— Par Camille Loty Malebranche —
Toutes les fois qu’un homme refuse l’amorphisme du donné, le statu quo accepté sans recul par la foule, pour l’interrogation ou l’action du possible, il incarne au présent, le devenir assumé, il s’érige en forgeur de temps faisant et défaisant l’avenir, conquérant conscient de destin. À l’échelle humaine, le devenir porte toujours l’empreinte de l’attitude active ou passive.
La différence entre avenir et devenir, est que l’avenir constitue le temps neutre sans durée ni signification avec pour seul sens, le futur froid et vide alors que le devenir est le temps ontologique, le temps humain, inchoatif au rythme des choix de l’homme.
La voie inhérente à la liberté de l’homme est la domestication de l’avenir pour concevoir et construire le devenir personnel, à la taille de la projection de soi, de l’édification de soi. Loin du moulage et du préfabriqué mental de l’idéologie, moulage des consciences qui prévaut contre la liberté, planifie et façonne l’humain comme simple réceptacle et programme qu’exécute la cybernétique sociale des situations, parler du devenir, ce champ éminent de la liberté dans la téléologie, prend la face d’aventure osée, de foi en la nature transcendante et spirituelle de l’homme voire de volontarisme auto-accomplissant.

— Par Jean Marie Nol, président du cercle des économistes de la Guadeloupe —
À l’occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, figure majeure de la pensée anticoloniale, la Martinique devient le théâtre d’un événement d’envergure internationale. Du 17 au 20 juillet, chercheurs, artistes, militants et citoyens venus de 15 pays se réuniront autour de l’œuvre et de l’héritage de cet intellectuel révolutionnaire, pour une rencontre vivante, participative et ouverte sur le monde.
— Par Jean Samblé —
Le salon Shopping Yoles est de retour pour sa 13ème édition, le samedi 12 et dimanche 13 juillet 2025, à l’Hôtel Karibéa Sainte-Luce ! Un événement incontournable à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent être à la pointe de la mode avant le prochain Tour des Yoles Rondes.
Pourquoi en l’absence de fibre patriotique, c’est désormais l’économie qui doit primer en matière de catalyseur du développement de la Guadeloupe ?
« Je suis le peintre
—RS n° 402 lundi 7 juillet
Saviez-vous qu’aujourd’hui seuls
— Par Sabrina Solar —
— Par Jean Samblé —
Ainsi que le regrette un observateur dans un récent article, en ces temps de bouleversement de l’ordre social d’ici et d’ailleurs, l’élite martiniquaise se tait. Au pays de Césaire, de Fanon et de Glissant, les intellectuels sont à ce point silencieux qu’on pourrait se demander si la Martinique pense encore. Mais, finalement, que voulez-vous qu’ils fassent, en face de l’échec du pays qui est aussi le leur ?
— Par Robert Saé —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —
Le concept est essentiellement la saisie de ce qui se dégage du vécu, c’est la thèse abstractive et idéelle de départ qu’élabore l’entendement sur ce qu’il prend en étude pour l’appréhension théorique des schèmes abstrait ou concret de la connaissance humaine. Le concept est le porteur de l’éprouvement du sens du monde rendu en idée et langage… Le concept est la synthétisation langagière et idéelle d’une intuition subjective ou d’une observation objective.
Tentative d’analyse de l’émission 7/10 de France Inter du 18 juin, lien ici: 
Les maladies cardio-neuro-vasculaires, notamment les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les infarctus et les insuffisances cardiaques, continuent d’être une cause majeure de mortalité et d’hospitalisation à travers la France, en particulier dans les territoires d’Outre-mer. Un constat particulièrement inquiétant en Martinique, où les taux de mortalité liés aux AVC restent alarmants.
Face à l’augmentation constante des infections sexuellement transmissibles en France, l’Assurance Maladie franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de prévention. Depuis le 1er juillet 2025, le dispositif « Mon test IST », initialement lancé en septembre 2024, s’enrichit d’une nouvelle fonctionnalité permettant aux femmes de 18 à 25 ans de réaliser un dépistage à domicile.
« C’est une page d’histoire oubliée, que bien des Martiniquais eux-mêmes ignorent » : cette assertion liminaire pose d’emblée la question de l’amnésie collective qui frappe la mutinerie du camp de Balata, événement cardinal du basculement de la Martinique dans la France Libre de De Gaulle en juin 1943. Car il y a dans cette méconnaissance généralisée, qui touche jusqu’aux descendants directs des protagonistes de l’époque, bien plus qu’un simple effet d’érosion temporelle : une véritable économie politique de la mémoire où s’articulent les mécanismes de l’oubli institutionnel et les stratégies de résurgence mémorielle.