« Nuit noire, 17 octobre 1961 » un film d’Alain Tasma

Avec Thierry Fortineau, Lyèce Boukhitine, Frank Berjot
Genres Drame, Historique
Nationalité Français

Synopsis :
Le 17 octobre 1961, une foule d’Algériens vient manifester au nom du FLN pour son indépendance au centre de Paris. Ce rassemblement pacifique va s’achever par un bain de sang : des milliers d’Algériens arrêtés et des cadavres repêchés dans la Seine, telle est l’étendue des dégâts provoqués par la manifestation. Les évènements sont racontés par différents personnages : un ouvrier de nuit non militant, un policier syndicaliste, un cadre du FLN. Le film revient également sur l’implication du préfet Maurice Papon dans cette sombre affaire…

La presse en parle :

Le Monde par Jean-Luc Douin
(…) Un film qui retrace ces faits sans caricaturer aucun des camps, dénonçant les excès des uns comme ceux des autres, et qui dit la vérité en faisant se croiser des personnages fictifs (…) Il est si rare que la télévision donne l’exemple.

MCinéma.com par Philippe Scrine
« Nuit noire » parvient à éviter les écueils de la sensiblerie, le manichéisme et la simplification. (…) Alain Tasma multiplie les points de vues comme presque autant de comportements humains, et tous ses personnages, pourtant imaginaires en dehors d’un seul, Maurice Papon, donnent à l’ensemble une impression de vérité. (…) Bravo !

Score par Romain Cole
« Nuit noire » est juste excellent en tous points.

aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Alain Tasma, le réalisateur, et son scénariste Patrick Rotman ont eu le courage d’aborder ce drame de manière frontale, exprimant à l’écran toute la mauvaise conscience d’un pays. (…)un grand nombre de Français en allant voir cette oeuvre essentielle dont ils ne ressortiront pas indemnes.

Le Parisien par Pierre Vavasseur
Les acteurs y livrent un peu de leur âme. De leur interprétation, tendue à se rompre, surgit une forme de vérité. Une vriae réussite.

L’Humanité par Dominique Widemann
Un même soin a été apporté aux décors, aux costumes, à une direction d’acteurs qui ne laisse aucun lyrisme entacher le parti pris réaliste, à une photo impeccable.

TéléCinéObs par Bernard Achour
Structure chorale maîtrisée, scénario rigoureux, réalisme effroyable de la ratonnade… Gloire aux artisans de cette douloureuse mais salutaire piqûre de rappel.

Zurban par Yasmine Youssi
(…) petit bijou d’intelligence (…) Loin de jouer les démagos, Tasma et son scénariste Patrick Rotman lèvent le voile sur une tragédie longtemps occultée et n’épargnent personne.

Le Figaroscope par Françoise Maupin
(…) se croisent ainsi au fil des scènes, souvent extrêmement courtes, axées vers l’essentiel, toutes sortes de personnages (…) une telle démarche n’incite pas à la subtilité psychologique mais elle permet aux auteurs de raconter cet épisode de notre histoire avec ses ombres et ses vérités contradictoires.

Les Inrockuptibles par Julien Gester
Nuit Noire semble s’égarer dans un lieu qui n’est ostensiblement pas le sien (…) chacune de ses composantes le trahit et le désigne comme un pur téléfilm.

Télérama par Hélène Marzolf
A chercher la juste distance, à trop s’appuyer sur les personnages pour  » incarner  » des idées et des motivations, le film sacrifie un peu la chair romanesque.