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L’apartheid antillais

Par Édouard Tinaugus

Le mot « apartheid » évoque le système ségrégationniste de l’Afrique du Sud. C’était un système d’oppression et de domination d’un groupe racial sur un autre, en l’occurrence celle des noirs par les blancs. Aujourd’hui, nous pouvons aisément faire un parallèle avec la ségrégation politique que subissent les Antillais expatriés par leurs compatriotes vivant dans l’île.

La plupart du temps quand un Antillais de l’hexagone ou de l’étranger veut participer au débat politique aux Antilles, on lui rappelle qu’il ne vit pas sur place et qu’il est dans l’incapacité de saisir les problématiques des Antilles. Cette mise à l’écart politique est une réalité pour des milliers d’Antillais lors de leur séjour dans leur île d’origine. C’est ce que je qualifie par le terme « apartheid antillais ».

Certains insulaires sont les premiers à dire que les Antillais sont victimes de discrimination et de racisme dans l’hexagone, ou encore qu’ils subissent la colonisation. Paradoxalement à ce qu’ils pensent, ces mêmes Antillais sont les premiers à pratiquer la discrimination politique de leurs frères aux pays.

On peut comprendre, aisément, qu’il est difficile d’être victime de ségrégation antillaise de la part de sa communauté.

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À la Martinique, un Festival original

— par Janine Bailly —

Du dimanche 2 au samedi 8 août, la plage des Raisiniers, à Trinité, accueille le premier Festival de Sculpture sur Sable, intitulé « Miroir de sable ». Une œuvre sera réalisée dans ce cadre afin de soutenir la candidature de la yole de Martinique à l’Unesco.

La manifestation (annoncée dans le Journal France Antilles)

Le coup d’envoi de ce festival  a été donné dimanche  par la pose des premières bases.

Organisé par la ville de Trinité et le Copil de la yole à l’Unseco (comité de pilotage), ce festival a pour objectif de soutenir l’initiative d’Édouard Tinaugus. C’est en 2006 que ce Robertin, passionné de yole, décide de faire reconnaître la yole à l’Unesco. Au fil des années, le dossier prend forme et finit par être reconnu au Patrimoine culturel immatériel de la France, catégorie « Savoir-faire ». Dès lors, des manifestations inédites autour de la yole, pour mieux faire connaître cette pratique, se mettent en place. Actuellement et parallèlement au Festival de Sculpture sur Sable, une exposition de photographies est proposée sur les grilles de la préfecture, à Fort-de-France, jusqu’à la fin du mois d’août.

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