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Fanatisme, barbarie et hypocrisie

— Par Eric Vincent et Gabriel Jean-Marie, SMPE-CGTM —

guerre_religions« Ni rire, ni pleurer, comprendre » Spinoza
« Il n’y a qu’un pas du fanatisme à la barbarie » Diderot.
« Il n’existe que deux choses infinies: l’univers et la bêtise humaine, mais pour l’univers je n’en n’ai pas la certitude absolue ». Einstein
« Le monde est plein d’idées chrétiennes devenues folles » Chesterton
C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les Hommes les uns contre les autres”. Kofi ANNAN

Laquelle de ces citations pourrait le mieux illustrer les évènements tragiques qui viennent de se dérouler en France. Toutes certainement. Mais on pourrait encore trouver des dizaines d’autres pour résumer ces faits qu’ont vécu des millions de personnes après le massacre opéré par deux frères au siège de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, et par un autre homme dans un magasin d’alimentation tenu par des commerçants juifs. Des actes abominables commis par des jeunes délinquants, paumés, vulnérables. Et tout cela à Paris.
Un immense gâchis. Qu’on en juge.
20 morts se décomptant de la manière suivante :
3 policiers dont une martiniquaise de 26 ans, policière municipale stagiaire, originaire de Sainte-Marie et qui, moins d’un mois avant sa mort tragique, passait les fêtes de fin d’année 2014 dans sa famille en Martinique.

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Ces autres affaires qui gravitent autour de Sarkozy

— Par Gary Assouline —

Le nom de l’ancien président, mis en examen jeudi, ou ceux de membres de son entourage apparaissent dans plusieurs dossiers intéressant la justice.

Nicolas Sarkozy a été mis en examen jeudi à Bordeaux pour abus de faiblesse à l’encontre de l’héritière de l’Oréal Liliane Bettencourt. Son avocat, Thierry Herzog, a jugé cette décision «incohérente sur le plan juridique et injuste». Selon le juge d’instruction Jean-Michel Gentil qui instruit les principaux volets de l’affaire, Nicolas Sarkozy pourrait avoir bénéficié d’un apport illicite de liquidités par le couple Bettencourt pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007. Mais son nom, ou ceux de membres de son entourage apparaissent dans plusieurs dossiers intéressant la justice.

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Venezuela : Chávez, ou les limites de l’anti-impérialisme

 

La rhétorique antiaméricaine du président vénézuélien n’a pas empêché les États-Unis de rester le premier partenaire commercial du Venezuela.

Hugo Chávez est un « martyr pour avoir servi son peuple et protégé les valeurs humaines et révolutionnaires. » L’hommage est du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui avait salué en octobre dernier la réélection à la tête du Venezuela de son « frère ». Il est aussi l’ultime exemple du rapprochement effectué depuis plusieurs années par le Venezuela et la République islamique. « Dès son arrivée au pouvoir, Hugo Chávez a recherché des partenaires au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour négocier un prix du baril le plus élevé possible », explique au Point.fr Jean-Jacques Kourliandsky, spécialiste de l’Amérique latine à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). « À ce titre, le rapprochement avec l’Iran correspondait à une convergence d’intérêts communs. »

Dramatiquement descendu en dessous des dix dollars le baril au début des années 2000, le prix de l’or noir a depuis atteint des sommets, s’élevant aujourd’hui à près de 110 dollars. En marge de l’alliance stratégique réussie entre les deux puissances pétrolières, s’est développé un rapprochement idéologique.

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Qosmos, l’entreprise française qui aide la Syrie à surveiller ses internautes

par Olivier Tesquet

Enquête | Un an après l’affaire Amesys en Libye, une deuxième société française, Qosmos, est épinglée par des ONG pour avoir fourni un système de surveillance des télécommunications à un régime criminel, en l’occurence la Syrie. Deux entreprises qui ont pourtant reçu l’aide du Fonds stratégique d’investissement.

Quel est le point commun entre feu Mouammar Kadhafi et Bachar el-Assad ? La dictature sanguinaire, oui. Mais pas que. Tous deux ont pu compter – directement ou non – sur le savoir-faire de sociétés françaises pour surveiller les télécommunications de leur population. A l’été 2011, Amesys, une filiale du groupe Bull, s’est retrouvée en pleine lumière quand la presse a découvert l’existence de contrats signés avec la Libye. Nom de code du projet : Candy. Objectif : vendre à la Jamahirya un système baptisé Eagle, capable d’espionner le moindre courriel du moindre opposant au régime. Depuis, Bull s’est débarrassé d’Amesys, l’association Sherpa a déposé une plainte contre X devant le parquet de Paris, et l’enquête a été confiée à Céline Hildenbrandt, une juge du pôle spécialisé dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité au tribunal de grande instance de Paris.

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