Jacques Adélaïde-Merlande, historien français, est né le 1er juin 1933 à Fort-de-France, en Martinique, et est décédé le 14 novembre 2024 à l’âge de 91 ans. D’origine guadeloupéenne et martiniquaise, il a marqué l’histoire de l’enseignement supérieur aux Antilles et en Guyane.
Après des études d’histoire à la Sorbonne, où il s’intéresse à la colonisation et au mouvement ouvrier, il obtient l’agrégation en 1962. Deux ans plus tard, il devient le premier directeur du Centre d’enseignement supérieur littéraire de Pointe-à-Pitre, précurseur de l’Université des Antilles et de la Guyane. De 1972 à 1977, il occupe le poste de président du Centre universitaire Antilles-Guyane, jouant un rôle clé dans la structuration et le développement de l’enseignement supérieur dans la région.
Jacques Adélaïde-Merlande est reconnu pour sa contribution à l’histoire des Antilles, en particulier sur les périodes révolutionnaires et les origines du mouvement ouvrier. Il a dirigé plusieurs volumes de l’**Historial antillais**, ouvrage de référence sur les études historiques antillaises, et publié de nombreux articles dans des revues spécialisées. En 2000, il est fait docteur honoris causa de l’Université des Indes occidentales, en reconnaissance de son travail de coordination des recherches historiques dans la Caraïbe.

Dans Le Chaos qui vient, Peter Turchin, historien et chercheur en sciences sociales, livre une analyse percutante des mécanismes qui conduisent à la désintégration politique des sociétés. S’appuyant sur plus de 10 000 ans d’histoire et l’étude de plus de 700 sociétés, de l’Égypte ancienne à l’Amérique contemporaine, il interroge les causes profondes des effondrements politiques et sociaux, et propose une réflexion audacieuse sur la fragilité des systèmes démocratiques contemporains.
Bakou, Azerbaïdjan, 13 novembre 2024 (UICN) – Quarante-quatre pour cent des espèces coralliennes bâtisseuses de récifs dans le monde sont menacées d’extinction, révèle la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ à la suite d’une évaluation mondiale présentée aujourd’hui lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, COP29, qui se déroule actuellement en Azerbaïdjan.
Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, est actuellement en Martinique pour une visite de quatre jours, coïncidant avec un regain de tensions sur l’île après l’arrestation du leader du mouvement citoyen RPPRAC. Ce déplacement, loin d’apaiser les tensions, suscite au contraire des questionnements sur son efficacité et sa portée réelle, alors qu’un accord sur une baisse des prix a été acté pour début 2025. Pour de nombreux Martiniquais, les mesures promises par le gouvernement peinent à répondre aux attentes et à soulager une population confrontée depuis des années au fléau de la vie chère. »Crise de la vie chère », tel est le terme souvent utilisé pour qualifier les turbulences qui ont marqué la Martinique ces deux dernières mois. Pourtant, l’emploi du terme de « crise du pouvoir d’achat » est plus judicieux dans la mesure où vraisemblablement il n’y aura pas de point final à la vie chère dans un temps court du fait de l’absence de restructuration du modèle économique actuel . En effet, l’on dit souvent qu’il n’y a pas assez de richesses créées en Martinique pour faire face à la crise sociétale en raison de plusieurs facteurs économiques, historiques et structurels.
L’appui public du linguiste Michel DeGraff au cartel politico-mafieux du PHTK
— Par Jean-Michel Salmon, Maître de conférences en économie, Faculté de Droit et d’Economie de la Martinique. —
Lundi 11 novembre 2024, une violente altercation a éclaté à la résidence préfectorale de Fort-de-France, entre Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique, et Rodrigue Petitot, leader du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC). L’incident, filmé en direct par Petitot et largement partagé sur les réseaux sociaux, a rapidement enflammé les tensions sur l’île.
— Par Christian Jean-Etienne, président —
— Par Jean Samblé —
— Réflexions d’Alfred Marie-Antoinette sur la Martinique —
Politique, France, Relations internationales, Ukraine, Afrique, Inde, Ecologie, Démocratie, Histoire, Philosophie, Récit, ect.
Réalisateur(s) :
Quel sera l’impact sur l’administration politique des territoires d’outre-mer de la nouvelle stratégie géopolitique française en Afrique ?
Lundi 11 novembre, Haïti a un nouveau Premier ministre. Alix Didier Fils-Aimé, un homme d’affaires de 58 ans, a prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Garry Conille, qui n’était en fonction que depuis cinq mois. Le Conseil présidentiel de transition, chargé de gérer le pays dans cette période de crise aiguë, a pris cette décision après un conflit ouvert entre le gouvernement sortant et cette instance de transition, sur fond de désaccords sur la gestion des ministères clés du pays.
La dynamique historique et sociale entre la communauté « afro descendant » et la mère patrie est à la fois paradoxale et édifiante. Paradoxale, parce qu’elle remet au goût du jour la page sombre du passé esclavagiste. Édifiante, parce que les faits et les opinions ne cessent de montrer que les pratiques discriminatoires sont récurrentes, en contradiction avec les valeurs républicaines. Des efforts sont déployés pour améliorer les relations sociales mais les rejets restent des sujets particulièrement douloureux pour ceux qui les vivent. Par conséquent, prendre nos désirs pour des réalités c’est faire preuve de naïveté oubliant que le « plafond de verre » destiné à gêner l’émancipation est toujours en place. Incontestablement, le sentiment d’appartenance peine à s’affirmer, sachant qu’au-delà de la nationalité, la citoyenneté donne la possibilité d’accéder à l’égalité sociale. Sans possibilité d’expression individuelle et collective, le vivre ensemble apaisé n’est que pure illusion.
En Martinique, l’illettrisme et les difficultés liées à la maîtrise de l’écrit et du calcul constituent des enjeux sociaux et économiques majeurs. Selon
— Par Jean Samblé —
Le dimanche 10 novembre, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Paris pour dénoncer la vie chère qui frappe durement les territoires d’Outre-mer. Ce mouvement de protestation, porté par des associations antillaises et kanakes ainsi que par la diaspora ultramarine, a défilé sous un ciel gris, mais avec une détermination sans faille. Le cortège, marqué par la couleur rouge, symbole de la lutte, s’est élancé depuis la place Denfert-Rochereau, en direction du ministère des Outre-mer.
Un événement ouvert à toutes et tous afin de faire connaître la population martiniquaise notre engagement nos valeurs sous un format artistique
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.
Vous envisagez de vous faire tatouer ou de réaliser un maquillage permanent ? Attention, ce n’est pas un acte anodin. Un arrêté paru le 11 octobre 2024 étend le dispositif de formation obligatoire des personnes pratiquant le tatouage par effraction cutanée et le perçage corporel, au maquillage permanent. On vous délivre quelques conseils pour choisir le professionnel approprié et sur les gestes d’hygiène essentiels.
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.