— Par Jean Samblé —
Derrière les images de vacances idylliques et d’hôtels flottants, les croisières cristallisent aujourd’hui un malaise grandissant. Pollution, impacts sur la santé, faible retombée économique : cette industrie florissante ne passe plus inaperçue, et des voix de plus en plus nombreuses réclament un véritable tournant politique et écologique.
Une croissance dopée malgré les alertes
Plus de 35 millions de passagers ont embarqué sur un navire de croisière en 2024, un record mondial qui dépasse les niveaux d’avant-Covid. En Outre-mer comme en Méditerranée, les escales s’enchaînent à un rythme effréné : 450 000 croisiéristes en Martinique, 1 500 escales visées en Polynésie, 473 escales prévues en Corse. Un essor qui contraste avec les appels à la sobriété énergétique et les recommandations climatiques fixées par les Accords de Paris.
Pour Guillaume Picard, ancien capitaine de ferry devenu porte-voix du collectif Stop Croisières, cette fuite en avant est incompréhensible : « Une semaine de croisière, c’est l’équivalent du budget carbone annuel d’un individu. Comment peut-on encore justifier ça, à l’heure où l’on demande aux ménages d’éteindre leur box la nuit ?



Elles étaient jeunes, elles étaient invisibles. Une trentaine de jeunes femmes, âgées de 18 à 20 ans, effectuaient leur service militaire obligatoire au camp de Nahal Oz, à quelques centaines de mètres à peine de la bande de Gaza. Leur rôle ? Observer. Alerter. Surveiller en continu une frontière toujours sous tension, depuis la salle de contrôle de l’unité 414, spécialisée dans la vidéo-surveillance. En Israël, on les appelle les tatzpitaniyot — les guetteuses. À travers leurs caméras, elles ont vu venir l’horreur. Mais personne n’a voulu les écouter.
Guy Dufond est décédé le jeudi 2 octobre 2025 à l’âge de 94 ans. Figure du mouvement anticolonialiste martiniquais, il a consacré sa vie à la lutte pour l’émancipation nationale et sociale de la Martinique, à travers un engagement politique constant, un parcours d’enseignant marqué par la répression, et une action militante durable au sein de plusieurs organisations.
Une grande initiative citoyenne pour retisser le lien social, du 1er octobre au 22 novembre 2025
— Par Jean Samblé —
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Dimanche 5 octobre 2025
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À la racine du mal- développement de la Guadeloupe se trouve une distorsion dans la formation du capital local
— Par Gary Klang —


Vous êtes propriétaire ou usufruitier d’un appartement ou d’une maison ? Vous devez payer au plus tard le 20 octobre 2025 la taxe foncière sur les propriétés bâties, même si le logement est loué à un locataire. Si vous constatez une erreur, vous avez jusqu’au 31 décembre 2026 pour déposer une réclamation auprès de l’administration fiscale.
Un nouveau parti politique fait son entrée dans le paysage martiniquais. Baptisé Pour Le Peuple (PLP), il a été officiellement inscrit au Journal officiel le 23 septembre 2025. Cette formation est le prolongement du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), un mouvement citoyen né en 2024 dans le sillage des mobilisations contre la vie chère.
— Par Jean-Marie Nol —
Centre Hospitailier Maurice Despinoy (Ex Colson)
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L’association martiniquaise Konbit organise une journée de formation autour du théâtre forum, une forme de théâtre participatif issue du théâtre de l’opprimé développé par Augusto Boal. Cette méthode vise à questionner les rapports sociaux, à ouvrir des espaces de parole et à expérimenter collectivement des alternatives face à des situations d’oppression ou de blocage.
Depuis quelque temps, l’Eau ne sort plus des robinets du consommateur, ce qui présente un grand risque sanitaire, économique et environnemental. (Décidément ce précieux produit nous donne le tournis et risque de nous noyer tous).