Les noces… (de Figaro), m.e.s. Hervé-Claude Ilin

Vendredi 3 mars – 19h30 / Tropiques-Atrium – Salle Aimé Césaire
Opéra/Musique Cie Opéra clandestin

Mise en scène : Hervé-Claude Ilin
Adaptation :
 Colin Fraigneau
Arrangements : 
Jean-Baptiste Cougoul
Piano : 
Jeanne Vallée
Violon : 
Aramis Monroy
Violoncelle :
 Sabine Balasse

Suzanne : Sonia Menen
Figaro : 
Rajiv Cerezo Chugani
Le Comte : 
Jean-Fernand Setti
La Comtesse : 
Lucie Emeraude
Cherubino : 
Sophie de Guerry
Antonio/Basilio : 
Guillaume Figiel-Delpech

Spectacle surtitré en français

Ce sont les noces clandestines de Figaro et Susanne, et celles du théâtre et de l’opéra : une adaptation qui a pour ambition de marier l’opéra avec son texte d’origine, deux éclairs de génies fous : Mozart et Beaumarchais.

En l’espace d’une folle journée, les masques tombent, et chaque personnage, sur le ring, révèle son (véritable ?) visage. Les pistes alors se brouillent… Sont-ce les noces de Figaro, ou celles de Suzanne ? Le Comte est-il vraiment maître, la Comtesse tient-elle les ficelles ? Le page Cherubino est-il l’innocence ou le mal en puissance ? Basilio et Antonio, rebelles ou dociles ?

Dans cette version actualisée, où l’on rit franchement, le Comte nous rappelle ces hommes de pouvoir et de luxe qui ne doutent de rien, et la Comtesse est une femme qui vit difficilement la décadence qui la guette, face au couple antagoniste Susanna-Figaro.

La direction d’acteurs d’Hervé-Claude Ilin, vive, insolente, aussi impétueuse que gracieuse, entraîne chaque artiste à découvrir son personnage dans sa vérité. L’histoire nous frappe sans cesse de son actualité. Si le langage est celui de Beaumarchais, les mots, les gestes, les regards, sont ceux d’aujourd’hui. Les sentiments, les nôtres.

Les Noces… (de Figaro), c’est l’œuvre réduite pour six comédiens-chanteurs et un ensemble piano-violon-violoncelle, dans une mise en scène délirante, virtuose et poétique.

La presse en parle :

La Dépêche par la Rédaction

. Grâce à une mise en scène signée Hervé-Claude Ilin, délirante, virtuose et poétique, la jeune équipe de six comédiens-chanteurs et un pianiste est fin prête à vous emmener loin, loin. dans le monde de l’opéra. Imaginez un Downton Abbey aux allures d’un vaudeville moderne, truffé d’embûches, de tendresse et d’échappées-belles… De sages jeunes filles se jouant du cadre imposé, d’élégantes âmes brûlant d’un feu révolutionnaire : servants ou valets, jeunes couples ou vieux amants sont tous des cœurs qui jouent à se défier et à se (re) conquérir. 

Le Point par la Rédaction

[…]se déroule une action dramatique intense, accompagnée d’imbroglios parfois les plus comiques où la passion, la tendresse, le désir et la jalousie se résolvent dans un bouquet final de voix entrelacées où triomphe la fidélité.

L’orchestre, dirigé par Philippe Jordan, tour à tour lyrique, émouvant, solennel, contribue, comme le voulait Mozart, à l’intensité de la progression dramatique.