Étiquette : Emilie Alves De Puga

« She ou les joies d’une femme », une pièce dansée de Jean-Hugues Miredin

Vendredi 12 mars 19h30 – Salle Frantz Fanon

« SHE » ou les joies d’une Femme est le 3ème volet de la trilogie entamée par la Cie Art&Fact avec la pièce « Tu ne dis rien moi non plus » dédiée à l’intimité masculine, « Love me tender », qui explorait la dynamique du couple.
L’intention de ce 3ème volet est d’explorer l’univers Féminin à travers le prisme de la société actuelle.
Je citerai un fragment du poème de l’écrivaine américaine Donna Ashworth –
Jean-Hugues Miredin

« Un jour…
Une armée de femmes plus âgées et furieuses envahira le monde.
Et je veux être là à l’avant.
Parce qu’un jour, chaque femme se réveille et se rend compte que, très franchement, elles se sont mises en enfer.
Essayer de s’intégrer, d’essayer d’être suffisante, d’être attrayante, d’être acceptable, d’être responsable, d’être fiable, d’être une mère, d’être une femme, d’être une amie, d’être un être aimant, de faire carrière, pour que tout continue à tourner sans effort…
Et en un éclair, des années et des années de conformité époustouflante, passent devant vos yeux et vous avez un moment de lucidité…
Ça n’allait jamais arriver.

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« Au nom du père » ou les formes élémentaires de l’obéissance

— Par Anna Garzetta —

Création de la compagnie Art&Fact

Chorégraphie Jean-Hugues Mirédin. Interprètes : Astrid Mercier, Alexandra Déglise, Emilie Alves De Puga, Lindy Callegari, Ricardo Miranda, Laurent Troudart. Lumière Viviane Vermignon

A Tropiques-Atrium ce vendredi 5 avril, la salle Frantz Fanon est presque comble. Les premières minutes de la scène initiale d’Au nom du père instillent une inquiétude sourde née du silence et de l’obscurité qui pèsent sur le plateau au décor dépouillé. Seuls pendent du plafond deux branches ascétiques comme des bois de cerfs. Pelotonnée à terre, la danseuse Emilie Alves De Puga ramène incessamment sous elle ses jambes comme mues d’elles-mêmes. Le corps obéit sous son contrôle et sous la surveillance du groupe de danseurs qui l’observe. Puis la danseuse se lève, s’avance déterminée vers un micro placé en bord de scène et lance aux spectateurs des nouvelles catastrophiques. Par les gestes à la fois caressants et autoritaires des autres danseurs, elle est vite ramenée hors de portée du micro, liberté d’expression muselée par un collectif d’individus auquel elle va finalement, après plusieurs tentatives d’échappées, se conformer.

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