Attentats parisiens : de nouvelles réactions

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Paris, 1983

Dany Laferrière à Paris – Première journée

Je marche
de jour comme de nuit
dans Paris
depuis si longtemps déjà
que je me demande
qui habite l’autre
toujours ému de savoir
qu’un poète nommé Villon
l’a fait avant moi
qu’un libérateur comme Bolivar
y a séjourné en dandy
que mon jeune voisin Jean de la rue Masson
a fêté son vingtième anniversaire jusqu’à l’aube
dans un bistro situé en face
d’une petite place faiblement éclairée.

J’aime savoir qu’il existe une ville
où les femmes aiment marcher de nuit
sans s’inquiéter des ombres et aussi parce qu’on y
trouve une station de métro avant la fatigue.
J’aime flâner dans une ville où les quartiers contrastés
fleurissent au bout de nos rêves.

J’aime m’arrêter à la terrasse des cafés pour
observer le ballet des serveurs.dany_laferriere_1983

J’aime écouter dans le métro les conversations
des jeunes filles qui racontent la soirée d’avant.
J’aime voir les jambes nues tout le long de l’été.
Cet art de vivre qu’aucune autre ville ne connaît
mieux que Paris.

Et que personne n’a mieux chanté que Villon et Aragon
ou cette jeune fille croisée boulevard Richard-Lenoir
qui s’est exclamée : « Je me suis cassé le talon mais je m’en
fous si c’est à Paris. »

Me voilà dans cette baignoire à lire, cette fois,
Paris est une fête d’Hemingway
tout en me disant qu’elle le sera toujours quoi qu’il arrive.

Dany Laferrière

Souvenir de Dany Laferrière, Montréal, 16 novembre 2015)

 

Mémoire d’encrier

Lettre ouverte – L’amour de l’autre, ce funambule

— Par Clément Bono —

« Je m’adresse ici à tout ce qu’il reste d’humain parmi l’horreur. Les faiseurs de peine, ces artificiers de la peur, ont voulu nous diviser. Alors je nous exhorte, 66 millions de Français et 7 milliards de citoyens du Monde, à nous associer tous ensemble pour ne pas oublier que les victimes, ainsi que les héros, du vendredi 13 sont morts ou blessés à notre place, parce qu’ils incarnaient une capitale de la joie et de l’amour. Des hommes et des femmes de dix-neuf nationalités ont payé de leur vie cette outrageuse offense qu’ils ont faite à l’humanité, cette indécente volonté de se rendre en terrasse pour profiter de la vie autour d’un verre. On ne leur aura pas laissé suffisamment de temps pour le faire. Ils fêtaient un anniversaire, se retrouvaient entre amis, voulaient chanter et danser jusqu’au bout de la nuit, avaient traversé la France pour deux heures de rock ou passaient devant un stade … Tout ça un vendredi soir.

*** « Ils ont voulu notre silence, ils n’auront eu qu’une minute », pouvait-on lire sur plusieurs pancartes en carton brandies le lundi 16 novembre 2015 parmi la foule, le lundi 16 novembre à 12h00. ***

Au frère Brahim Abdeslam, à Bilal Hadfi devant le Stade de France, à Omar Ismaïl Mostefaï et Samy Amimour au Bataclan, à votre « cerveau » Abdelhamid Abaaoud, à la voix du désastre Olivier Clain, à la lâcheté d’un fuyard Salah Abdeslam, à tous ceux que l’on n’a pas encore identifié, et à tous les autres à venir. Nous sommes 66 millions de Français à vous dire notre détermination. Notre détermination à ne pas avoir peur de vos exactions et de votre barbarie. Notre détermination à pointer du doigt vos « valeurs », qui n’en sont pas. Notre détermination à nous rappeler que huit – ou neuf – hommes de guerre n’y auront (presque) pas survécu. Vous êtes tout ce que l’humanité a fait de pire, vous êtes le paroxysme de la cruauté, soldats du néant. Vous, qui voulez mourir en martyrs, sachez que vous n’emporterez rien d’autre avec vous que la détestation et la haine. Ce n’est pas à coups de bombes que l’on détruit une République, ce n’est pas avec une arme que l’on fait taire le Monde.
A chaque instant qu’il nous sera donné de vivre, à tout âge et à toute heure de la vie, nous continuerons à sortir dans la rue, sourire aux lèvres, à boire en terrasse, des bières bien fraîches, à danser de concert, dans des salles de spectacle. Nous continuerons à aller au stade, en nous revendiquant de la Génération Bataclan.

*** Pour fuir la terreur et échapper à la mort, parce que nous ne sommes pas les seules victimes. ***

J’en appelle à l’intelligence et au discernement de ceux qui doivent apporter une solution durable à un problème déjà enraciné. Cessez donc de vous battre pour une région, car cette semaine, c’est le Monde qui souffre. Mettez vos ambitions de côté, humbles et dignes représentants d’un pays meurtri, et partez plutôt en campagne contre la barbarie et l’ignominie qui se trimballent dans nos rues.

