Martinique Jazz Festival 2023 : 40 ans de Jazz en Martinique !

Du 23 novembre au 2 décembre 2023

Célébrer quatre décennies d’un fascinant périple au cœur de l’univers du jazz ! Initié en 1983 sous l’appellation « Jazz en Martinique » par le CMAC, cet événement marque son 40e anniversaire cette année. Pour l’édition 2023, Tropiques Atrium Scène Nationale invite à une aventure intergénérationnelle à travers le jazz et ses innombrables déclinaisons, englobant les musiques contemporaines. Un authentique kaléidoscope de sonorités et d’émotions est attendu !

Agenda du festival avec le lieu, le prix des places etc en bas de page=>

Découvrir et explorer le talent des artistes invités :

Au programme, des expériences uniques sont attendues.

  • Le Jazz s’invite au cinéma les 23 et 27 ! Une fusion parfaite entre la musique et la cinématographie.
  • « Jazz’n Food » : dégustez le jazz sous une autre forme avec des concerts gustatifs et la présence de chefs renommés à notre cafétéria en soirée.
  • Pour rendre le jazz encore plus accessible, des innovations sont prévues notamment des programmes de médiation scolaire.

L’ objectif ? Perpétuer l’esprit de La Note Bleue et partager cette passion intemporelle avec les nouvelles générations. Du 23 novembre au 2 décembre 2023 pour célébrer cette grande fête du jazz, un héritage culturel riche et vibrant au cœur de la Martinique et pour honorer la musique qui transcende les générations et nourrit l’âme de cette belle île.

 

 

 

Jeudi 23 novembre 18h
« Cantos que inundan el rio », un documentaire de Germán Arango
Tropiques-Atrium
Titre original: Chants inondant la rivière
Format: Long-métrage / Année: 2021 / Durée: 1h12 / Type: Documentaire
Pays de tournage: Colombie
Synopsis:
Au cœur du Chocó, le fleuve coule entre deux rives d’une forêt dense et mystérieuse. Depuis des décennies, des descendant·es d’esclaves marrons et d’indigènes vivaient là à l’abri des soubresauts du monde. Jusqu’à ce que la conflictualité blanche envahisse de nouveau leur univers et mette fin soudainement à la vie d’une centaine de villageois.es de la bourgade de Bojayá. De ce décor ténébreux, capté avec une insigne sobriété, s’échappent des voix en quête de paix. Pour honorer les morts et soigner leurs blessures, les femmes écrivent et chantent, seules et collectivement : elles fabriquent et transmettent la mémoire, au-delà de la reconnaissance et de la justice. Bravant la mort, leurs mélopées nous élèvent. Lire Plus =>

Jeudi 23 novembre / 20h
« Jazz on a Summer’s Day », un documentaire de Bert Stern et Aram Avakian
Tropiques-Atrium
Jazz on a Summer’s Day (appelé également Jazz à Newport) est un film documentaire d’un concert, un long métrage se déroulant au festival de jazz de Newport en 1958 dans le Rhode Island, réalisé par Bert Stern et Aram Avakian.
Réalisé par le grand photographe de mode Bert Stern – à qui l’on doit les célèbres portraits de Marilyn Monroe pris peu de temps avant sa disparition –, Jazz on a Summer’s Day est l’un des tout premiers concert filmés de l’histoire du cinéma et certainement l’un des plus mythiques. Ce film aux couleurs flamboyantes, tourné sous le soleil estival du Newport Jazz Festival de 1958, prouve que jazz ne rime pas forcément avec noir et blanc, et qu’il ne s’apprécie pas davantage entre les quatre murs d’une cave enfumée de Saint-Germain des- Prés ou de Harlem.
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Vendredi 24 – Salle Aimé Césaire – 19h30

Sixun

Sixun est considéré par certains spécialistes comme une référence française dans ce genre musical. Groupe phare de la fusion européenne dans les années 80-90, Sixun signe son grand retour en 2023 !
13 ans après leur dernière apparition scénique, ces « six musiciens qui n’en font qu’un » se donnent un nouveau souffle. En parallèle d’une réédition digitale de leur entière discographie (une douzaine d’albums), le groupe signe chez BMG pour un 13e album. Cette double présence vise à faire redécouvrir l’oeuvre majeure du groupe et à développer leur visibilité à l’international. Lire Plus =>

Samedi 25 – Salle Frantz Fanon – 19h30

Mohamed Najem Quartet

Mohamed Najem, un clarinettiste et compositeur palestinien, crée une fusion musicale unique en combinant des techniques classiques et une interprétation arabe avec des éléments de jazz moderne. Né à Jérusalem et ayant grandi à Bethléem, il puise son inspiration des histoires de son grand-père sur sa ville natale, Jaffa. Ses compositions, reflétant le passé, le présent et l’avenir, sont le fruit d’une formation au Conservatoire national de musique Edward Saïd en Palestine et d’études au Conservatoire à rayonnement régional d’Angers.

