Sur neuf mois d’épidémie, les médecins sentinelles estiment à près de 10 000 le nombre de patients ayant consulté pour une contamination par le virus.
« La fin de la phase épidémique de Zika pour l’ensemble de la Guyane » a été actée vendredi 21 octobre par son préfet, Martin Jaeger, « suite à l’avis du comité d’experts des maladies infectieuses et émergentes ».
Sur neuf mois d’épidémie, les médecins sentinelles estiment à près de 10 000 le nombre de patients ayant consulté pour une contamination par le Zika, selon le bulletin épidémiologique de l’Institut de veille sanitaire (INVS) du 6 octobre. Aucun décès n’a été rapporté. Durant l’épidémie, « 1 105 » femmes enceintes ont été infectées par le virus, rapporte l’INVS. En comparaison, en 2015, plus de 6 900 accouchements ont été enregistrés en Guyane.
Pour l’ensemble de la Guyane, à ce jour, « il a été répertorié quatre cas de syndrome de Guillain-Barré chez des personnes positives pour le Zika. Il y a eu deux cas de microcéphalie chez des enfants de mère contaminée. De plus, huit autres cas de malformations cérébrales chez des fœtus de mères positives ont été enregistrés », a détaillé Anne-Marie McKenzie, directrice de la santé publique et de la veille et sécurité sanitaire à l’agence régionale de santé.

Le vieillissement de la population martiniquaise et les désordres sociaux, politiques et économiques qui pourraient en découler ont suscité la réaction de Raphaël Confiant dans sa dernière tribune, « L’illusion de la Sylver économie ». Il estime qu’il ne pourrait se développer une économie fondée sur le vieillissement de la population que dans le cadre d’une économie globale. Or, selon lui, cette économie n’existe pas en Martinique.
Après des semaines de mobilisation, d’annonces et de contre-annonces, de changement de recteur, la ministre de l’éducation vient d’annoncer le passage en REP+, l’éducation prioritaire renforcée, de l’ensemble de l’académie de la Guyane. Cette décision tente d’apporter des réponses à la situation catastrophique de l’éducation.
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Le mercure utilisé illégalement par les orpailleurs clandestins, provoque une catastrophe sanitaire en Guyane. Deux associations ont déposé un recours à la fin de 2013 devant le préfet de Cayenne
L’Ancien Régime avait ponctuellement eu recours à l’exil afin de débarrasser le territoire d’individus jugés encombrants : condamnés de droit commun, opposants politiques, prostituées avaient ainsi été mis à la disposition d’entrepreneurs chargés de développer certains territoires coloniaux français ; ils avaient été dirigés essentiellement vers le Canada et la Louisiane. La première de nos Républiques inscrivit ce processus dans l’arsenal législatif ; elle envoya en Guyane ses contingents d’indésirables, parmi lesquels les prêtres réfractaires. Le taux de mortalité fut dramatiquement élevé. Supprimée en 1801, la déportation fut rétablie par le code pénal de 1810. Faute de destination établie, la peine a été commuée en détention en forteresse en 1815. Le premier Empire puis les Restaurations étudièrent longuement le moyen de reprendre le processus interrompu pour des raisons essentiellement politiques. En 1816, un Comité fut mis sur pied afin de trouver une solution à cette situation ; il étudia avec attention les mesures prises par les Anglais en Australie. Dès cette époque, la Guyane est pressentie pour recevoir les exilés. L’Angleterre donnait un exemple magistral avec sa colonie pénale d’Australie, et la Deuxième République, déjà en marche vers le Second Empire, s’en inspira pour instaurer ce que nous appelons improprement les « bagnes » coloniaux.