A tous ceux qui voudraient désigner les immigrés comme responsables d’une situation dont ils ne le sont pas, et qui fonde même les raisons de leur départ vers une mort certaine : rappelez-vous que les événements du vendredi 13 novembre 2015 sont le lot du quotidien trop chargé de ces centaines d’hommes, de femmes et d’enfants qui s’échouent sur les côtes européennes. Les événements tragiques de Paris qui suscitent la compassion internationale, ont été perpétrés plusieurs dizaines de fois dans des quartiers populaires du Liban, à l’échelle de villages africains tout entiers, ou encore au sein des « frontières » autoproclamées d’Abou bakr el-Badghdadi. Ceux que nous appelons « les migrants » et qui sont avant tout des hommes, comme vous et moi, des hommes, des femmes et des enfants qui ont souffert trop longtemps pour accepter d’y rester, des hommes, des femmes et des enfants qui y ont assisté à leur façon, jour après jour, en apprenant à vivre avec la peur, au milieu des tirs et des explosions, ces hommes, ces femmes et ces enfants se sont battus toute une vie pour offrir à leur famille le ticket d’un voyage unique. Mais à quel prix, et vers quelle destination … Ces bateaux de misère bondés d’êtres humains et d’histoire lourde, naviguent vers une mort certaine. Quand périr en mer est la seule alternative pour échapper au crime et à la torture, comment voulez-vous obliger ces malheureux à souffrir plus longtemps ? Le bruit des bombes et des armes, l’odeur du sang qui coule, le goût amer du crime, les pleurs des mères à qui l’on a ravi des filles devenues esclaves aux côtés de barbares, et qui cherchent encore désespérément le corps d’un mari qu’elles ne reverront jamais, sont tout ce que le quotidien syrien et irakien sont parvenus à leur offrir. Ces bateaux remplis à chavirer, n’ont pas été précipités en mer par l’espoir d’un monde meilleur mais par l’espoir d’un monde moins pire. L’urgence d’accueillir ces hommes et ces femmes ne doit pas être menacée par ces quelques terroristes qui ont ouvert une brèche dans la confiance inébranlable des Européens à faire le bien autour d’eux.

*** « Le problème, ce n’est ni le Coran, ni la Bible, incohérents et mal écris » écrivait Charb quelques jours avant sa mort dans une lettre publiée après son décès le mercredi 7 janvier 2015. ***

Les djihadistes ne se battent pas au nom d’une religion, car la cruauté et la barbarie n’ont pas de Livre, sinon celui des ténèbres. En prêchant un Islam radical et violent, ils fragilisent une communauté pacifiste sur laquelle ils font reposer le poids d’une culpabilité que grand nombre d’imams n’auront jamais souhaitée. La République de partage et de tolérance n’est pas négociable, elle n’est pas un marché économique qu’on fait, défait et refait au rythme des crises. La République est forte, elle tire son essence des valeurs qu’elle défend et ne doit pour aucune raison se laisser manipuler par des barbares en mal d’identité. Ces hommes et ces femmes qui explosent en pleine rue veulent semer le désordre et engendrer le chaos. L’union sacrée, l’unité nationale, ce n’est pas reconnaître d’une voix qu’il existe un problème, c’est lui apporter une solution pérenne. Au milieu de l’horreur, personne ne pourra nous aider à nous débarrasser du fléau terroriste en prenant pour coupables ceux qui ne le sont pas. Stigmatiser les musulmans, stigmatiser les migrants, c’est donner raison à tous ces barbares qui, tant qu’on s’attaque aux faux problèmes, répandent les vrais malheurs. Des musulmans sont devenus terroristes, mais les terroristes ne sont pas musulmans. N’inversez pas l’ordre des mots, ou vous inverserez celui du monde.

Une dernière pensée pour celles et ceux qui sont tombés sous les balles, qui ont versé leur sang pour avoir voulu profiter des délices de la vie, pour celles et ceux qui ont assisté de près ou de loin aux carnages du 13 novembre. Une dernière pensée qui ne doit pas nous faire oublier qu’ils ont donné leur vie pour éveiller les consciences.
A toutes ces victimes, qui me rendent fier de pouvoir me revendiquer de cette « Génération Bataclan », je vous souhaite de vous envoler vers un monde de paix et d’amour, vers un monde que nous, ici sur Terre, ne connaîtrons probablement jamais.

Clément Bono ( publié dans l’Humanité.fr)

Lettre à ma génération : moi je n’irai pas qu’en terrasse

— Par Sarah Roubato —

Salut, On se connaît pas mais je voulais quand même t’écrire. Il paraît qu’on devrait se comprendre, puisqu’on est de la même génération. Je suis française, je n’ai pas trente ans. Paris, c’est ma ville. J’ai grandi dans une école internationale où on était plus de quatre-vingt nationalités. J’ai beaucoup voyagé et je parle plusieurs langues. J’ai « des origines » comme on dit maghrébines. Je suis auteur compositeur interprète, artiste, et même un peu anthropologue.