Le quartet de Mohamed Najem, formé en 2016, incorpore des instruments jazz tels que le piano, la batterie et la contrebasse, créant ainsi un langage musical novateur. Les performances du groupe, qui passe habilement de la musique arabe au jazz, sont influencées par les villes clés de l’histoire de Najem: Jaffa, Jérusalem et Paris, où il réside depuis 2014. Le quartet a participé à des festivals en France, au Gabon, au Qatar, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique, démontrant la diversité de ses expériences musicales et sa capacité à créer une musique sans frontières, mêlant des éléments orientaux, contemporains et jazz. Mohamed Najem vient de conclure l’enregistrement de son deuxième album, « Jaffa Blossom, » qui devrait sortir en 2024.

Laurent Maur Quartet Feat Mario Canonge

Le monde du jazz s’apprête à vivre un moment agréable avec le concert du Laurent Maur Quartet, où l’harmonica chromatique prendra le devant de la scène pour une soirée mémorable. Laurent Maur, véritable virtuose de cet instrument rare, est reconnu pour sa rare combinaison de virtuosité et de pureté sonore. Le concert promet une plongée dans un répertoire unique, alliant compositions originales, arrangements audacieux, et reprises qui captiveront le public.
Le quartet réunit des talents exceptionnels, notamment la participation du pianiste virtuose Mario Canonge. Né en Martinique, Canonge a marqué le monde musical par ses contributions dans divers styles tels que le jazz, la salsa, le zouk, et bien d’autres. Co-fondateur du groupe « Ultramarine, » il a été une figure emblématique du jazz fusion en France, et son parcours musical diversifié promet d’ajouter une dimension unique à la performance du quartet.
Laurent Maur, né à Paris en 1970, a parcouru un chemin musical fascinant. Initialement plongé dans le blues et le rock, il découvre sa passion pour le jazz à l’âge de 24 ans, entraînant un changement radical dans sa carrière. Lauréat du concours international d’harmonica de Trossingen en Allemagne, il a également exploré le jazz latino avec l’Afrovenezuelian Latin-Jazz Quintet en Europe. Ses voyages en Asie ont élargi son horizon musical, établissant son rôle de leader et le plaçant aux côtés des grands artistes locaux.
En 2016, de retour à Paris, Laurent Maur a enregistré son album « La Dernière Danse, » illustrant sa créativité avec la participation de Mario Canonge, Felipe Cabrera, et Pierre-Alain Tocanier. Depuis, il continue à se produire dans des clubs et festivals français tout en maintenant ses collaborations internationales, notamment avec le projet « Frères Migrants. »
Mario Canonge est un artiste prolifique. Son dernier album, « Zouk Out, » sorti en 2019, a été bien accueilli, et il a poursuivi sa créativité avec deux nouveaux albums en 2023, lui attribuant le titre de « l’artiste le plus prolifique du Jazz. »
Ce concert promet une expérience musicale unique, mêlant l’expressivité de l’harmonica de Laurent Maur à la virtuosité du piano de Mario Canonge, pour une soirée où le jazz se conjugue au présent, au passé et à l’avenir. Une occasion de plonger dans l’univers musical riche et captivant du Laurent Maur Quartet avec Mario Canonge.

