Ina Césaire, dramaturge, ethnographe et professeure d’université, est décédée le mardi 24 juin 2025, en Martinique, à l’âge de 83 ans.
Née en 1942, elle était la fille d’Aimé Césaire, poète et homme politique, et de Suzanne Roussi Césaire, essayiste. Elle grandit dans un environnement intellectuel marqué par l’engagement littéraire et politique, où les questions de mémoire, de culture et d’identité sont centrales.
Formée en ethnologie, Ina Césaire entame une carrière universitaire en France. Spécialiste des cultures créole et peule, elle enseigne à Paris, à la Sorbonne, mais aussi à Moscou et aux États-Unis. Elle est directrice de recherches au CNRS, où elle mène des travaux sur les cultures caribéennes, avant d’être nommée chargée de mission à la conservation du patrimoine de Martinique. Elle réalise également des films ethnographiques, notamment sur les rites du Mercredi des Cendres et de la Toussaint.
Son œuvre littéraire, composée de contes, de pièces de théâtre, de romans, de poésie et d’essais, s’ancre dans une volonté constante de transmission culturelle. Elle recueille et publie des contes traditionnels martiniquais et guadeloupéens, souvent en version bilingue créole-français. Ses ouvrages comme Contes de mort et de vie aux Antilles (1976), Contes de nuits et de jours aux Antilles (1989) ou Zonzon Tête Carrée (1994) rendent compte, à la fois avec humour et acuité, des dynamiques sociales, linguistiques et genrées des sociétés antillaises.

— Par l’Intercommunalités de France, Interco’ Outre-mer et l’association des intercommunalités de Mayotte —
Cette conférence nous propose de redécouvrir une personnalité exceptionnelle, originaire de Basse-Pointe : le Dr Hippolyte Morestin (1869-1919).
— RS n° 400 lundi 23 juin 2025 —
Ce 23 juin, dix associations locales et nationales tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Dans un rapport intitulé Soif de justice, elles dénoncent une discrimination environnementale persistante dans les territoires d’Outre-mer, où des milliers de citoyens luttent au quotidien pour un accès régulier et sécurisé à l’eau potable.
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Michael A. Little. —
Une étude récemment menée par l’Anses
• Il n’y aurait pas eu d’Assises Populaires sur la Vie Chère s’il n’y avait pas eu le mouvement de masse initié par le RPPRAC et soutenu notamment par la CGTM, la CDMT et certains partis politiques.
—Le CNCP —
Madame la députée,
Pour parler de la subjectivité, il nous faut commencer par définir le concept même de sujet et de sa consistance que nous appelons la subjectalité. Le sujet est essentiellement la dimension d’une conscience de soi qui s’assume pour soi en rapport à des êtres qui peuvent être tout autant d’autres sujets que des non sujets, animaux, choses etc… Le sujet est donc soit un humain soit un suprahumain individuel ou collectif qui se manifeste par pensée, parole et action.
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a clos l’année 2024 sur un équilibre budgétaire fragile mais réel, après avoir traversé plusieurs exercices marqués par des déficits structurels, des tensions de trésorerie et des retards accumulés dans ses projets d’investissement. Le compte administratif présenté en juin 2025 par Justin Daniel, professeur émérite de science politique et ancien président du CESECEM, dresse un bilan lucide et met en lumière les leviers indispensables pour assurer une trajectoire plus durable.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a indiqué que « l’héritage brutal du colonialisme persiste. Le racisme reste un fléau ».
Depuis les années 1960, le domaine de l’observation des océans a été transformé par d’importantes avancées technologiques et numériques. La transition vers une approche globale de surveillance de la santé de l’océan s’est fait grâce à l’émergence d’instruments in situ déployés en mer et de satellites qui permettent d’observer la Terre depuis l’espace, et grâce à l’amélioration des modèles numériques. Progressivement, les scientifiques du monde entier ont su mettre l’océan à cœur ouvert.
— Robert Lodimus —
Lettre restée sans réponse à l’UNESCO :
Un nombre record de près de 1,3 million de personnes ont été forcées de fuir les violences des gangs en Haïti pour trouver refuge ailleurs dans ce pays des Caraïbes, a indiqué mercredi une agence des Nations Unies.
— Collectif(*) —
— Par Gilbert Pago —
— Communiqué du CNCP —
— Par Serge Letchimy —