J’ai toujours adoré les terrasses. La dernière fois que j’étais à Paris j’y ai passé des heures, dans les cafés des 10e 11e et 18earrondissements. J’y ai écrit un livre qui s’appelle Chroniques de terrasse. Il est maintenant quelque part dans la pile de manuscrits de plusieurs maisons d’édition. Ça fait drôle d’y penser maintenant. J’aurais envie de rajouter quelques pages. Pourtant aujourd’hui, ce n’est pas en terrasse que j’ai envie d’aller.

Depuis plusieurs jours, on m’explique que c’est la liberté, la mixité et la légèreté de cette jeunesse qui a été attaquée, et que pour résister, il faut tous aller se boire des bières en terrasse. C’est joli comme symbole, c’est même plutôt cool comme mode de résistance. Je ne suis pas sûre que si les attentats prévus à la Défense avaient eu lieu, on aurait lancé des groupes facebook « TOUS EN COSTAR AU PIED DES GRATTE-CIELS ! » ni qu’on aurait crié notre fierté d’être un peuple d’employés et de patrons fiers de participer au capitalisme mondial, pas toi ?

On nous raconte qu’on a été attaqués parce qu’on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu’il existe beaucoup d’autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d’Amsterdam, de Barcelone, de Toronto, de Shanghai, d’Istanbul, de New York !

On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu’il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.

Oui je sais, la réalité est moins sexy que notre fantasme. Mais quand on y pense, c’est tant mieux, car si on a été attaqué pour ce qu’on est, alors on ne peut pas changer grand chose. Mais si on a été attaqué pour ce qu’on fait, alors on a des leviers d’action :

– S’engager dans la recherche pour trouver des énergies renouvelables, car quand le pétrole ne sera plus le baromètre de toute la géopolitique, le Moyen-Orient ne sera plus au centre de nos attentions. Et d’un coup le sort des Tibétains et des Congolais nous importera autant que celui des Palestiniens et des Syriens.

– S’engager pour trouver de nouveaux modèles politiques afin de ne plus déléguer les actions de nos pays à des hommes et des femmes formés en école d’administration qui décident que larguer des bombes, parfois c’est bien, ou qu’on peut commercer avec un pays qui n’est finalement qu’un Daesh qui a réussi.

– Les journalistes ont montré que les attentats ont éveillé des vocations de policiers chez beaucoup de jeunes. Tant mieux. Mais où sont les vocations d’éducateurs, d’enseignants, d’intervenants sociaux, de ceux qui empêchent de planter la graine djihadiste dans le terreau fertile qu’est la France ?

Si la seule réponse de la jeunesse française à ce qui deviendra une menace permanente est d’aller se boire des verres en terrasse et d’aller écouter es concerts, je ne suis pas sûre qu’on soit à la hauteur du symbole qu’on prétend être. L’attention que le monde nous porte en ce moment mériterait que l’on sorte de la jouissance de nos petits plaisirs personnels.

Ma mixité

Qu’on soit maghrébin, français, malien, chinois, kurde, musulman, juif, athée, bi homo ou hétéro, nous sommes tous les mêmes dès lors qu’on devient de bons petits soldats du néo-libéralisme et de la surconsommation. On aime le Nutella qui détruit des milliers d’hectares de forêt et décime les populations amazoniennes, on achète le dernier iphone et on grandit un peu plus les déchets avec les carcasses de nos anciens téléphones, on préfère les fringues pas chères teintes par des enfants du Bengladesh et de Chine, on dépense des centaines d’euros en maquillage testé sur les animaux et détruisant ce qu’il reste de ressources naturelles.

Ma mixité, ce sera d’aller à la rencontre de gens vraiment différents de moi. Des gens qui vivent à huit dans un deux pièces, peu importe leur origine et leur religion. Des enfants dans les hôpitaux, des détenus dans les prisons. Des vieilles femmes qui vivent seules. De ce gamin de douze ans à l’écart d’un groupe d’amis, toujours rejeté parce qu’il joue mal au foot, qui se renferme déjà sur lui-même. Des ados dans les banlieues qui ne sont jamais allés voir une pièce de théâtre. Ceux qui vivent dans des petits villages reculés où il n’y a plus aucun travail. Les petits caïds de carton qui s’insultent et en viennent aux mains parce que l’un n’a pas payé son cornet de frites au McDo. D’habitude quand ça arrive, qu’est-ce que tu fais ? Tu tournes la tête, tu ris, tu te rassures avec un petit « Et ben ça chauffe ! » et tu retournes à ta conversation. Si tous ceux qui ont répondu à l’appel Tous en terrasse ! décidaient de consacrer quelques heures par semaine à ce type d’échange… il me semble que ça irait déjà mieux. Ça apportera à l’humanité sans doute un peu plus que la bière que tu bois en terrasse.

Ma liberté

Je ne vois pas en quoi faire partie du troupeau qui se rend chaque semaine aux messes festives du weekend est une marque de liberté. Ma liberté sera de prendre un autre chemin que celui qui passe par l’hyperconsommation. D’avoir un autre horizon que celui de la maison, de la voiture, des grands écrans, des vacances au soleil et du shopping.

Ma liberté sera celle de prendre le temps quand j’en ai envie, de ne pas m’affaler devant la télé en rentrant du boulot, d’avoir un travail qui ne me permet pas de savoir à quoi ressemblera ma journée.

