées par des millions de captifs africains pendant plus de quatre siècles.
— Par Hélène Lemoine —
— Hélène Lemoine —
— Par Hélène Lemoine —