Ode au Che

—  Par Gary Klang —
         O Che
Par haine de l’injustice
Tu partis un jour avec tes compagnons
Inti Peredo
Coco Peredo et d’autres
À la défense des opprimés
Malgré l’asthme dont tu souffrais
Et la dureté de l’aventure
Tout allait bien
Tout prenait sens
Mais tout prit fin
Et toi
Étendu presque nu
Dans un village perdu des Andes
L’assassin te croyait vaincu
Mais ce qu’il ignorait
C’est qu’à jamais tu vivrais dans la mémoire des hommes
Comme un symbole immortel
De justice et de fraternité
Adieu Compañero Heroico
Tu peux dormir tranquille
Car le vainqueur c’est toi
GARY KLANG

 

 

Ode au Che
—Par Gary Klang —

O Che
Ton corps à moitié nu
Allongé sur une table de campagne
Les yeux ouverts
Fixés à tout jamais sur l’éternité
Tu as fait don de ta vie à ceux d’en bas
Et sillonné les routes comme Don Quichotte de la Mancha
Ton frère
Mais tes moulins n’étaient pas des chimères

Ta longue marche
Tu l’as faite sans relâche
En narguant tes bourreaux
Faisant fi des privations et des douleurs de l’asthme
Le regard tourné vers la souffrance des peuples
Le mal et l’injustice

Hasta siempre Comandante
Je te salue
Ta vie ne fait que commencer

GARY KLANG