Ma liberté, c’est de savoir que lorsque je voyage dans un pays étranger je ne suis pas en train de le défigurer un peu plus. C’est vivre quelque part où le ciel a encore ses étoiles la nuit. C’est flâner dans ma ville au hasard des rues. C’est avoir pu approcher une autre espèce que la mienne dans son environnement naturel.

Ma liberté, ce sera de savoir jouir et d’être plein, tout le contraire des plaisirs de la consommation qui créent un manque et le besoin de toujours plus. Ma liberté, ce sera d’avoir essayé de m’occuper de la beauté du monde. « Pour que l’on puisse écrire à la fin de la fête que quelque chose a changé pendant que nous passions » (Claude Lemesle).

Ma fête

Ma fête ne se trouve pas dans l’industrie du spectacle. Ma fête c’est quand j’encourage les petites salles de concert, les bars où le musicien joue pour rien, les petits théâtres de campagne construits dans une grange, les associations culturelles. Passer une journée avec un vieux qui vit tout seul, c’est une fête. Offrir un samedi de babysitting gratuit à une mère qui galère toute seule avec ses enfants, c’est une fête. Organiser des rencontres entre familles des quartiers défavorisés et familles plus aisées, et écouter l’histoire de chacun, c’est une fête.

La fête c’est ce qui sort du quotidien. Et si mon quotidien est de la consommation bruyante et lumineuse, chaque fois que je cultiverai une parole sans écran et une activité dont le but n’est pas de consommer, je serai dans la fête. Préparer un bon gueuleton, jouer de la gratte, aller marcher en forêt, lire des nouvelles et des contes à des jeunes qui sentent qu’ils ne font pas partie de notre société, quelle belle teuf !

N’allez pas me dire que je fais le jeu des djihadistes qui disent que nous sommes des décadents capitalistes… s’il vous plaît ! Ils n’ont pas le monopole de la critique de l’hyper-consommation, et de toute façon, ils boivent aux mêmes sources que les pays les plus capitalistes : le pétrole et le trafic d’armes.

Voilà. Je ne sais pas si on se croisera sur les mêmes terrasses ni dans les mêmes fêtes. Mais je voulais juste te dire que tu as le droit de te construire autrement que l’image que les médias te renvoient. Bien sûr qu’il faut continuer à aller en terrasse, mais qu’on ne prenne pas ce geste pour autre chose qu’une résistance symbolique qui n’aura que l’effet de nous rassurer, et sûrement pas d’impressionner les djihadistes (apparemment ils n’ont pas été très impressionnés par la marche du 11 janvier), et encore moins d’arrêter ceux qui sont en train de naître.

Ce qu’on est en train de vivre mérite que chacun se pose un instant à la terrasse de lui-même, et lève la tête pour regarder la société où il vit. Et qui sait… peut-être qu’un peu plus loin, dans un lambeau de ciel blanc accroché aux immeubles, il apercevra la société qu’il espère.

Sarah ROUBATO

Vol au dessus d’une nuit d’horreur

Trouverai-je les noms, trouverai-je les mots,
Pour qualifier ces actes odieux, abominables,
Commis cette nuit là, générant tant de maux,
Par des individus sans scrupules et minables.

Au cœur de l’horreur, vision apocalyptique,
Des scènes terribles de guerre d’un autre monde ?
Non, ce spectacle digne d’un univers chaotique,
Se passe en France, hostile aux actions immondes.

Aussi, au nom de quelle idéologie, de religion ?
A quel titre, pour quelle doctrine ou système ?
Mais rien ne peut justifier de telles contagions
Pour imposer sa conception ou son emblème.

Alors, face à cette inacceptable situation,
Ne restons pas spectateurs de ce théâtre.
Mobilisons-nous, rejetons cette abjection.
Relevons-nous et refusons ce désastre.

Une pensée aux familles de ces pauvres victimes,
Qui attablées à un restaurant ou une terrasse de café,
Assistant à un spectacle ou concert avant ces méfaits,
Qu’elles trouvent ici notre soutien et notre estime.

André FLORENTINY

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C’est la Musique, c’est la Culture, c’est notre « vivre «ensemble » qui étaient clairement visés.
Les 1500 membres de la SACEM de la Martinique j’en suis intiment convaincu, ont à cœur de manifester leur horreur vis-à-vis de ces crimes et leur solidarité avec la communauté nationale.
Christian Boutant

