— Par Robert Lodimus avec l’I.A. —
Robert Lodimus est un auteur, essayiste et romancier qui vit et enseigne à Montréal, au Québec. Il est également connu pour ses commentaires et ses analyses politiques, notamment sur la situation en Haïti, qu’il publie régulièrement sur des plateformes comme Madinin-Art.
Ses publications et activités récentes
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En octobre 2025, il a publié un article dans Madinin-Art commentant la situation politique et sociale en Haïti, anticipant une catastrophe politique imminente.
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Toujours en octobre 2025, un extrait de son roman L’inconnu de Mer frappée a été partagé sur la page Facebook de Rezo Nòdwès.
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Il a publié en juillet 2025 un article intitulé « Jovenel Moïse, a-t-il été assassiné ou exécuté… ».
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Il est l’auteur de plusieurs romans et essais, parmi lesquels figurent Le Grand Combat contre le Capital, Il faut sauver Carthage, Les Tigres sont encore lâchés …
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Il a aussi mené des entretiens, comme celui avec Mᵉ Théodore Achille, sur les événements qui ont conduit au renversement de Jean-Claude Duvalier en 1986.
Robert Lodimus a écrit plusieurs livres, dont des romans et des essais. Ses écrits et ses commentaires révèlent une idéologie engagée, axée sur la critique du capitalisme et des inégalités sociales, en particulier en Haïti.
Livres de Robert Lodimus
Parmi ses publications, on trouve :
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Le Grand Combat contre le Capital : Un essai qui critique le capitalisme.
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Pauvreté en Haïti et dans le reste du monde : hara-kiri ou révolution : Un essai publié en 2019 par Les Éditions Nemours communications.
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Il faut sauver Carthage : Un autre de ses essais.
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Les Tigres sont encore lâchés : Un autre de ses romans.
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L’inconnu de Mer frappée : Un roman dont des extraits ont été publiés en 2025.
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Le Sang de la Prophétie : Un roman dont un extrait a été partagé en 2024.
Idéologie
L’idéologie de Robert Lodimus est clairement antilibérale et anticapitaliste, et elle s’articule autour des points suivants :
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Critique du capitalisme : Il critique vivement l’exploitation du système capitaliste et ses conséquences sur la misère en Haïti et dans d’autres régions du monde.
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Défense des opprimés : Ses écrits défendent les travailleurs et les paysans, mettant en lumière leurs souffrances face aux inégalités sociales.
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Dénonciation de la violence politique : Il critique la brutalité de la dictature des Duvalier et les violences politiques qui ont marqué l’histoire d’Haïti.
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Appel à la rébellion : Lodimus s’identifie comme un « peintre de la rébellion », appelant à se battre contre l’injustice et la cruauté des élites.
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Analyse de la crise haïtienne : Il commente régulièrement la situation sociopolitique de son pays natal sur des plateformes comme Madinin-Art, en alertant sur le danger d’un effondrement.
Robert Lodimus aborde la philosophie de la révolution qu’il prône sous l’angle du matérialisme historique, en se basant sur une critique acerbe du capitalisme et de l’impérialisme. Il analyse la situation haïtienne à travers ce prisme, soulignant le rôle du système capitaliste dans la misère et l’injustice qui y règnent.
Ses principales idées sur la philosophie de la révolution incluent :
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La nécessité de l’insurrection : Pour Lodimus, la révolution ne se gagne pas par des « manifestations autorisées et pacifiques ». Il défend le droit à l’insurrection du peuple, qui n’a pas besoin de l’approbation des élites pour renverser les systèmes d’oppression.
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Le rôle des masses : Il met l’accent sur le rôle crucial des masses populaires dans le processus révolutionnaire, par opposition aux élites qu’il considère comme « des handicaps pour l’avancement de la lutte ».
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La critique de l’impérialisme : Lodimus ne se contente pas d’analyser la crise haïtienne dans un contexte national, mais la replace dans un cadre impérialiste mondial. Il dénonce l’ingérence des puissances étrangères, notamment les « seigneurs du royaume de l’impérialisme », et le rôle des médias qui servent leurs intérêts.
