—Le CNCP —
Une surveillante poignardée par un élève de 14 ans ! Un enfant kidnappé ! Une femme assassinée par son conjoint ! Un jeune abattu par deux individus cagoulés pour lui voler sa moto ! Pas un jour ne se passe sans que les médias ne nous rapportent un fait divers tragique.
Chaque fois, l’émotion est vive dans l’entourage des concernés et chez tous ceux à qui les médias relatent l’événement longuement et dans les moindres détails. La population, sincèrement compatissante, dépose des fleurs sur les lieux de l’événement, organise des «Marches Blanches». Se sentant personnellement menacée, elle appelle le gouvernement à la protéger et à châtier durement les criminels.
Mais qu’est-ce, donc, qui explique la généralisation de ces violences dans tous les pays dits «modernes», «démocratiques» et «civilisés» ? Qu’est-qui pourrait y mettre fin ? Les médias du système ne se risqueront pas de répondre à ces questions, eux qui s’en repaissent pour booster leur audimat ou la vente de leurs périodiques. Pas plus d’ailleurs que l’État, qui y trouve une aubaine pour diviser les peuples en désignant des boucs émissaires (immigrés, noirs, arabes, musulmans, jeunes des banlieues, etc.)