Rester debout face à la barbarie

Les terroristes qui ont tué aveuglément à l’intérieur du Bataclan, aux terrasses de cafés et de restaurants, aux abords du Stade de France, ont voulu s’attaquer à nos libertés, à notre jeunesse, à notre mode de vie où l’art et la culture occupent une place prépondérante, à nos valeurs qui fondent notre démocratie et notre société ouverte et tolérante.
Au nom de ses 153 000 membres en France et dans le monde, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique et l’ensemble de ses salariés expriment leur horreur absolue face à ces actes lâches et abjects qui ont frappé tant de personnes parmi lesquelles de très nombreux spectateurs et professionnels des métiers de la filière musicale réunis au Bataclan par leur amour de la musique.
Ils expriment leur profonde compassion pour les victimes, partagent la douleur de leurs familles, de leurs proches et ont une pensée particulière pour les blessés dont certains sont toujours entre la vie et la mort.
Ils pensent notamment à leurs amis et collègues du Bataclan, de Mercury et d’Universal, d’Alias Productions, de Nous Productions, d’Astérios Spectacles, des Inrockuptibles et de France 24 qui figurent déjà parmi les victimes.
Face à la terreur et à la barbarie, il n’y aurait de pire attitude que de céder ou de renoncer à nos valeurs communes. La musique incarne cette liberté que les terroristes ont voulu étouffer en frappant le Bataclan.
Comme des millions de Français, le monde de la musique reste debout et rappelle son attachement indéfectible à la liberté d’expression et de création.
Rester debout face à la barbarie.

« Fluctuat nec mergitur. »

Blackpoodles from Santa Barbara :

France embodies everything religious zealots everywhere hate: enjoyment of life here on earth in a myriad little ways: a fragrant cup of coffee and buttery croissant in the morning, beautiful women in short dresses smiling freely on the street, the smell of warm bread, a bottle of wine shared with friends, a dab of perfume, children paying in the Luxembourg Gardens, the right not to believe in any god, not to worry about calories, to flirt and smoke and enjoy sex outside of marriage, to take vacations, to read any book you want, to go to school for free, to play, to laugh, to argue, to make fun of prelates and politicians alike, to leave worrying about the afterlife to the dead.
No country does life on earth better than the French.
Paris, we love you. We cry for you. You are mourning tonight, and we with you. We know you will laugh again, and sing again, and make love, and heal, because loving life is your essence. The forces of darkness will ebb. They will lose. They always do.

Blackpoodles Santa Barbara 1 day ago in

http://www.nytimes.com/2015/11/14/world/europe/paris-shooting-attacks.html?smid=tw-share#permid=16662404

« La France représente tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : profiter de la vie sur Terre de plein de petites manières différentes : une tasse de café parfumé avec un croissant au beurre, de belles femmes en robes courtes qui sourient librement, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en Dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter et fumer et profiter du sexe hors mariage, prendre des vacances, lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, se disputer, se moquer des religieux comme des hommes politiques, laisser l’inquiétude sur ce qu’il y a après la vie aux morts. Aucun pays sur Terre ne vit sur Terre mieux que les Français. Paris, nous t’aimons, nous pleurons pour toi. Tu pleures ce soir, et nous sommes avec toi. Nous savons que tu riras encore, chanteras encore, feras l’amour et guériras, car aimer la vie est en ta nature. Les forces des ténèbres reflueront. Elles perdront. Elles perdent toujours. »

Marcellin Nadeau au nom de Nou Pep La

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actes odieux qui ont frappé la population de Paris et nous exprimons notre solidarité avec les familles de toutes les victimes. Nous pensons particulièrement à nos compatriotes de la diaspora qui, en Île de France, vivent ces moments difficiles.
C’est à nous, peuples solidaires, qu’il appartient de faire barrage au terrorisme en favorisant l’émancipation et l’épanouissement des populations par l’éducation et l’accès à des conditions de vie dignes, tarissant ainsi le champ d’action des recruteurs, contre la barbarie, an nou poté mannev !

Nathalie Jos tête de liste de Martinique Citoyenne:

« Martinique Citoyenne s’associe à la douleur des familles et interrompt toutes ses activités électorales jusqu’à nouvel ordre.

En plus d’être horribles, les attentats laissent toujours un sentiment d’injustice… Plus de 130 personnes fauchées au hasard, c’est insupportable.

Touchée par les derniers événements qui se sont déroulés ce vendredi 13 Novembre, Martinique Citoyenne s’associe à la douleur des familles et interrompt toutes ses activités électorales jusqu’à nouvel ordre ».

Loriane ZACHARIE réaction aux attentats de Paris.
Cette fin d’année 2015 a définitivement un goût amer… Une santé qui vacille… Un proche qui s’en va si tôt, trop tôt..
Une nation éventrée, une nouvelle fois, par un mal indicible…
Une Peur…
Oui,
Cette Peur qui nous guette finit par s’immiscer dans nos vies, elle pénètre nos esprits et s’y ancre durablement…
Eleanor Roosevelt disait :
« Auncun sentiment ne vole aussi efficacement à l’esprit son pouvoir d’agir que la Peur, (…)
Chaque expérience où vous vous arrêtez vraiment pour regarder la Peur bien en face augmente votre force, votre courage et votre confiance »…
Alors,
Je veux être cette Force, ce Courage, cette Confiance et Prier,
Je veux brandir l’étendard lumineux de l’Amour inconditionnel,
Pour ne plus avoir Peur et Croire toujours que le Meilleur reste à venir…
Loriane ZACHARIE

Je suis effondré par Miguel LAVENTURE
Nous avons tous vécu avec stupeur les attentats de Paris. Je suis effondré.
Toute ma sympathie et toute ma solidarité aux familles des victimes de cette barbarie inacceptable.
Mes pensées vont aussi évidemment à nos compatriotes qui vivent en métropole et qui sont nécessairement atteints d’une manière d’une manière ou d’une autre par ces évènements bouleversants.

