Colombie : le Parlement ratifie un accord environnemental latino-américain

L’antenne de WWF à Bogota salue une « victoire pour la protection des responsables écologistes, pour la nature et pour les territoires ». Le Parlement de Colombie, l’un des pays les plus dangereux pour les défenseurs de l’environnement, a ratifié lundi 10 octobre l’accord d’Escazu, premier traité environnemental d’Amérique latine.

L’ancien président Ivan Duque avait paraphé cet accord en 2019 mais le corps législatif a attendu trois ans pour le ratifier. Cette ratification intervient deux mois après l’élection de Gustavo Petro, le premier président de gauche du pays. Le chef de l’Etat colombien a d’ailleurs salué cette avancée sur Twitter.

Ha sido aprobado como ley el tratado internacional de Escazú, que busca proteger el medio ambiente y las y los ambientalistas.

Felicitaciones al Congreso y a la sociedad colombiana.

Gustavo Petro (@petrogustavo) October 11, 2022

Protéger les militants et les indigènes

Adopté par 24 pays de la région, dont le Brésil, l’accord d’Escazu a été promulgué en avril 2021 après avoir été ratifié par 12 d’entre eux : Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bolivie, Equateur, Guyana, Mexique, Nicaragua, Panama, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie et Uruguay.

Ce texte est le premier au monde à introduire des dispositions pour protéger les droits des défenseurs de l’environnement, cibles de nombreux assassinats en Amérique latine. Il permet en outre aux personnes et aux communautés d’être informées et entendues dans les processus décisionnels qui affectent leurs vies et leurs territoires.

Source : AFP / Msn.com

Illustration : C’est au cap de la Vela que le premier Espagnol, Alonso de Ojeda, découvre les côtes de la Colombie, en 1499.