Introduction
Chacun de nous est intimement convaincu de l’importance de la période que traverse notre pays.
Beaucoup se questionnent encore sur la nature de la contribution qu’ils pourraient amener.
De mon point de vue, afin d’obtenir un véritable changement de la situation, il y a un double impératif :
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La mise en mouvement du citoyen, d’un maximum de citoyens, et
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La mise en connexion de toutes celles et de tous ceux qui souhaitent réellement faire bouger les choses.
La démarche que je vous propose est une manière d’initier cette nécessaire mise en mouvement personnelle et collective, en nous invitant :
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D’une part à partager un appel à nous-même, manifestant une volonté personnelle de participer à la construction collective de réponses adaptées à nos préoccupations,
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D’autre part à nous questionner autour de certaines problématiques, en abordant les choses sous des angles différents, et à partager une citation, pour continuer à nous questionner.
La troisième étape de cette démarche aura lieu les 06 et 13 décembre 2015, où, en vos âme et conscience, chacune ou chacun de vous fera le choix qui lui semblera le plus approprié, pour une véritable mise en mouvement de notre pays, de notre jeunesse, pour notre épanouissement personnel et collectif, s’appuyant sur nos potentialités culturelles, naturelles et intellectuelles.

C’est vrai, il faut attacher de l’importance aux élections dans sa commune. C’est vrai, le rapport entre les forces politiques issu des prochaines échéances sera l’un des éléments comptant dans l’évolution de notre pays. Mais, quand même, un regard lucide sur le monde actuel ne devrait-il pas amener chacun à mieux évaluer la portée de ces scrutins ? Il nous faudra bien plus que les commandes d’une municipalité ou de la collectivité Unique pour répondre aux défis qui sont les nôtres !
. Il serait difficile de nier l’échec global de l’actuel système de démocratie représentative qui prétend garantir la souveraineté populaire. La baisse chronique de la participation aux élections et l’aversion généralisée envers la politique et les politiciens, ne prennent pas leur source uniquement dans les promesses non tenues par les élus ou dans les nombreuses affaires de corruption. La raison profonde en est que les citoyens ont de plus en plus confirmation qu’ils sont exclus de tout pouvoir réel de décision. Les lois prises à la marge pour corriger les travers les plus visibles du système ont peu de chance d’inverser la tendance pour la simple raison qu’elles ne s’attaquent pas aux racines du mal. La loi sur la parité, par exemple, n’a pas fondamentalement changé le statut des femmes dans la société parce qu’elle ne participe pas d’une politique visant à mettre fin à l’oppression de celles-ci. Une loi sur le non cumul des mandats ne permettra pas davantage l’exercice d’une véritable démocratie, puisqu’elle ne vise pas à répondre à cette question que nous considérons essentielle : « Comment faire en sorte que les représentants élus soient de vrais relais de la souveraineté populaire et des acteurs efficaces d’une transformation positive de la société ? 