— Par Yvon JOSEPH-HENRI, Président de l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe —
La CTM, victime d’une cyber attaque, a convoqué un certain nombre d’entreprises du BTP pour leur expliquer qu’elles devront attendre au bas mot 9 mois pour tout remboursement des sommes dues par la CTM. Comme en général tout paiement met 13 mois à être effectif, les entreprises ont fait la grimace face à calendrier qui les fusille.
Saisis comme l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, par de nombreuses entreprises prises à la gorge, les Présidents de la CCIM et de la Chambre des métiers ont adressé un courrier au Président de la CTM pour l’informer de la situation intenable des entreprises du BTP. Réponse lapidaire de ce dernier, qui se résume à : « nous travaillons, laissez-nous travailler ».
Néanmoins, la situation économique des entreprises qui attendent d’être payées par la CTM est préoccupante. Non seulement elles ne disposent pas des entrées qu’elles attendaient, mais, curieusement, l’URSSAF, les impôts, les caisses de retraite leur tombent sur le dos, et les harcèlent en refusant de leur accorder le moindre moratoire.

« C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris une démarche auprès de l’Etat, qui est de racheter les dettes sociales et fiscales pour leur permettre de rénover et d’investir. Ces dettes devant être remboursée sur le long terme. » Mme Marinette Torpille F.-A. 19 janvier 2017
« C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris une démarche auprès de l’Etat, qui est de racheter les dettes sociales et fiscales pour leur permettre de rénover et d’investir. Ces dettes devant être remboursée sur le long terme. » Mme Marinette Torpille F.-A. 19 janvier 2017
Tout le monde connaît la Maif, une mutuelle qui doit son existence aux anciens instituteurs secrétaires de mairie qui cherchaient à se couvrir de différents problèmes qu’ils rencontraient, dans les années qui suivirent l’après-guerre. Pendant des années, la Maif fit figure de référence en matière d’assurance, tout comme la MGEN en matière de mutuelle médicale. Les autres assurances dénonçaient les adhérents « captifs » et hors norme qu’étaient les membres de l’Education nationale population au comportement privilégié. On se souvient aussi que la Maif, pendant longtemps, ne couvrait pas les Dom, et notamment la Martinique, malgré le nombre de personnels de l’Education Nationale dans l’île !
Les chiffres de l’Insee viennent justifier – s’il en était besoin – le combat que