Dimanche 26 Novembre – CDST Saint-Pierre – 17h

Rodolphe Lauretta – Kréolia Feat Napoleon Maddox

Rodolphe Lauretta  » Kréolia »
Cocktail d’afro jazz pop ultra harmonique, KREOLIA souligne les multiples influences du saxophoniste d’origine guyano-antillaise. C’est avec une précision chirurgicale que Rodolphe Lauretta fusionne dans cet opus funk, hip-hop, bebop et musique caribéenne.
Novateur et accessible, KREOLIA sacralise la transe du groove sans sacrifier l’improvisation et la sophistication des arrangements.
On y entend le rappeur MED, acolyte de Madlib et Aloe Blacc, la chanteuse Geneviève Artadi (Knower), signée sur le très prisé label Brainfeeder, le vétéran Dwight Trible et la chanteuse pop-rock française Ruppert Pupkin. Un festin auditif duquel ressortent aussi des perles instrumentales : un hommage galvanisant à Roy Hargrove, une reprise d’Alain Jean-Marie arrangée en broken beat et bien d’autres échappées…

David Walters

David Walters, artiste aux multiples facettes, est un musicien, auteur-compositeur, interprète et producteur d’origine caribéenne. Petit-fils de Carïbéens de Saint-Kitts et de la Martinique, il a co-fondé le collectif bordelais Zimpala avant de s’installer à Marseille. Sa vie est marquée par un constant équilibre entre les cultures, les voyages et ses diverses passions.

D’abord, David Walters a connu une première vie en tant qu’athlète de haut niveau, se distinguant notamment dans le saut en hauteur et le sprint. Son parcours sportif l’a conduit à la découverte de l’athlétisme sur les stades, une période marquante de sa jeunesse.= Lire Plus=>

Mardi 28 novembre / 19h
Kélia Paulin
La Terrasse Tropiques-Atrium Repas Compris
Kélia Paulin https://www.madinin-art.net/jazzn-food-avec-kelia-paulin-jazzn-food-avec-guy-marc-vadeleux/
kélia paulin a grandi entre un père professeur de chant et une mère choriste. Ingénieure de formation, elle avait délaissé la musique. Elle retrouve le micro lors du confinement, pour des reprises de standards de la musique antillaise et caribéenne postés sur les réseaux sociaux. La musique ne la lâche plus et elle intègre le label Musiciens du Métro, de la RATP. Elle s’accompagne au piano, captive les passants et exalte le répertoire antillais.
De retour au pays, elle creuse ce sillon avec des groupes à géométrie variable. Tony Chasseur l’invite a partagé
son spectacle. Kélia Paulin est une des révélations de notre jeunesse. à découvrir

Mercredi 29 novembre / 19h
Guy-Marc Vadeleux
La Terrasse Tropiques-Atrium Repas Compris
Pianiste éclectique formé à Cuba, guy-marc vadeleux incarne ce jazz caribéen, ancré dans de profondes racines, mais ouvert sur le Monde, avec ce goût pour la liberté. Après sa brillante prestation au Martinique Jazz Festival 2019, entouré de merveilleux musiciens cubains et colombiens, pour son projet Siempre Musica, place à l’introspection avec ce nouveau concept-album Solo/Duo sorti en 2020. Ce projet, entouré de ses fidèles complices, est un nouveau cap ou le solo permet d’entendre le piano en tant qu’instrument dominant tandis que les duos invitent à un dialogue dans la complicité et la créativité.

Jeudi 30 novembre à 19h30
Hervé Martiny & Damián Nueva 
Tropiques-Atrium / Salle Frantz FAnon

Hervé Martiny
Membre fondateur du groupe Frégate, groupe phare de jazz fusion dans les années 80, hervé martiny a multiplié les expériences musicales plurielles. Simon Jurad, Bélya, Ymelda, Stella Gonis, autant de collaborations où le bassiste se fond dans un collectif. Mais Hervé Martiny est aussi un compositeur qui propose en quartet une musique caribéenne ouverte au carrefour du jazz, du bèlè, du chouval-bwa. S’il quitte le fond de la scène, ce n’est pas pour se mettre en
avant, mais pour distiller ses inspirations, son univers musical, avec humilité, au service de la musique. Une créativité bien orchestrée et soutenue par de fidèles complices

Damián Nueva,

Eminent bassiste et contrebassiste originaire de Cuba et résidant désormais à Paris, il incarne l’essence même de la musique enracinée dans son héritage familial. Né au cœur d’une famille de musiciens à Cuba, Damián a commencé son parcours musical en explorant les percussions dès son plus jeune âge. Toutefois, c’est à l’âge de 13 ans qu’il s’est tourné vers la basse, inspiré par son premier mentor, le vénéré Orlando López, également connu sous le nom de « Cachaito ».