La France est une fois de plus frappée par l’horreur par Frédérique BERET (PS)
La France est une fois de plus frappée par l’horreur,une fois de trop lâchement attaquée par des extrémistes tuant un nombre impressionnant d’innocents …. Aucune formule n’est suffisante pour exprimer la vive émotion que nous ressentons tous

Le Premier Secrétaire Fédéral et l’ensemble des socialistes de la Martinique s’associent au message fort délivré par le Président de la République, et aux décisions prises pour répondre aux attaques terroristes perpétrées à Paris ce vendredi 13 novembre 2015
Nos pensées sont naturellement tournées vers les nombreuses victimes et leurs familles

Nous renouvellons notre entière confiance au Président François HOLLANDE et au gouvernement quant à l’engagement des forces de sécurité pour faire face à ces actes terroristes

Serge Letchimy, Président de la Région Martinique, Député :

« J’exprime une affectueuse solidarité avec les victimes et ceux qui leurs sont proches.
La guerre a ses règles et ses codes, la barbarie n’en a aucun. Ce que visent de tels actes, au-delà de la contestation d’un ordre ou d’un système, ce sont les valeurs qui se trouvent au fondement du vivre-ensemble démocratique et du respect de toutes les vies humaines.

Nous avons tous été frappés.

Une démesure aussi inqualifiable n’ambitionne que de nous faire sortir d’un équilibre essentiel et complexe : celui qu’il revient aux politiques publiques d’assurer entre la sécurité pour tous et la liberté indispensable à tous. L’horreur se dresse en face de nous, l’émotion nous submerge, il nous faut faire face avec la réaffirmation la plus ardente de nos valeurs fondamentales.

En respect au deuil national décrété par le Président de la République jusqu’au lundi 16 Novembre, les manifestations de l’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle sont suspendues pendant la même période ».

Victorin Lurel, Président de la Région Guadeloupe :

Le président de Région, député et ancien ministre tient à exprimer sa vive émotion suite aux attentats commis à Paris ce vendredi 13 novembre 2015, en plein cœur de la capitale et se dit choqué par la violence de ces attaques dont le dernier bilan faisait état de plusieurs dizaines morts.

« La Guadeloupe ne peut rester insensible à ces scènes de guerre insoutenables. Après l’attentat de Charlie Hebdo, la France est une fois de plus frappée dans son peuple, et dans sa chair. Face à cette barbarie, le pays doit afficher son unité, refuser de céder à la terreur, dire non à l’obscurantisme et aux atteintes de toutes sortes à nos libertés fondamentales de même qu’aux valeurs de la République » a déclaré l’exécutif régional.

Devant l’émoi suscité par ces actes de violence, le président de Région, en accord avec le maire de Pointe-à-Pitre, prend l’initiative d’une marche silencieuse de tous les Guadeloupéens mercredi prochain, 16h, dans les rues de la ville, avec un passage devant la sous-préfecture, symbole de l’autorité de l’Etat.

L’exécutif régional annonce enfin l’annulation de toutes les manifestations initialement programmées par la Région ce week-end et recommande à tous les partis une trêve des réunions politiques publiques dans le cadre de la campagne des régionales.

Maurice Antiste, Sénateur-Maire du François
La France est de nouveau la cible d’actions terroristes. Le fanatisme a une fois de plus fait un grand nombre de victimes. Ces actes ignobles ne peuvent que susciter la plus ferme réprobation. Je ne peux, en mon nom propre et au nom des Martiniquais, qu’exprimer ma compassion et ma solidarité. Il convient de saluer la mobilisation du Président de la République et du gouvernement et de se féliciter de la cohésion de la classe politique. Puisse la Démocratie affronter victorieusement ce mal et affirmer la suprématie de ses valeurs humanistes sur l’obscurantisme mortifère !

Eugène Larcher, président de la communauté d’agglomération de l’Espace Sud
Le président de l’Espace Sud, Eugène Larcher, adresse un message de sympathie aux familles des victimes des attentats commis à Paris hier. Il exprime sa solidarité aux nombreux blessés et à tous ceux qui ont subi de lourds traumatismes en pareilles circonstances. Il tient à dire son indignation face à ces actes ignobles et effroyables.

Alfred Marie-Jeanne

Je tiens à exprimer ma profonde compassion et ma totale solidarité à l’égard des familles et des proches des victimes des attentats odieux survenus ce vendredi 13 novembre 2015, à Paris.

La mort de Clarissa JEAN-PHILIPPE, en janvier 2015, victime du même terrorisme, a douloureusement marqué la conscience martiniquaise.

J’ai, on le comprendra, en ces moments difficiles, une pensée particulière pour nos compatriotes vivant en France.

C’est ainsi plus d’une centaine de personnes qui ont été froidement exécutées au nom d’une idéologie obscurantiste qui ne frappe pas que la France et l’Europe.

Il importe, en effet, de rappeler que cette même idéologie rétrograde sème souffrance, mort et désolation d’abord en Irak, en Syrie, en Libye, mais aussi en Asie et en Afrique.