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L’inspiration du passé : Bien qu’il ne se réfère pas directement à la Révolution haïtienne de 1804 dans les résultats de recherche disponibles, il s’inspire de l’histoire des luttes haïtiennes pour dénoncer l’exploitation et la brutalité politique. Des références à l’historien Roger Gaillard et au western spaghetti Pas de pitié pour les salopards dans son article « J’accuse » suggèrent une approche radicale et sans concession face à l’injustice.
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Un appel à la révolution permanente : La philosophie de Lodimus est une philosophie de la rébellion constante et non pas un simple appel à un changement ponctuel. Ses écrits, comme son essai Le Grand Combat contre le Capital, dépeignent une lutte continue pour renverser le système capitaliste et ses inégalités inhérentes.
La perception philosophico-idéologique de Robert Lodimus à l’égard de l’Occident capitaliste est profondément critique et se fonde sur une analyse du matérialisme historique, soulignant la responsabilité de l’impérialisme dans la misère et l’injustice en Haïti. Pour lui, l’Occident capitaliste est la source de l’exploitation économique et de l’ingérence politique qui maintiennent les pays comme Haïti dans un état de dépendance et de pauvreté.
Voici les points clés de sa perception :
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Dénonciation de l’impérialisme : Lodimus dénonce l’interventionnisme des puissances occidentales, en particulier des États-Unis, qui servent leurs propres intérêts au détriment des populations locales. Il s’oppose aux interventions militaires, qu’il considère comme des catastrophes pour les travailleurs et les pauvres.
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Critique du système capitaliste : Dans des œuvres comme Le Grand Combat contre le Capital, Lodimus critique l’exploitation inhérente au capitalisme. Il le perçoit comme un système qui accroît les inégalités et engendre la misère dans les pays périphériques, comme le montre son essai Pauvreté en Haïti et dans le reste du monde : hara-kiri ou révolution.
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Responsabilité historique : Il met en évidence la responsabilité historique des puissances occidentales qui, après l’indépendance d’Haïti, ont œuvré pour contrecarrer son développement économique par le biais de dettes et d’accords commerciaux injustes.
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Rôle des élites locales : Lodimus n’épargne pas non plus les élites haïtiennes, qu’il accuse de collaborer avec l’Occident capitaliste. Il décrit ces « politiciens prostitués » comme des serviteurs des puissances impérialistes, détournant le savoir et le pouvoir au profit de la corruption et de leurs intérêts personnels.
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Philosophie de la rébellion : Face à ce système, Lodimus prône une philosophie de la rébellion et de l’insurrection. Il estime que le peuple a le droit de se soulever contre l’oppression et que le salut viendra d’une révolution, plutôt que de manifestations pacifiques autorisées ou d’une dépendance continue envers les « seigneurs de l’impérialisme ».
Il est difficile d’affirmer avec certitude que les idées de Robert Lodimus « font école » au sens large, c’est-à-dire qu’elles auraient donné naissance à un mouvement intellectuel ou philosophique suivi par un grand nombre de disciples. Il est davantage perçu comme un intellectuel et essayiste indépendant, dont la pensée s’inscrit dans une tradition critique déjà existante plutôt que d’en créer une nouvelle
. Cependant, on peut nuancer cette affirmation :
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Influence sur certains cercles : Ses écrits et ses commentaires sont régulièrement relayés par des plateformes comme Madinin-Art et Rezo Nòdwès, ce qui montre une audience et une résonance de ses idées auprès de certains lecteurs, notamment haïtiens ou antillais, intéressés par les analyses critiques du système capitaliste et de la politique haïtienne.
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Affinité idéologique : Les analyses de Lodimus s’insèrent dans une longue tradition de pensée anticolonialiste, anticapitaliste et anti-impérialiste. Son appel à la rébellion et sa critique des élites haïtiennes et occidentales trouvent un écho chez des personnes partageant une vision similaire, mais il ne s’agit pas pour autant d’une « école » structurée.
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Rôle d’auteur engagé : Son importance réside plutôt dans sa capacité à incarner la figure de l’auteur engagé, à poser des diagnostics radicaux sur les maux d’Haïti et à appeler au soulèvement populaire. Il est davantage un commentateur ou un provocateur qu’un théoricien dont on étudierait la «méthode».
En résumé, si les idées de Robert Lodimus n’ont pas donné naissance à une école de pensée formelle, elles ne sont pas sans écho. Elles trouvent une résonance auprès d’un public sensible à son engagement, mais cela relève plus d’un partage d’idées que de la formation d’un mouvement intellectuel.