Son apprentissage formel l’a conduit à l’école Alejandro García Caturla, puis à l’École nationale d’art de Cuba, où il a perfectionné ses compétences et développé son jeu au sein de projets diversifiés. L’orchestre afro-latin jazz d’Oscar Valdés, un ancien membre du groupe Irakere, a été l’une de ses premières collaborations notables. Pendant quatre ans, il a également apporté sa virtuosité à la compagnie de ballet et de flamenco Litz Alfonso, se produisant sur des scènes renommées telles que Broadway et le Chicago Theater.

Damián Nueva a également initié son propre projet musical intitulé « Espritual Espiritual », aux côtés de talents tels que Regis Molina (saxophone), Harold Lopéz Nussa (piano), Ruy Adrián Lopéz Nussa (batterie), et Mauricio Guitérrez (percussions). Cette initiative lui a valu une participation remarquée au festival Plaza de La Havane.

Au fil des années, Damián a enrichi son expérience en collaborant avec un éventail impressionnant d’artistes, parmi lesquels Bobby Carcasses, Roberto Fonseca, Chuchito Valdés, Jesús Rubalcaba, et bien d’autres. Ses influences transcendent les frontières, fusionnant harmonieusement les rythmes afro-cubains, le jazz, le funk et la musique soul. Ses talents ont trouvé un écho dans des projets variés, dont la série Netflix « The EDDY », où il a partagé la scène avec des artistes de renommée mondiale tels que John Legend, David Murray, et Didier Lockwood.

Après un passage à Madrid, au cours duquel il a collaboré avec des artistes tels qu’Alba Molina, Andreas Lutz, et Ogun Afrobeat, Damián Nueva a élu domicile à Paris. Récemment, il a dévoilé son premier album solo, « Orisun », une création qui, en langue yoruba, symbolise la source et le destin. Cet opus captivant est une chronique sonore de onze années de vie en dehors de Cuba, une exploration musicale imprégnée des pays et des cultures qu’il a découverts au fil de son parcours. « Orisun » offre une expérience immersive, une invitation à voyager entre la Havane natale de Damián et les influences éclectiques qui ont marqué sa carrière et son identité musicale. Ce premier album révèle l’âme et le destin de Damián Nueva, établissant son statut éminent dans le monde de la musique contemporaine.

Vendredi 1er décembre / 19h30
Wilfried Bédacier & Kareen Guiock Thuram 
Tropiques-Atrium
Une Odyssée Musicale aux Couleurs de la Caraïbe
Le New Morning, le temple du jazz parisien de la rue des Petites Écuries, a récemment vibré aux rythmes envoûtants du batteur martiniquais Wilfried Bédacier. Après ce passage réussi, l’artiste nous emmène dans un voyage musical captivant à travers son premier album solo, intitulé « My Self ».

Cet opus, fruit de la passion et de l’audace de Wilfried Bédacier, se présente comme un cadeau entre swing et fraîcheur, un reflet authentique de la riche diversité musicale de la Martinique. Dans une déclaration passionnée, le musicien affirme que sa musique est « une musique de partage, une musique d’union, une musique d’amour, faite d’influences, d’innovations et de fusion ».

« My Self » est bien plus qu’un simple album, c’est un défi instrumental brillamment relevé. Composé de neuf titres, dont « Kannajazz », « Yabel », « Foly Kariy », et « Chouval blues », l’album dévoile une palette sonore originale où les rythmes caribéens rencontrent le jazz effervescent. Wilfried Bédacier fait swinguer avec élégance et passion chaque composition, démontrant son amour pour la diversité musicale qui a rythmé sa vie de musicien.

L’artiste, véritable virtuose derrière les tambours, partage son plaisir avec le public. Sur scène, il incarne la maturité, l’équilibre, et la force nécessaires pour rendre hommage à son public fidèle, sublimer le patrimoine musical de la Caraïbe, et célébrer les racines de la Martinique.

« My Self » n’est pas seulement un album à écouter, mais une expérience musicale qui transporte l’auditeur dans des ballades envoûtantes et des improvisations éblouissantes. Wilfried Bédacier offre un voyage sonore qui rompt avec la monotonie quotidienne, dévoilant son identité musicale en parfaite harmonie avec lui-même.

