Du mardi 7 avril au samedi 18 avril 2015

Un écrivain incontournable de la Martinique mis à l’honneur : Frantz FANON
Cinq Femmes Artistes :
Halima HAMDANE, Maroc
Samia DIAR, Algérie
Kalthoum BEN M’BAREK, Tunisie
Nathalie DEBENNE, France
Yawa, MartiniqueDes représentations sur toute la Martinique autour des écrits de Frantz FANON durant dix jours
Un plateau exclusivement féminin entièrement dédié à l’œuvre de Frantz FANON
Une (re)découverte de ce grand penseur, parfois méconnu dans notre Ile
Le contraste de mots forts, vrais et parfois durs par des voix de Femmes
Fanon est né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France et décédé le 6 décembre 1961 à Bethesda aux États-Unis.
C’est un psychiatre et essayiste français martiniquais fortement impliqué dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés.
Il est l’un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste.
Durant toute sa vie, il cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé.
Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous les angles sociologique, philosophique et psychiatrique.

Curieux film que ce documentaire politique consacré à la décolonisation en Afrique subsaharienne, des images d’époque éclairées par des extraits des Damnés de la terre de Frantz Fanon. Curieux parce que ce film monté a posteriori et distribué aujourd’hui s’en tient à la geste héroïque de la décolonisation et ne pipe mot de ses suites tragiques.
—Par Roland Sabra —
L’écrivain antillais Frantz Fanon aimait à rapporter les paroles de son professeur de philosophie : « Quand vous entendez dire du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous. » Un antisémite était forcément un négrophobe, englobant l’un et l’autre dans une même animosité.
Frantz Fanon a abordé sous le titre de la bataille du voile, l’enjeu central constitué par le thème du dévoilement des femmes algériennes durant la domination coloniale française. Le voile des femmes était considéré comme le symbole par excellence de la nature rétrograde de la société algérienne et la colonisation présentée comme une mission de civilisation qui se donnait pour objectif premier de libérer les algériennes du patriarcat arabo-musulman dont elles étaient victimes en les dévoilant.