La « sodaliciocratie », concept inventé par l’écrivain Robert Lodimus, est un néologisme qui décrit un système politique où le pouvoir est exercé par une élite cooptée ou un groupe d’individus qui se soutiennent mutuellement, souvent dans un réseau de loyautés personnelles plutôt que de compétences méritocratiques. Ce concept, qui n’est pas reconnu officiellement dans la science politique, est une critique ciblée du pouvoir en Haïti.
Définition du concept de « sodaliciocratie »
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Étymologie : Le terme est un mélange de plusieurs mots d’origine latine. Le plus probable est que « sodalicio » est dérivé du mot latin « sodalitas », qui signifie « association », « fraternité » ou « compagnie », tandis que « -cratie » vient du grec kratos, qui signifie « pouvoir ».
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Description : Lodimus utilise ce concept pour décrire la dynamique du pouvoir en Haïti, où les « frères » (les membres du sodalicium) s’entraident pour obtenir et conserver le pouvoir, souvent au détriment des intérêts de la population. Ce système est souvent marqué par la corruption, le népotisme et une gouvernance inefficace.
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Réseaux d’influence : Les sodaliciocrates se protègent mutuellement et cherchent à étendre leur influence en plaçant leurs alliés à des postes stratégiques. Ces réseaux peuvent être basés sur des liens de parenté, des appartenances politiques, ou des allégeances économiques.
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Opposition à la méritocratie : La « sodaliciocratie » s’oppose radicalement à la méritocratie, où les postes seraient attribués sur la base de la compétence et du mérite. Dans un système de sodaliciocratie, l’accès au pouvoir dépend plus de l’appartenance à un certain groupe que des capacités de la personne.
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Critique des élites : Le concept de sodaliciocratie s’inscrit dans la critique plus large de Lodimus des élites haïtiennes qu’il juge responsables de la misère du pays. Il décrit ces élites comme des serviteurs des puissances impérialistes et les accuse de s’organiser pour préserver leurs privilèges au détriment de la majorité de la population.
Pour Robert Lodimus, la Révolution mondiale représente un soulèvement international des peuples, notamment des travailleurs et des opprimés, contre l’exploitation du système capitaliste. Ce concept, lié à sa critique du capitalisme et de l’impérialisme, est une extension logique de ses idées sur la révolution en Haïti.
Voici ce que cela implique pour lui :
Les fondements de la Révolution mondiale
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Extension de la lutte haïtienne : Pour Lodimus, la crise haïtienne est un symptôme d’un problème systémique mondial. La lutte contre la misère et l’injustice en Haïti ne peut être isolée, mais doit être comprise comme faisant partie d’un mouvement plus vaste contre l’oppression capitaliste à l’échelle internationale.
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Héritage du socialisme et du marxisme : Ses analyses s’inspirent des penseurs socialistes et marxistes qui ont défendu l’idée d’une révolution prolétarienne mondiale. Bien que Lodimus se concentre sur les dynamiques propres à Haïti, son appel à la révolution s’inscrit dans cette tradition intellectuelle.
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Inversion des rapports de force : La Révolution mondiale vise à inverser les rapports de force entre les pays impérialistes du Nord et les pays exploités du Sud. Il s’agit de mettre fin à la domination des « seigneurs du royaume de l’impérialisme » et de leurs « politiciens prostitués » locaux.
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Confrontation inévitable : Lodimus voit dans cette confrontation un choix inévitable pour l’humanité, comme le suggère son essai Pauvreté en Haïti et dans le reste du monde : hara-kiri ou révolution. Selon lui, face à l’injustice croissante, le monde doit choisir entre l’autodestruction (hara-kiri) et le soulèvement généralisé.
Une vision radicale
La Révolution mondiale, telle que l’envisage Lodimus, n’est pas un concept abstrait. Elle implique un soulèvement violent et désobéissant de la part des masses populaires, allant bien au-delà des mouvements de protestation pacifiques. C’est une vision radicale qui appelle à une transformation profonde de l’ordre mondial, dans la lignée de sa critique de l’impérialisme.
IA à propos de Robert Lodimus
Mercredi, 15 octobre 2025