Nous nous inclinons, avec le même respect, devant la trop longue liste des victimes d’une folie qui doit cesser.

Ce n’est pas l’Islam qui est en cause mais son instrumentalisation criminelle à des fins obscures, souvent avec la complicité de certains États prêts à toutes les compromissions et à toutes les dérives pour la sauvegarde de leurs intérêts égoïstes.

La lutte contre le terrorisme, outre les mesures légitimes que les nations doivent prendre pour se protéger, pose la question incontournable de la construction d’un nouvel ordre mondial plus juste.

Alfred Marie-Jeanne Député de Martinique

Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe.

L’UPLG a appris les attentats à Paris qui ont fait plus de 128 morts et de très nombreux blessés.

L’UPLG s’incline devant ces victimes et pense à leurs familles dans ce moment de grande douleur.

L’UPLG réaffirme en tant qu’organisation politique qui a toujours dit qu’elle est pour la liberté d’expression, la liberté de pensée, de culte et d’opinion, qui doivent être des valeurs universelles et qui constituent les fondements de la Démocratie, qu’aucune opinion, rien ne peut excuser des actes aussi abominables.

L’UPLG qui a milité pour que ces libertés existent dans notre pays, la Guadeloupe, notamment à travers une presse libre et indépendante et qui a œuvré sur cette base pour la création de Radyo Tanbou

En ce sens

Condamne avec la plus grande fermeté ces attentats aveugles qui ont porté atteinte à la vie de nombreux citoyens.

Appelle les guadeloupéens à la solidarité avec toutes les victimes et à être attentifs à toute proposition tendant à renforcer la Démocratie et la paix partout dans le monde et singulièrement dans leur pays, la Guadeloupe.

Nouvelle Alliance pour la Guadeloupe

Toute l’équipe de la Nouvelle Alliance pour la Guadeloupe condamne les attaques meurtrières du vendredi 13 novembre à Paris
Nos pensées vont aux victimes, à leurs proches, et à tous ceux qui sont meurtris dans leur chaire.
La vie, la tolérance, la fraternité doivent triompher.
Nous appelons nos compatriotes à considérer avec intérêt les actions de solidarité avenirs pour que vive la démocratie
En signe de respect nous suspendons jusqu’à nouvel ordre notre campagne électorale.

Marie-Christine MYRE QUIDAL

Les Républicains de Martinique expriment leur plus grande tristesse et consternation suite aux attaques terroristes perpétrées le vendredi 13 novembre à Paris.

Toutes nos pensées et sentiments premiers s’adressent aux familles touchées par la perte d’un proche, auxquelles nous présentons nos plus sincères condoléances et à la douleur desquelles nous nous associons.

Par ces attentats au cœur même de notre nation, ce sont ses fondements essentiels, empreints des valeurs universelles de liberté, d’égalité et de fraternité qui ont été visés.

De ce fait, Les Républicains de Martinique condamnent avec la plus grande fermeté ces crimes contre notre démocratie, invitent les Martiniquais à s’associer au deuil national décrété par le Président de la République et les appellent au rassemblement autour des valeurs de la République Française, comme ils ont toujours été capables de le faire chaque fois que celles-ci furent menacées au cours de l’Histoire.

Fred-Michel TIRAULT, Secrétaire départemental

Marc SEFIL, Président du Comité départemental

Didier Laguerre, Maire de Fort-de-France, a été particulièrement choqué et attristé en apprenant la nouvelle des attentats perpétrés à Paris le vendredi 13 novembre 2015.
Le Maire de Fort-de-France, tient en premier lieu à exprimer sa profonde solidarité aux familles des victimes, aux blessés et aux habitants de Paris. Didier Laguerre condamne avec fermeté ces actes terroristes menés en France Hexagonale. Ces attaques d’une violence sans précédent sont une atteinte à l’ensemble du peuple français et à l’humanité toute entière.

Didier Laguerre présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et apporte son soutien à la France et au peuple français.

Tous créoles!

Stupeur devant tant d’horreur. Notre pays est touché au cœur. De nombreux concitoyens innocents massacrés dans une violence inouïe. Des dizaines de blessés en urgence absolue mourront sans doute encore dans les jours à venir. La France en état de choc, face à des images et des souffrances ordinairement si loin de nous.

Irruption sanglante et barbare dans nos vies d’une guerre abominable qui ne fait pas de pitié.

Profondément choqués, les membres du Conseil d’administration del’association « Tous Créoles ! » s’inclinent devant la peine infinie des familles touchées dans leur chair par ces lâches attentats, et leur présentent leurs très sincères condoléances.

Ce message de compassion s’adresse également aux Françaises et aux Français dont les valeurs morales et les aspirations de liberté sont si loin de ces horreurs, tant on peut craindre que leur existence -notre existence- en soit marquée pour longtemps…

 

Lutte ouvrière / Combat Ouvrier –

Massacrer des gens dans une salle de spectacle, dans des bars et des restaurants, aux abords d’un stade ; ceux qui ont perpétré hier plusieurs attentats, à Paris et à Saint-Denis, ont voulu faire le maximum de morts, aveuglément. Ces attentats sont des actes ignobles. Nous exprimons notre émotion et toute notre solidarité avec les victimes et avec leurs proches.

