« Sous les figues », un film de Erige Sehiri

Jeudi 9 mars à 20h30 / Lundi 13mars à 18h / Lundi 27mars à 14h
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix d’interprétation féminine & Prix d’interprétation masculine au FESPACO 2023
Par Erige Sehiri, Ghalya Lacroix
Avec Ameni Fdhili, Fide Fdhili, Feten Fdhili
Titre original Taht el Karmouss
7 décembre 2022 en salle / 1h 32min / Drame

Synopsis :
Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d’émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.

Culturopoing.com par Hugo Jordan
Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.

L’Humanité par Pierre Barbancey
C’est un cinéma de et en liberté. Une ode à la vie et à ces travailleuses agricoles dans les vergers du nord-ouest de la Tunisie.

La Croix par Marie Verdier
Dans un verger aux airs de jardin d’Eden, auréolé d’un ciel bleu éclatant, ce film « instinctif » et doux-amer pénètre avec un naturel et une infinie empathie dans l’intimité des jeunes ouvrières agricoles (et ouvriers) pendant la récolte des figues. Leurs rudes conditions de vie, pas même esquissées, se devinent en arrière-plan.

Le Figaro par B.P.
À ses actrices, des non-professionnelles, la réalisatrice venue du documentaire Erige Sehiri a demandé de rester elles-mêmes. Leur portrait est chatoyant, sensible. Il lui manque un peu de souffle.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Disert et rafraîchissant, ce huis-clos en plein air suggère les dominations autant que les abus, mais aussi la force, la joie, sans misérabilisme.

Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Dans un court laps de temps, Erige Sehiri raconte la Tunisie rurale, avec une subtilité et une sensibilité réjouissantes.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
À cet éternel questionnement amoureux, marivaudage des temps présents, la cinéaste tunisienne greffe une note réaliste qui finit par transformer ce que l’on avait perçu comme un éden en représentation étroite et d’autant plus éloquente d’une société, d’une époque, avec en métaphore la pourriture, sous la joliesse de l’image, la maturité des fruits comme celle des âges.

Libération par Laura Tuillier
Si le film […] n’arrive pas toujours à saisir cette durée juste qui est le graal d’un naturalisme réussi, il trouve son chemin, modeste et gracieux, au fil des heures qui séparent le labeur du repos.

Paris Match par Yannick Vely
Baigné de lumière, dialogué comme un film d’Eric Rohmer, «Sous les figues» montre aussi que sous le caractère sucré des fruits et des flirts se cachent l’amertume des espoirs déçus et la lucidité des lendemains qui déchantent.

Positif par Nicolas Geneix
Agile, la caméra qui serre et suit de près les visages, figure bien le huis clos de ce microcosme d’arbres robustes et de fruits délicats autant que symboliques.

Télé Loisirs par Camille Brun
Baigné d’une magnifique lumière et incarné par de superbes comédiens amateurs, un premier film sensuel, plein d’humanité et très réussi.

Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Derrière la légèreté apparente se dessine alors le portrait plus sombre d’une société prisonnière de ses maux où la liberté n’est qu’un mirage.

L’Obs par Xavier Leherpeur
L’élégance tout en langueur solaire de sa mise en scène poétise ce film, où les bavardages sont faussement anodins. Sans toutefois échapper à un certain systématisme.