Étiquette : Groupe Révolution Socialiste (GRS)

Jours de carence : Macron et Cie s’en prennent toujours aux mêmes !

— Par Max Dorléans (GRS) —
En évoquant ces jours derniers, l’idée de faire passer le nombre actuel de 3 jours de carence (à savoir les 3 premiers jours où les salarié/es du privé ne perçoivent pas d’indemnités en arrêt maladie) à 5 jours minimum, ce sont toujours les mêmes qui sont dans le collimateur de Macron et Cie.

Avec toujours le même argument faisant état de la supposée  » fainéantise » des salarié/es, tireurs au flanc, et en permanence prompts à abuser d’une protection sociale trop généreuse.

Une nouvelle attaque contre les salarié/es, terrible, mais néanmoins jugée insuffisante pour le patronat qui souhaiterait simplement priver les salarié/es pointés comme profiteurs, de tout revenu en arrêt de travail, ce qui les forcerait à reprendre plus vite le travail, et diminuerait ce coût pour la Sécu. Pourtant, certaines statistiques très officielles contredisent ce propos, indiquant que les jours de carence ont peu d’effet sur le nombre des arrêts maladie, à contrario de la durée de ces derniers.

Comme pour la nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage, c’est toujours aux salarié/es et aux classes populaires que Macron et ses amis, à la recherche d’économies, s’en prennent pour boucher les trous de la Sécu qu’ils créent eux-mêmes en diminuant ses ressources (exonérations sociales patronales notamment), la menaçant quotidiennement dans son existence, et approfondissant ainsi un peu plus la crise de leur système. 

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Dossier des terres volées : L’urgence et le durable !

Ladjé Pinto !

— Le n° 343 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

L’urgence de l’urgence reste la libération pure et simple de Pinto, et la fin du harcèlement à son encontre. Il est incroyable qu’une victime qui a fait preuve de tant de constance dans la volonté d’obtenir de la justice le respect de ses droits, soit encore dans les geôles du pouvoir !

Le motif de l’embastillement est à la fois mensonger et dérisoire : s’être trouvé sur la terre de ses ancêtres dans les environs du hameau construit illégalement sur une autre partie de cette même terre.

Les propos de la procureure, à savoir que Pinto serait libéré sans problème sil acceptait de se rendre… en Guadeloupe, ne font que souligner le cynisme règnant dans toute cette affaire, du côté des autorités.


Le visage permanent de l’État colonial

La mobilisation devant la prison mardi 3 avril, a inauguré une semaine de mobilisation combative. À chaque étape, les militantes et militants se sont trouvé·e·s face à des hordes de policiers armés jusqu’aux dents, en nombre bien plus conséquent que dans les actions contre le trafic de drogue.

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Février 1974 à Chalvet

L’histoire choisie et l’histoire « oubliée » 

— Par Yves-Léopold Monthieux 
« Pawol an bouch pa chaj », cet adage de la langue créole pourrait traduire la maxime judiciaire « La plume est serve mais la parole est libre ». Sauf que la liberté de parole ne semble pas avoir de limites en Martinique et que la plume est toujours invitée à s’y plier. Sinon, gare !

Ainsi donc, après l’abolition de l’esclavage signée par le gouvernement provisoire français le 27 avril 1848, mais réputée remportée le 22 mai 1848 par les seuls moyens des esclaves ; après la transformation, par un autre gouvernement provisoire, des « dernières colonies » en départements d’outre-mer pour mettre fin aux visées des USA sur les Antilles françaises ; après le désaveu par la Commission Stora d’historiens et autres intellectuels à propos de décembre 1959 ; nous célébrerons bientôtle cinquantième anniversaire des événements tragiques du 14 février 1974 à Basse-Pointe, encore expurgés d’éléments essentiels de l’histoire.

Or, sans la lutte entre le parti indépendantiste trotskyste, Groupe Révolution Socialiste (GRS) et le Parti communiste martiniquais, commencée lors des précédentes élections municipales de la commune d’Ajoupa-Bouillon ;(.

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