Quelles que soient les idées dont se réclament ceux qui ont perpétré ces attaques, ce sont des ennemis de tous les travailleurs. S’il se confirme qu’il s’agit d’islamistes, leur violence procède de la même barbarie que celle des djihadistes syriens ou irakiens, qui cherchent, par la terreur, à mettre en coupe réglée des populations entières, à réduire les femmes en esclavage et à liquider tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

L’horreur des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis renforce ceux que leurs auteurs prétendent combattre. Ils renforcent l’État français, qui instaure l’état d’urgence et accroît les mesures policières. Ils renforcent l’extrême droite, ses discours haineux vis-à-vis des musulmans et des immigrés, et sa revendication d’un État plus fort.

Nous partageons entièrement l’émotion de la population, et en particulier de tous les proches des victimes de ces attentats. Mais nous n’avons aucune solidarité avec l’État français et avec ses dirigeants politiques. Ceux-ci ont une large part de responsabilité dans les guerres qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen-Orient, des guerres dont Paris a eu, hier soir, un écho sanglant.

C’est pourquoi Lutte ouvrière n’ajoutera pas sa voix au concert de l’unité nationale. Nous ne partageons rien avec les Hollande, les Sarkozy et les Le Pen. Toute notre solidarité va aux victimes et à leurs proches. Nous poursuivrons notre combat pour un monde débarrassé de l’obscurantisme, de l’injustice, de la domination impérialiste et de tous ses avatars.

Nathalie ARTHAUD

Forces Martiiquaises de Progrès (FMP) –

Ecoeurement et consternation devant la barbarie – Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES condamnent la série d’attentats dont l’horreur et la barbarie provoquent l’écoeurement et la consternation.

Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES adressent aux familles des victimes tout leur soutien et toute leur solidarité dans cette épreuve si terrible et si douloureuse qui ne doit laisser personne indifférent.

Les FORCES MARTINIQUAISES DE PROGRES demandent que tout soit mis en œuvre pour que tous les citoyens soient protégés des drames du terrorisme que rien ne pourra jamais justifier.

Le Secrétaire Général, Le Président,

Miguel LAVENTURE André LESUEUR

Fédération Socialiste de Martinique ( FSM)

La France est une fois de plus frappée par l’horreur, une fois de trop… Aucune formule n’est suffisante pour exprimer la vive émotion que nous ressentons tous.

Le premier secrétaire fédéral et l’ensemble de la fédération de Martinique s’associent au message fort délivré par le Président de la République, et aux décisions prises pour répondre aux attaques terroristes perpétrées à Paris ce vendredi 13 novembre 2015. Nos pensées sont naturellement tournées vers les nombreuses victimes et leurs familles.

Nous renouvelons notre entière confiance au président François Hollande et au gouvernement quant à l’engagement des forces de sécurité pour faire face à ces actes terroristes.

Frédérick BERET

Premier Secrétaire fédéral

Claude Lise, RDM
« Dans les heures graves que nous traversons, le RDM incite toutes les citoyennes et tous les citoyens à refuser de se laisser gagner par la peur et à se montrer solidaires face à ceux qui veulent leur imposer leur conception d’un monde inhumain.
Plus que jamais ceux qui croient en « l’éminente dignité de la personne humaine » doivent unir leurs efforts pour lutter contre la barbarie et l’obscurantisme.
Josette Manin, présidente du Conseil général
« Je suis profondément choquée et attristée par les informations et les images qui nous parviennent de Paris. Plus que jamais, l’unité et la solidarité de la nation dans toutes ses composantes sont nécessaires face à une telle barbarie. »
Des étudiants de l’UA Campus de Schoelcher

La communauté universitaire étudiante du pôle Martinique fait part de son total soutien en raison des événements tragiques survenu à Paris, le vendredi 13 décembre 2015.

Nous aimerions indiquer que les interviews des étudiants lors du JT de Martinique première du 16 novembre 2015, ne reflète pas la pensée de la communauté universitaire étudiante.

Les étudiants sont sincèrement touchés et soutien les victimes et familles des victimes.

La communauté universitaire étudiante est attristée par les attentats terroristes du vendredi 13 novembre 2015, et fait part de son soutien aux victimes et familles des victimes, de son soutien à toutes ces personnes qui ont assisté à cet évènement tragique, de son soutien à toutes les victimes de ces personnes sans morale et sans convictions dans le monde et enfin, nous faisons part de notre soutien à notre nation, la France.

Ces djihadistes veulent instaurer la peur, la méfiance et la haine ; mais nous ferons front, car contrairement à eux, nous sommes libres. Nous avons la liberté de penser, de se cultiver, de se déplacer et la liberté de nos choix religieux.

La communauté rappelle cinq articles de la déclaration universelle des droits de l’homme : …

Yann DESCAS, Elu au conseil d’administration de l’Université des Antilles
Guillaume CENTAURE, Elu à la commission recherche de l’Université des Antilles