« Lolita », un film de Stanley Kubrick

Lundi 23 septembre 2019 à 20h 50 sur France 5

Avec James Mason, Sue Lyon, Peter Sellers
Genres Drame, Romance
Nationalités britannique, américain
Date de reprise 28 janvier 2009 (2h 33min)
Date de sortie 14 novembre 1962 (2h 33min)

Adaptation du roman éponyme de Vladimir Nabokov publié en 1955, Lolita est un film britannique-américain de Stanley Kubrick.
Synopsis :
Humbert Humbert, professeur de littérature française, cherche à louer une chambre pour l’été dans le New Hampshire. À cette occasion, il se présente chez Charlotte Haze, une veuve en mal d’amour qui, jouant les enjôleuses et les érudites, lui fait visiter sa maison et lui vante tous les avantages de la chambre à louer. C’est uniquement parce qu’il découvre l’existence de la jeune fille de Charlotte, Dolorès (surnommée « Lolita »), dont il tombe amoureux et pour rester auprès d’elle qu’Humbert louera la chambre puis épousera la mère. Lorsque Charlotte apprend la vérité, elle quitte précipitamment sa maison sous le coup de l’émotion et meurt accidentellement en se faisant écraser par une voiture. Humbert, « beau-père » de Lolita, est son tuteur légal. Leurs amours, d’abord platoniques, deviennent passionnées…

Controverses :
Kubrick avait anticipé les controverses, en prenant plusieurs précautions préalables, notamment dans le choix de l’actrice. Il lui donne l’âge de 16 ans et choisit une actrice du même âge, alors que la Lolita du roman en a 12. La violence de certaines scènes est atténuée, etc.

Malgré cela, à sa sortie, le film fait scandale dans les milieux puritains. Ayant dû couper plusieurs scènes à cause de la censure, Kubrick déclarera plus tard que s’il avait su, il n’aurait pas tourné le film.

Le film a ses détracteurs, lui reprochant notamment d’avoir « trahi » l’esprit du roman de Nabokov (même s’il a lui-même participé à l’adaptation). Mais pour beaucoup, il révèle la vraie nature du roman et présente un conte moral plutôt qu’un « film sur la dépravation » à travers trois destins tragiques, et un seul acceptable ; celui de l’héroïne-titre.

Bien que « Lolita » soit devenue depuis un nom commun évoquant une adolescente perverse et séductrice, celle qui a amené trois personnes à leur perte n’aspire qu’à une vie simple et révèle son admiration pour la bonté, dont son mari est une incarnation presque trop parfaite.

La presse en parle:
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