Ainsi, ce batteur émérite, considéré comme l’un des meilleurs du bassin caribéen, laisse une empreinte indélébile dans le paysage musical avec « My Self ». L’album témoigne de la passion, du talent, et de l’attachement profond de Wilfried Bédacier à ses racines caribéennes. En somme, une odyssée musicale incontournable qui résonne au-delà des frontières, invitant chacun à découvrir l’univers captivant de ce virtuose des tambours.

Kareen Guiock Thuram 

Une Plongée dans la Polyvalence et la Passion

Kareen Guiock Thuram, née le 2 octobre 1977, incarne la polyvalence à la française en tant que journaliste, présentatrice, chroniqueuse, rédactrice en chef, et même auteure-compositrice-interprète. Son parcours professionnel, ancré dans le paysage médiatique français, se dessine avec une diversité captivante.

Originaire de Champigny-sur-Marne, Kareen a passé une adolescence marquante en Guyane avant de poursuivre ses études et d’obtenir une maîtrise en philosophie. Sa carrière médiatique débute avec la rédaction en chef de Koktel Magazine de 1996 à 1998, puis elle devient chroniqueuse et assistante de production pour l’émission Couleurs tropicales sur RFI de 1998 à 1999.

C’est sur les ondes d’Autoroute FM que Kareen Guiock se fait entendre de 2000 à 2003 en présentant les Flash Actu Info Trafic. Elle devient ensuite une figure incontournable de M6 Turbo, exerçant non seulement en tant que chroniqueuse mais également en intégrant la rédaction de l’émission. Pionnière, elle est la seule femme à exercer dans cette rédaction.

Le parcours de Kareen Guiock se diversifie avec des contributions à l’émission Tendances Ô sur France Ô en 2005 et à la présentation d’une émission de radio libre intitulée « Laisse parler les gens » sur Tropiques FM de 2007 à 2010. En 2010, elle rejoint les journaux télévisés de M6 pour la chronique « Expliquez-nous ». Son implication la conduit à remplacer Xavier de Moulins à la présentation du journal du soir sur M6 en 2011.

Touche-à-tout, elle s’engage également dans des activités caritatives en devenant ambassadrice de l’Association pour l’information et la prévention de la drépanocytose (A.P.I.P.D.) en 2012. Elle présente l’émission « La plus belle région de France » sur M6 en 2014 et participe au Rallye Aïcha des Gazelles en 2012, affirmant ainsi sa polyvalence.

L’année 2023 marque un tournant dans la vie de Kareen Guiock Thuram. Annonçant une pause dans ses activités de présentatrice sur M6, elle se consacre pleinement à la musique et sort un album dédié à la légendaire chanteuse Nina Simone, intitulé « Nina ». Son retour à l’antenne coïncide avec sa nomination à la présentation du magazine « 66 minutes » le dimanche soir à partir de la rentrée 2023.

Au-delà de sa carrière médiatique, Kareen Guiock Thuram est également une artiste aux talents multiples. En tant qu’auteur-compositeur-interprète, elle a collaboré avec plusieurs artistes, devenant une voix marquante dans le paysage musical français. Son engagement artistique est salué par son public, et sa récente incursion au cinéma dans le film « Tout simplement noir » témoigne de sa présence diversifiée dans le monde du divertissement.

La vie personnelle de Kareen Guiock Thuram s’entrelace avec le monde du sport grâce à son mariage avec l’ancien footballeur international Lilian Thuram en 2021. Leur union témoigne d’une complicité exceptionnelle, notamment avec le soutien inconditionnel de Lilian Thuram dans les projets professionnels et musicaux de sa femme.

En résumé, Kareen Guiock Thuram incarne la passion, la polyvalence, et la détermination. Son parcours professionnel riche et varié, allié à son engagement musical et à sa vie de famille épanouissante, fait d’elle une figure emblématique qui continue d’inspirer et de captiver le public français.

Samedi 2 décembre à 19h30 
Manou Gallo & Keziah Jones
Tropiques-Atrium

Manou Gallo, née le 31 août 1972 à Divo, une localité centre-ouest de la Côte d’Ivoire, est une bassiste, multi-instrumentiste, chanteuse et danseuse ivoirienne. Élevée par sa grand-mère, elle démontre dès son plus jeune âge son autonomie et sa passion pour la musique. À l’âge de 12 ans, elle fait ses débuts sur scène avec le groupe Woya, initié par Marcellin Yacé, une expérience marquante qui la propulse hors de sa ville natale.

