Auteur kényan, géant des lettres africaines, qui a affronté l’héritage culturel colonial
L’écrivain kényan Ngũgĩ wa Thiong’o est décédé le 28 mai 2025 à l’âge de 87 ans, à Buford, dans l’État de Géorgie (États-Unis). Figure majeure des littératures africaines, il laisse derrière lui une œuvre abondante, traduite dans près de quarante langues, et marquée par une réflexion continue sur les rapports entre culture, langue et pouvoir.
Né le 5 janvier 1938 à Kamiriithu, dans la région de Limuru au Kenya, alors colonie britannique, Ngũgĩ – de son nom de naissance James Ngugi – grandit dans un contexte politique tendu, marqué par l’insurrection des Mau Mau. Après une scolarité brillante qui le conduit de l’Alliance High School à l’université de Makerere (Ouganda), puis à celle de Leeds (Royaume-Uni), il publie son premier roman Weep Not, Child en 1964. L’ouvrage aborde les tensions coloniales à travers le regard d’un enfant, déjà révélateur des préoccupations politiques et culturelles qui nourriront toute son œuvre.
Tout au long des années 1960 et 1970, Ngũgĩ s’impose comme l’un des intellectuels les plus influents du continent africain.


I
Il faut recommencer Fanon au point exact où l’on a tendance à l’arrêter. Son œuvre ne s’arrête pas à l’effondrement colonialiste, avec quelques lumières sur l’ère des indépendances et du post-colonialisme. C’est justement à partir de ces frontières-là que sa pensée s’ouvre, et qu’elle nous offre, sinon le seul Fanon qui vaille, mais le plus riche de tous : celui qui est en devenir.
— Par Daniel M. Berté —
Ce court mais très dense roman d’une centaine de pages s’inscrit dans la lignée de Henry David Thoreau, dont l’écrivaine se revendique dans l’une de ses dernières pages, faisant dire à son héroïne : « Moi aussi, je mènerai un combat, mais sans arme, sans vandalisme, sans sensationnalisme. Dans les limites légales de la désobéissance civile et dans la sagesse de Thoreau. » En 1845, le philosophe américain se construit une cabane près de l’étang de Walden – il choisira ce nom pour son roman, devenu culte (Walden ou la vie dans les bois). Il vivra là en autarcie pendant deux ans, au fond des bois, pour se retirer de la ville, retrouver la nature, écrire. Il sera aussi le chantre de la désobéissance civile, en particulier face aux autorités esclavagistes de l’époque.
Chapitre XIII
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Myrna Nérovique —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
YO
Pétet si… Patat sa !
J’ai les mains vides
Mon île
État des lieux, modélisation, propositions
— Par Selim Lander —
— Par Faubert Bolivar, directeur artistique —
— Par Patrick Mathelié- Guinlet —
D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger
Poursuis les petites choses, éprouvette à la main,