Festival de Cannes 2023: six réalisatrices en compétition, un record

La française Justine Triet fait partie des six réalistrices en lice pour la Palme d’Or lors de la 76e édition du Festival de Cannes.
La française Justine Triet fait partie des six réalistrices en lice pour la Palme d’Or lors de la 76e édition du Festival de Cannes. (Photo Ian Langsdon/EPA-EFE)
Six réalisatrices seront en lice pour la Palme d’or lors de la 76e édition du Festival de Cannes qui doit se tenir du 16 au 27 mai 2023 sur la Croisette, un record dans l’histoire du Festival, selon la liste dévoilée ce jeudi 13 avril par le délégué général du Festival Thierry Frémaux.

Parmi ces six réalisatrices en lice pour la Palme d’or lors de la 76e édition du Festival de Cannes, deux Françaises : les réalisatrices Catherine Breillat et Justine Triet.

Dix ans après son dernier film « Abus de faiblesse », basé sur son roman autobiographique éponyme, la réalisatrice d’« Une vieille maîtresse » retrouvera la Croisette avec l’histoire d’une mère de famille dont la vie bascule suite à une liaison avec son beau-fils.

Habituée de Cannes, Justine Triet est de retour en compétition après « Sibyl » en 2019. Son quatrième long-métrage raconte l’histoire une femme accusée du meurtre de son mari, avec dans le rôle-titre l’Allemande Sandra Hüller qui avait conquis la croisette en 2016 avec « Toni Erdmann ».

À noter également la présence d’une jeune cinéaste sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, qui y présentera son premier film, et de la Tunisienne Kaouther Ben Hania dont le précédent film avait été présenté dans la section « Un certain regard » du festival en 2017.

Parmi les autres cinéastes en lice pour la Palme d’or, l’Autrichienne Jessica Hausner, membre du jury en 2021, et l’Italienne Alice Rohrwacher, membre du jury de Cannes en 2019. Elles seront en compétition avec des « vétérans » du 7e art parmi lesquels le Britannique Ken Loach et l’Américain Wes Anderson.

Le film qui ouvrira le festival, « Jeanne du Barry » (hors compétition), est également réalisé par une femme : la Française Maïwenn.

Dans l’histoire du festival, seules deux réalisatrices ont remporté la distinction suprême : la Française Julia Ducournau en 2021 pour « Titane » et la Néo-Zélandaise Jane Campion en 1993 pour « La leçon de piano ».

Source : AFP / Le Télégramme