« Fremont », un film de Babak Jalali

Vendredi 9 février à 14h à Madiana

Par Carolina Cavalli, Babak Jalali
Avec Anaita Wali Zada, Hilda Schmelling, Avis See-tho
6 décembre 2023 en salle | 1h 28min | Drame

Synopsis
Donya, jeune réfu­giée afghane de 20 ans, tra­vaille pour une fabrique de for­tune cookies à San Fran­cis­co. Ancienne tra­duc­trice pour l’armée amé­ri­caine en Afgha­nis­tan, elle a du mal à dor­mir et se sent seule. Sa rou­tine est bou­le­ver­sée lorsque son patron lui confie la rédac­tion des mes­sages et pré­dic­tions. Son désir s’éveille et elle décide d’envoyer un mes­sage spé­cial dans un des bis­cuits en lais­sant le des­tin agir…

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Cette réflexion sur la vie et le besoin de trouver sa place dans la société dégage un charme aussi persuasif que celui de son héroïne. On est content d’être passé par le quartier de Fremont.

Culturopoing.com par Emmanuel Le Gagne
« Fremont » dresse le portrait touchant, subtil et réjouissant d’une jeune femme mutique et douce, qui sans être atteint d’un stress post-traumatique, ne parvient pas à trouver le sommeil […] dans une atmosphère poétique un peu idyllique, hors de tout réalisme malgré un contexte pesant.

Le Monde par V. Cau.
Bien que routinière, la vie de Donya croise une galerie de personnages plus ou moins loufoques, sujets aux névroses, un vague à l’âme dont il est préférable de rire plutôt que de pleurer. Toute la politesse de Babak Jalali.

Les Fiches du Cinéma par Amélie Leray
Primé à Deauville, « Fremont » puise sa force dans la maîtrise de sa mise en scène, qui parvient à sublimer l’intime. Une réussite.

Les Inrockuptibles par Arnaud Hallet
“Fremont” parvient peu à peu, jusqu’à son dernier tiers renversant de beauté, à trouver un équilibre à la croisée des chemins entre Aki Kaurismäki et les premiers Jim Jarmusch. La mélancolie infusée y est jumelée d’une volonté positive : être paumée n’est pas si grave, ou en tout cas pas une fatalité.

Libération par Sandra Onana
Babak Jalali […] réussi[t] un film de son époque en noir et blanc, charmant et laconique, en ménageant des variations de tons sur une gamme minimaliste.

Marie Claire par Emily Barnett
Trésor du cinéma indé américain, le film le plus original et kaurismakien à voir en cette fin d’année.

Transfuge par Serge Kaganski
Avec cette délicieuse mélancomédie, le cinéaste anglais d’origine iranienne Babak Jalali prouve qu’il est possible de faire du cinéma politique sans pesanteur idéologique, du cinéma moral sans moralisme, du cinéma émouvant sans pathos, du cinéma humoristique sans rire gras.

Télérama par Augustin Pietron-Locatelli
Poignant, Fremont est un film sans étreintes mais toujours en quête d’amour, ou en tout cas, de sens et d’attachement.

Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Si l’intrigue frôle le pittoresque, le film convainc par sa peinture d’une communauté multiculturelle où se côtoient des Américains et des immigrés afghans et chinois.