— Par Emilien Urbach —
Une citoyenne solidaire des réfugiés bloqués à la frontière franco-italienne comparaît aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Grasse pour avoir transporté dans son véhicule deux jeunes Érythréens. Des militants venus de toute la France viennent témoigner de leur solidarité.
Elle a voulu aider deux jeunes réfugiés. Elle doit en répondre devant la justice ! À 72 ans, Claire, maître de conférences à la retraite, comparaît aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Grasse. Sa faute ? Avoir transporté dans son véhicule deux jeunes Érythréens, de la gare de Nice jusqu’à celle d’Antibes (Alpes-Maritimes), afin qu’ils puissent prendre le train. Un geste anodin qui lui vaut d’être poursuivie pour, selon l’acte d’accusation, avoir « facilité, par aide directe ou indirecte, l’entrée irrégulière, la circulation irrégulière, le séjour irrégulier de deux étrangers en France »… En clair, d’être un passeur.
L’affaire s’est déroulée le 13 juillet dernier. Avec une vingtaine d’autres personnes, Claire, qui milite à Habitat et citoyenneté, une association d’aide aux migrants en situation précaire, est venue à la gare de Nice prêter main-forte. Et constater surtout les irrégularités commises par les forces de l’ordre à l’encontre des réfugiés, depuis la fermeture de la frontière franco-italienne, le 9 juin.

Élections régionales en France les 6 et 13 décembre 2015. Comme prévu, le Front national (FN) a rempli la mission qui lui a été dévolue par le grand capital « français », si cette dénomination nationale a encore une signification sous le capitalisme mondialisé (1).
Incontestablement, les résultats du deuxième tour des élections à la CTM confirment le bouleversement qui affecte le champ politique martiniquais. De nombreuses leçons peuvent être tirées des chiffres mais le plus important, selon nous, est de nous interroger sur les perspectives qui s’ouvrent désormais pour notre pays.
Le vote pour la désignation des conseillers qui dirigeront la nouvelle Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) était incontestablement historique. D’abord parce qu’une évolution institutionnelle venait mettre fin à l’hérésie de la « Région Monodépartementale.» Ensuite parce que ces élections ont permis d’évaluer les mutations profondes qu’a connu le paysage politique martiniquais au cours de cette dernière décennie.
Je ne suis ni autonomiste ni indépendantiste , je n’irai donc pas voter, une nouvelle fois, le 13 Décembre prochain.
Les cris d’Orfraie, de vierge effarouchée de celles et ceux qui crient au scandale, à la tromperie, à la trahison devant l’alliance scellée au petit matin après quelques heures de marchandage entre « Ba Péyi-a an chans » et « Gran Sanblé » relèvent pour la plupart d’entre eux d’une méconnaissance du positionnement idéologique des deux compères. L’erreur consiste à croire qu’il s’agit là d’une union entre un « départementaliste » et un « indépendantiste » comme se plaît à la dénoncer une partie de la classe politique. L’uniforme départementaliste et l’uniforme indépendantisme ne sont que les oripeaux exhibés face au bon peuple pour masquer des accointances idéologiques autrement plus sérieuses. La croyance inébranlable dans les vertus de l’économie de marché est ce qui les cimente par delà les chamailleries apparentes.
En Outre-mer, les candidats sortants se positionnent plutôt bien avant le deuxième tour. La gauche domine largement les scrutins à l’exception de la Réunion.
La défaite du pouvoir vénézuélien aux élections législatives a pris des allures de déroute. Dimanche 6 décembre, au terme d’une journée électorale marquée par une très forte participation (74,25 %), l’opposition a emporté 99 des 167 sièges de l’Assemblée nationale monocamérale. Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), la formation de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) et de son successeur Nicolas Maduro, n’en conserve que 46. Vingt‐deux sièges sont encore en dispute, alors que 96 % des voix ont été comptabilisées. Selon la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena, les résultats définitifs devraient être annoncés dans les prochaines heures ou les prochains jours.
Je n’ai pas choisi Marcelin Nadeau contre Serge Letchimy, ni contre quiconque d’autre. Je ne pratique pas le culte de la personnalité. Je n’ai que respect, amitié et considération pour ces deux soldats de la cause Martiniquaise. Je n’ai aucune raison d’opposer ces deux hommes brillants, totalement engagés et dévoués à la cause de leur peuple. De même que je tiens dans la plus haute estime Garcin Malsa et Jean-Philippe Nilor, ainsi que tous ceux, toutes celles qui honorent le mandat qui leur a été confié. Certes, je partage avec Serge Letchimy une histoire personnelle qui doit beaucoup à l’extraordinaire lucidité politique d’Aimé Césaire. Mais l’Histoire ne regarde pas dans le rétroviseur et si le génie poétique de Césaire est inscrit à jamais au plus haut du patrimoine de l’humanité, son projet politique porte la marque de son temps : celui où il lui a fallu, contre tous les modèles importés, inventer un forme originale de décolonisation, tracer un chemin nôtre vers la Responsabilité et la Dignité. La mise en place de la CTM incarne la vision césairienne d’une forme d’autonomie qui n’absolve pas la France de ses responsabilités historiques vis-à-vis des descendants d’Africains déportés et esclavagisés sur notre terre.
La publication le 26 novembre 2015 par le grand journal parisien « Le Monde »
A l’approche de la Cop 21, 24 militants écologistes ont été placés en résidence surveillée au nom de l’état d’urgence. Après les interdictions de manifester, les mesures sécuritaires faisant suite aux attentats du 13 novembre touchent toujours plus le mouvement social et écologiste.
Je consacre mon temps à conduire des activités commerciales et je n’ai donc guère de légitimité pour évoquer un sujet à la fois grave et polémique pour certains. Cela dit, j’ai exercé localement des responsabilités syndicales qui m’ont instruit qu’il faut de temps en temps savoir prendre la parole pour mettre un sujet sur la table. Par conséquent, face au silence qui entoure la question des réfugiés – aucun des débats en cours pour la prochaine élection régionale ne l’a abordée -, je souhaite appeler l’attention sur ce sujet et inciter nos responsables politiques et publics à en débattre et à passer à l’action à l’échelon régional.



C’est par un communiqué que le ministère des Outremer l’a fait savoir hier soir. « Le décret déclarant l’état d’urgence, pris le 14 novembre pour 12 jours, a été pris pour contrer une menace immédiate qui concernait prioritairement l’hexagone. Au regard des récentes évolutions annoncées par le Président de la République pour répondre à la menace terroriste, le gouvernement a décidé d’étendre pour une durée de trois mois l’état d’urgence à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à Mayotte, à La Réunion ainsi qu’à Saint-Barthélemy et Saint-Martin ». . ( Quid du carnaval?)
Des tirs nourris, un centre-ville bouclé et survolé par un hélicoptère: un assaut policier d’ampleur mercredi à Saint-Denis, aux portes de Paris, a visé Abdelhamid Abaaoud, planificateur présumé des attentats qui ont fait 129 morts vendredi.
L’apologie du terrorisme en public peut mener directement à la prison ferme. C’est ce qui est arrivé dimanche à un Montpelliérain. Voici pourquoi.