Foyal Zouk : Initiation à la Danse Traditionnelle

Samedi 17 août 2019 de 19 heures à 01 heure du matin

L’Association Culturelle les Amis de l’Ouverture propose un espace de découverte, de démonstration, de sensibilisation, d’initiation et d’expression des danses traditionnelles autour du patrimoine musical et chorégraphique de la Martinique ( Dansé bal et kalennda bèlè)
Tous les Mercredis et Samedis du mois d’août 2019 sur le Bord de mer (Malecon) de 19h à 01h00

Lire aussi : Martinique : Bèlè d’hier et d’aujourd’hui par François Bensignor

Venez nombreux, entre amis ou en famille partager ce moment de convivialité dans la plus grande discothèque à ciel ouvert de Martinique
Sous réserve de conditions météorologiques le permettant

La Biguine
La Biguine est un genre de musique traditionnelle antillaise, que l’on peut diviser en deux types:

la bidgin bélè ou biguine à tambour – remontant à la danse bélè esclave et caractérisée par l’utilisation des tambours bélè et des baguettes rythmiques tibwa, ainsi que par la musique « appel et réponse », des voix de nez et des improvisations instrumentales en solo; elle trouve ses racines dans les danses rituelles d’Afrique de l’ouest, bien que les éléments rituels n’aient pas survécu dans la biguine haïtienne ;
la biguine orchestrée – est originaire de la Guadeloupe et non de la Martinique (en revanche, la mazouk est bien martiniquaise, musique métisse qui descend de la mazurka et très peu jouée à la Guadeloupe). Remonte au xviiie siècle ; elle est fortement influencée par la musique française bien que les paroles soient généralement en créole.
Ayant évolué à partir de la musique française à cordes, la biguine a gagné la métropole française dans les années 1920. Des vedettes comme Alexandre Stellio et Sam Castendet sont vite devenues populaires. Son succès dans d’autres pays s’est rapidement estompé, mais elle a gardé une grande vivacité dans la musique populaire à la Martinique jusqu’à ce que le compas haïtien l’eponge un peu dans les années 1950 et que des artistes de mini-jazz comme Les Gentlemen et Les Vikings de Guadeloupe deviennent populaires à la fin des années 1960. Dans la dernière partie du xxe siècle, des musiciens de biguine comme le virtuose de la clarinette Michel Godzom ont aidé à révolutionner le genre. La Biguine moderne, forme pop de cette musique, a remporté quelques succès pop à la Martinique, particulièrement des artistes comme Kali, qui combine ce genre avec le reggae.

Dans les siècles à venir on aura le même problème avec le Gwo ka… certains qui se reconnaîtront diront qu’il a pris naissance à Fort de France et feront même un film.

Mazurka
La Mazurka piquée
Mazurka piquee : musique et danse des vacances en Martinique
La Mazurka est un bon exemple de musique et de danse traditionnelle élégante et rythmée qui participe au charme si particulier de la Martinique.
De la Mazurka de Chopin à la Mazurka piquée
Elle est une composante de la musique et des danses traditionnelles de la Martinique, appartenant aux musiques dites de « Saint-Pierre_(Martinique) », du nom de cette ville, ancienne capitale de la Martinique. Selon les terroirs, les pas diffèrent. Autrefois, les airs étaient assez uniformes, mais les musiciens folks varient le répertoire et elle est devenue une danse assez fluide permettant de nombreuses variantes (bercement, suspension, tourné, etc.). La mazurka se danse généralement sur 12 temps (deux fois six temps – deux fois un pas de mazurka et trois petits pas) mais il existe des variantes à neuf temps (un « balancement » est rajouté comme dans la valse à 5 temps).

Le Bélé
Musique Bélé, danse bélé, Martinique
Intimement lié à l’abolition de l’esclavage, le Bèlè ou Bélé est une musique rythmée par le tambour, à l’origine un tonneau de rhum recouvert d’une peau tendue, autant qu’une danse, voir un mode de vie puisqu’il existe un Bélé de travail et un Bélé de divertissement.
Le Bélé de la Martinique

Le bèlè est une pratique musico-chorégraphique de Martinique qui mêle chant, musique, danse et conte.

Sur son apparition en Martinique, deux hypothèses sont émises :

il est issu des affres de l’esclavage bien avant le marronnage et aurait subi différentes mutations au cours des siècles ;
il serait l’héritage laissé par les Marrons en fuite qui ont élu domicile dans les mornes loin des plantations martiniquaises.
Ces hypothèses sont l’objet de travaux de recherche.

C’est une tradition codifiée empreinte de syncrétisme, avec un contexte rituel sociétal important.

Le « Bélè » voit ses lettres de noblesse avec Eugène Mona et « Ti Emile » (Emile Casérus), mais aussi Dédé Saint Prix, mais aussi Ti Raoul (Raoul Grivalliers).

Sources : Wikipedia