Au fil des années avec le groupe Woya, qui connaît un succès retentissant en Afrique de l’Ouest, Manou Gallo accumule des expériences musicales variées. Après la dissolution du groupe, elle rejoint Marcellin Yacé à Abidjan, où elle se familiarise avec la basse et les prises de son dans son studio pendant trois ans. Sa rencontre avec Michel De Bock, tour manager des Zap Mama, change le cours de sa carrière. Recrutée par le groupe belge, Manou Gallo s’installe en Europe en 1997.

Depuis lors, elle parcourt le monde aux côtés des Zap Mama, explorant la diversité culturelle et musicale de l’Europe. En 2001, Manou franchit une nouvelle étape en créant son propre groupe, Le Djiboi, avec lequel elle souhaite répandre la musique de sa ville natale, Divo. Elle sort son premier album, « Dida », en 2005, suivi de « Manou Gallo » en 2007.

Manou Gallo, artiste aux influences diverses, interprète ses compositions en langue dida, en anglais et en français. Son timbre vocal unique et ses paroles engagées créent une musique chaleureuse et émouvante. Nominée dans la catégorie Meilleure Artiste Africaine de la Diaspora aux TAMANI / Trophées de la Musique du Mali, elle marque sa présence sur la scène musicale mondiale.

En plus de sa carrière avec les Zap Mama, Manou Gallo collabore avec des artistes renommés tels que Manu Dibango, Mamady Keita, Wyclef Jean, Marcus Miller et Lucas van Meerwijk. En 2009, elle remporte le MAMA Award (MTV Africa) en tant que meilleure artiste de la Côte d’Ivoire. Forbes Afrika la classe parmi les dix meilleurs bassistes africains en 2013, faisant d’elle la seule femme de cette sélection.

Femme leader de la musique afro-européenne, Manou Gallo dirige ses propres groupes depuis 2003, dont le Manou Gallo Women Band, Groove Orchestra, Acoustic Africa et Music Machine. Sa présence scénique impressionnante et sa technique exceptionnelle en font une artiste incontournable de la scène musicale contemporaine, célébrant la diversité des sons et des rythmes qui ont façonné son parcours depuis sa jeunesse à Divo.

Keziah Jones

Keziah Jones, de son vrai nom Olufemi Sanyaolu, est un chanteur, compositeur et guitariste nigérian, né à Lagos le 10 janvier 1968. Issu d’une famille prestigieuse de Lagos, son père, une figure influente dans la tribu yoruba, était autrefois conseiller à la guerre et a connu le succès en créant une société d’électronique. Keziah, qui porte le prénom Olufemi signifiant « le préféré de Dieu » en yoruba, a grandi en Angleterre où il a commencé à jouer du piano à 13 ans avant de se tourner vers la guitare à l’âge de 16 ans.

Sa carrière musicale débute de manière atypique sur une terrasse de café parisien en 1989, où il est repéré par Philippe Cohen Solal, futur membre fondateur du Gotan Project. Influencé par des musiciens emblématiques tels que Fela, Jimi Hendrix et Prince, Keziah signe en 1992 l’album « Blufunk Is A Fact! » qui connaît un succès mondial avec le single « Rhythm is Love ». Malgré des albums moins médiatisés dans les années suivantes, sa carrière prend un nouvel élan en 2003 avec la sortie de « Black Orpheus ».

Passionné par ses racines nigérianes, il sort l’album « Nigerian Wood » en 2008 et organise des concerts surprises dans le métro parisien. Son sixième album, « Captain Rugged », voit le jour en janvier 2014. Keziah Jones a également des projets ambitieux, dont la création d’un festival de musique Paris-Lagos et la promotion de son style musical unique, le blufunk, à travers la pédagogie.

Au-delà de sa carrière musicale, Keziah Jones se distingue par sa personnalité et son style flamboyant, influençant même le monde de la mode. Il envisage de créer une école de musique et partage ses connaissances en enseignant le blufunk via des vidéos en ligne. Sur le plan personnel, marié à la journaliste Hauwa Mukan depuis le 14 janvier 2012, Keziah Jones continue d’explorer de nouveaux horizons musicaux et artistiques, laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale mondiale.

Récapitulatif du programme avec le lieu, le prix des billets etc.

