« La tendre indifférence du monde », un film de Adilkhan Yerzhanov

Avec Dinara Baktybaeva, Kuandyk Dussenbaev, Kulzhamiya Belzhanova
Titre original Laskovoe Bezrazlichie Mira
24 octobre 2018 / 1h 39min / Drame

Synopsis :
La belle Saltanat et son chevalier servant Kuandyk sont amis depuis l’enfance. Criblée de dettes, la famille de Saltanat l’envoie dans la grande ville où elle est promise à un riche mariage. Escortée par Kuandyk qui veille sur elle, Saltanat quitte son village pour l’inconnu. Les deux jeunes gens se trouvent entraînés malgré eux dans une suite d’événements cruels et tentent d’y résister de toutes les façons possibles.

La Presse en parle :

L’Humanité par Dominique Widemann
Un film-poème d’une grande beauté dresse ses tableaux vivants contre une société en cruel délitement avec un duo d’acteurs à la hauteur du propos.

Bande à part par Isabelle Danel
Ils partent à la ville et découvrent la vilenie du monde. Cette fable sur la pureté distille des plans d’une beauté renversante.

Cahiers du Cinéma par Cyril Béghin
Le film prend consistance dans l’éclat du jour, (…), résolvant l’équation entre primitivisme et impressionnisme par un romantisme aussi noir qu’il est écrasé de lumière – une échappée poétique qui en dit plus long que toutes les analyses politiques.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Pessimiste, le film n’en demeure pas moins baigné d’une lumière solaire qu’illumine la très belle Dinara Baktybayeva, comme pour nuancer une noirceur profonde.

La Croix par Céline Rouden
Le jeune cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov, 36 ans, signe une fable tendre et absurde d’une grande beauté formelle sur la pureté de l’amour face à la corruption du monde.

Le Figaro par La Rédaction
Noir mais très beau.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
On sort bouleversé d’un récit romanesque, poétique, tragique mais non dénué de fantaisie, où les deux héros répondent par leur candeur et leur complicité à une société brutale et corrompue.

Le Monde par Clarisse Fabre
Adilkhan Yerzhanov suit la route tragique d’un tandem burlesque et délicat.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Un film qui instille une paix née de la beauté des images. Retenez le nom d’Adilkhan Yerzhanov. On reparlera de lui.

Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Un film de grande beauté. Comme chez Mizoguchi, la beauté formelle sert à montrer la beauté et la cruauté de ce qui est filmé. La composition des plans et le jeu des acteurs magnifient la confrontation entre un mafieux et une jeune femme chargée de sauver les siens.

Paris Match par Yannick Vely
Le réalisateur kazakh Adilkhan Yerzhanov signe un film magnifique sur le plan pictural, une tragédie kazakh qui met en lumière la corruption qui gangrène notre monde.

Positif par Eithne O’Neill
En sus d’une luminosité visuelle, une leçon joyeuse et universelle.