— Par Cuture Egalité, association féministe —
Fort-de-France, le 13 Août 2014
Dimanche 3 août une femme a été assassinée aux Terres Sainville. Elle a été égorgée. Comme on égorge un animal.
Ici, ce matin, les membres de Culture Egalité et beaucoup d’entre nous ne connaissaient pas Ramona. Mais nous savons une chose : cette fois-ci nous pouvons ajouter un nom et un visage à la triste cohorte de femmes qui par millions, sont victimes de violences dans le monde. Parce qu’elles sont vulnérables. Parce qu’elles sont des femmes.
D’après un rapport des Nations Unies sorti en 2013, 70% des femmes sont victimes de violences, contre 30% des hommes.
Regardons autour de nous, regardons les femmes présentes dans cette assistance : sur 10 d’entre nous, 7 peuvent être victimes de violence, simplement parce que nous sommes des femmes.
Qu’un être humain ait 100% plus de chance d’être victime de violence qu’un autre être humain, simplement parce qu’il est de sexe féminin, est une injustice insupportable et nous ne devons pas la supporter.
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent victimes que les hommes ?

Communiqué
Le vice-Premier ministre turc, Bülent Arinç, a déclenché la polémique en déclarant que les femmes ne doivent pas rire trop fort, et qu’elles ne doivent pas non plus partir en vacances sans leur mari ou pratiquer la pole dance.
— Rosen HICHER Ancienne prostituée —
— Par Martine Gross, sociologue, CNRS
— Par Michèle Levieux —
Selon un sondage Ifop publié en mars, 20 % des femmes ont subi du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de leur carrière. La peur de perdre leur emploi les incite à se taire. Une infime minorité ose saisir la justice pour faire condamner les harceleurs. Témoignages.
L’Union des Femmes de Martinique fête cette année ces 70 ans.
Par l’Association féministe Culture & Égalité
Communiqué de l’UFM


Le combat pour la parité a arraché en France, depuis une quinzaine d’années, quelques avancées, même si nous les jugeons encore insuffisantes. Nos machistes ont bien été obligés de reculer sous la lutte des partisanes et partisans de l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Dans les élections municipales (et ceci a été récemment élargi aux communes de 1000 à 3000 habitants) ainsi que dans les conseils régionaux, on a acté des listes paritaires (un homme/une femme). On a obtenu aussi que les bureaux des municipalités alternent les postes d’adjoints à parité entre les hommes et les femmes. Ce sont des progrès appréciables.
Le tribunal de Fort de France, lors de son audience de ce mardi 27 mai et lors de la délibération qui en suivra, saura signifier sans ambiguïté qu’il ne criminalise pas les associations, les personnalités, les citoyennes et citoyens, les militantes et militants qui combattent « LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ».
Le combat pour la parité a arraché en France, depuis une quinzaine d’années, quelques avancées, même si nous les jugeons encore insuffisantes. Nos machistes ont bien été obligés de reculer sous la lutte des partisanes et partisans de l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Dans les élections municipales (et ceci a été récemment élargi aux communes de 1000 à 3000 habitants) ainsi que dans les conseils régionaux, on a acté des listes paritaires (un homme/une femme). On a obtenu aussi que les bureaux des municipalités alternent les postes d’adjoints à parité entre les hommes et les femmes. Ce sont des progrès appréciables.
L’association « UFM » union des femmes de la Martinique fête ses 70 ans le 21 juin 2014. A cette occasion elle renouvelle son logo.
L’Union des Femmes de la Martinique, association féministe et humaniste, qui milite en permanence pour le respect de la femme…des femmes et de l’être humain, a pris connaissance, avec effroi et un profond désarroi, du drame qui affecte profondément le peuple nigérian, qu’elle encourage à ne pas perdre espoir.
L’UFM t’invite, toi, ta soeur, tes amies …
—Par Hermance Murgue—