Les concerts et le cinéma se jouent à Tropiques Atrium, à Fort-de-France Contact : 0596 70 79 29
Les concerts de dimanche 26 novembre se jouent au CDST, à Saint-Pierre
Concerts des mardi 28 et mercredi 29 à 19h : Jazz & saveurs – Jazz’n Food se passeront à La Terrasse de Tropiques Atrium – Version Club pour savourer en musique des créations originales de tapas aux saveurs locales avec Gangan Nikwa Tarif comprenant concert et restauration : 35 € Attention places limitées
Les soirs de concerts : Kolé Dé avec le chef Ch.Counali & J.-P. Crampont, l’artisan culinaire, à la Cafétéria de Tropiques Atrium

Jeudi 23 novembre

Ciné Jazz – Tarif : 7€ (par film) 18h : Cantos que inundan el rio 20h : Jazz on a Summer’s Day

Vendredi 24 novembre à 19h30

Sixun – Tarif : 35€ Basse : Michel Alibo, claviers : Jean-Pierre Como, saxophones : Alain Debiossat, percussions : Stéphane Edouard, batterie : Paco Séry, guitare : Louis Winsberg

Samedi 25 novembre à 19h30

Tarif 30 € pour les deux concerts
* Mohamed Najem Quartet Clarinettiste, Ney, composition : Mohamed Najem, piano : Clément Prioul, contrebasse : Arthur Henn Batterie : Baptiste Castets
* Laurent Maur (Harmonica chromatique) Quartet Feat Mario Canonge (piano), contrebasse : Samuel F’hima, batterie : Curtis Efoua Ela

Dimanche 26 novembre à 17 heures
Au CDST de Saint-Pierre Tarif : 25€ (pour les deux concerts)
* Rodolphe Lauretta (saxophones, flûte, synthé) –
Kréolia – Feat Napoleon Maddox (rap, beatbox, poésie, basse, moog : Emmanuel Camy, piano, synthés : Cong Minh Pham, batterie, samples : Tilo Bertholo, trompette : Olivier Laisney
* David Walters (chant, guitare, percussions), claviers : Xavier Belin, batterie, chant, percussions : Andy Beralt Cateloo

Lundi 27novembre

Ciné Jazz – Tarif : 7€ (par séance) 18h : Nothing but a man 20h : Cesária Évora, la diva aux pieds nus

Mardi 28 et mercredi 29 à 19 heures Jazz & saveurs – Jazz’n Food à La Terrasse (Tropiques Atrium) – Version Club pour savourer en musique de succulentes et originales créations – Dégustation : tapas aux saveurs locales et innovantes avec Gangan Nikwa – Tarif (restauration comprise) : 35€ Attention places limitées
* Mardi 28 : Kélia Paulin – piano : Elysée Domergue, percussions : Daniel Dantin
* Mercredi 29 à 19h : Guy-Marc Vadeleux GMX – saxo, flûte : Max Télèphe – percussions : Daniel Dantin

Jeudi 30 novembre à 19h30

Tarif : 30€ (pour les 2 concerts)
* Hervé Martiny (basse), batterie : José Zébina, piano : Elysée Domergue, saxophone : Antoine « John » Mathieu * Damian Nueva (contrebasse, basse), guitare électrique : Mathias di Giusto, batterie : Yoann Danier, saxophone alto : Carlos Mejias, percussions : Abraham Mansfarroll

Vendredi 1 er décembre à 19h30 
Tarif : 35 € (pour les 2 concerts)
* Wilfried Bédacier (batterie), piano : Maher Beauroy , saxophone : Jean-Philippe Meyniac, percussions : Micky Télèphe, basse : Jérémie Hillion
* Kareen Guiock-Thuram pour Nina Tribute to Nina Simone Piano : Kevin Jubert, basse : Rody Cereyon, batterie : Yoann Danier

Samedi 2 décembre à 19h30 

Tarif : 35€ (pour les 2 concerts)
* Manou Gallo (basse, chant), batterie : Cédric Marvel, guitare : Yannick Werther, piano, claviers : Norman Peplow, saxophone : Gaspard Giersé, trompette : Michel Paré
* Keziah Jones (chant, guitare), batterie, chant : Josh « McNasty » Mckenzie, basse : Alex « Beanz » Miller

Les soirs de concerts : Kolé Dé avec le chef Ch. Counali & J.-P. Crampont, l’artisan culinaire à la Cafétéria de Tropiques

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