— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Hier, nous n’avons pas réussi à surmonter nos difficultés, ni à construire un projet Martiniquais fiable sur le plan politique et économique , ni à ce jour transcender nos divisions et différences sur l’évolution de nos institutions ,alors, pourrons-nous le faire demain, alors que le contexte socio-économique inhérent au covid 19 ne s’y prête pas aujourd’hui ?
A l’heure actuelle, l’optimisme n’est plus de mise. La crise de confiance des chefs d’entreprises et des ménages est en effet passée par là. Et les nuages ne cessent de grossir à l’horizon. Les prévisions de croissance de L’Insee et de l’IEDOM en 2020 sont de plus en plus battues en brèche. Conséquences : » Le chômage de longue durée tout comme le chômage des jeunes devraient repartir à la hausse , ajoutent les experts . Les entreprises devraient continuer à maîtriser les coûts et à couper dans les effectifs afin de maintenir leur compétitivité voire à pérenniser l’activité . De plus, la note de conjoncture observe une accélération dans le désengagement des banques . Des bouleversements sans précédents sont en train de se produire, qui conduisent à des ruptures, à des recompositions non encore pensées, note L’Insee pour qui la Martinique est rentrée dans des zones grises .