— Par l’association Les Vélos Marin Martinique —
Ce texte est le deuxième volet d’un article en quatre parties. Première parti: ici .
C’est une tentative de compréhension, une analyse, mais aussi un appel à faire évoluer le rapport de force actuel. Le vélo, dans sa forme populaire, ne pourra avancer qu’à condition d’être pensé comme un bien commun, et reconnu dans sa dimension culturelle, sociale et immatérielle.
Face à cet oubli et à l’instrumentalisation dont il est souvent l’objet, nous plaidons pour une reconnaissance du vélo populaire comme faisant partie du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI), au sens de l’UNESCO, un ensemble de savoirs, de gestes, de pratiques et de relations qui méritent d’être protégés, transmis et valorisés.
Une culture fragilisée par des dynamiques contemporaines :
ce n’est plus le vélo qui libère, mais le mode de vie qui l’absorbe
Loin d’être un simple moyen de transport, le vélo populaire porte en lui une culture fragile, toujours menacée. À mesure que la société le marginalise, le récupère ou le dénature, c’est une manière d’habiter le monde qui s’efface. Ce deuxième volet explore les dynamiques contemporaines qui absorbent le vélo au lieu de l’émanciper.