Catégorie : Arts de la scène

David Walters en concert en Martinique

Le 26 novembre 2023 au CDST de Saint-Pierre

David Walters, artiste aux multiples facettes, est un musicien, auteur-compositeur, interprète et producteur d’origine caribéenne. Petit-fils de Carïbéens de Saint-Kitts et de la Martinique, il a co-fondé le collectif bordelais Zimpala avant de s’installer à Marseille. Sa vie est marquée par un constant équilibre entre les cultures, les voyages et ses diverses passions.

D’abord, David Walters a connu une première vie en tant qu’athlète de haut niveau, se distinguant notamment dans le saut en hauteur et le sprint. Son parcours sportif l’a conduit à la découverte de l’athlétisme sur les stades, une période marquante de sa jeunesse.

Ensuite, il a embrassé une carrière musicale, devenant un musicien autodidacte doué. Il s’est formé sur le tas, explorant diverses influences musicales, du hip-hop à la musique traditionnelle africaine. Son premier album, « Awa, » sorti en 2006, a marqué le début de sa reconnaissance dans le monde de la musique.

Parallèlement à sa carrière musicale, David Walters a également fait ses preuves dans le domaine de la télévision, travaillant pour Canal+ en tant qu’animateur. Son émission « Les nouveaux explorateurs » l’a amené à voyager à travers le monde à la recherche d’artistes mettant la musique au centre de leur existence.

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L’éphéméride du 26 novembre

Le Gwo Ka est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité le 26 novembre 2014

Le gwoka (ou gwo ka) est un genre musical de la Guadeloupe. Il est principalement joué avec des tambours appelés « ka », famille d’instruments de percussion. Les autres instruments sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu’on frappe sur l’arrière d’un tambour ou sur un morceau de bambou)1, qui lui, ne fait pas partie du gwoka guadeloupéen mais du bèlè martiniquais. Le gwoka authentique, pratiqué en Guadeloupe, est joué sans les baguettes de bois pour frapper à l’arrière du tambour ou du bambou .

Les différentes tailles des tambours établissent la base. Le plus grand : le boula joue le rythme central et le plus petit : le marqueur (ou makè) marque la mélodie et interagit avec les danseurs, le chanteur et les chœurs; ces derniers sont repris généralement par les spectateurs lors de prestations en public.

Les chants du gwoka sont généralement gutturaux, nasaux et rugueux, bien qu’ils puissent également être lumineux et lisses.

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« Vaincre à Rome » : après le Pour, le Contre.

-Par Selim Lander —

Adaptée par Sylvain Coher de son roman biopic qui raconte l’histoire assez passionnante de Abebe Bikila, premier Africain médaillé d’or aux jeux olympiques (épreuve du marathon, Rome 1960), labellisée « Olympiades culturelles Paris 2024 », présentée à la Manufacture (hors les murs) lors du dernier festival d’Avignon, Vaincre à Rome avait tout pour convaincre le public martiniquais. Programmée trois soirs de suite la pièce ne parvient pourtant pas à faire salle comble, contrairement à beaucoup d’autres (le programme proposé aux amateurs de théâtre, que ce soit au TAC ou à l’Atrium, n’est pas si abondant, loin de là, pour empêcher les amateurs de tout voir, s’ils le désirent). Madinin’art – dont on ne dira jamais assez quel rôle il joue pour réveiller les acteurs et les spectateurs martiniquais – a déjà publié sous une « plume » anonyme mais que l’on devine être celle de son directeur un article sur ce « superbe spectacle ». La critique, néanmoins, est un art très éloigné de toute science. J’ai souvenir – ou souvenance – d’un stage animé par un des meilleurs critiques métros à l’intention des critiques martiniquais (amateurs, car qui serait disposé à les professionnaliser, soit, en un mot, à les payer ?),

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Martinique Jazz Festival 2023 : 40 ans de Jazz en Martinique !

Du 23 novembre au 2 décembre 2023

Célébrer quatre décennies d’un fascinant périple au cœur de l’univers du jazz ! Initié en 1983 sous l’appellation « Jazz en Martinique » par le CMAC, cet événement marque son 40e anniversaire cette année. Pour l’édition 2023, Tropiques Atrium Scène Nationale invite à une aventure intergénérationnelle à travers le jazz et ses innombrables déclinaisons, englobant les musiques contemporaines. Un authentique kaléidoscope de sonorités et d’émotions est attendu !

Agenda du festival avec le lieu, le prix des places etc en bas de page=>

Découvrir et explorer le talent des artistes invités :

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 » Vaincre à Rome » : Un voyage temporel au cœur de la légende d’Abebe Bikila

Un superbe spectacle à ne pas manquer au T.A.C. les24 & 25 novembre 2023

— Par Madinin’Art —

Dans une pièce de théâtre captivante, « Vaincre à Rome, » l’auteur Sylvain Coher tisse une trame narrative qui transcende les frontières temporelles et géographiques, plongeant le public simultanément en Italie et en Éthiopie, en 1960, 2023, voire même en 1935. Le récit s’articule autour de la légendaire victoire d’Abebe Bikila, le premier Africain médaillé d’or au marathon olympique de Rome en 1960, une victoire qui marqua également les relations entre l’Éthiopie et l’Italie après des années de conflit.

Le corps athlétique, une danse évanescente

Sur scène, le dispositif scénique dépouillé permet au public de voyager entre les époques et les lieux, le corps de l’athlète devenant le protagoniste central, à la fois athlétique et évanescent. La musique live pulse comme un battement de cœur, tandis que les mots des personnages principaux dessinent le contexte historique de cette course mémorable. L’histoire d’Abebe Bikila devient ainsi la revanche du sport contre la guerre, celle d’un jeune soldat courant contre les ombres oubliées d’une armée entière.

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Beethova Obas et Rebecca Jean conjointement sur scène à Montréal : entrevue croisée

Le 3 décembre 2023 à 19 h au Centre Leonardo Da Vinci à Montréal

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

L’annonce du spectacle musical du(8370 Boulevard Lacordaire, Montréal) a retenu l’attention des mélomanes montréalais. Lon peut déjà anticiper que le public, nombreux, se pressera aux portiques du Centre Leonardo Da Vinci pour écouter et applaudir l’exceptionnel Beethova Obas et les trois talentueux artistes invités : Rebecca Jean, Jean Jean Roosevelt et Emmanuel Obas. Les mélomanes ont certainement hâte de redécouvrir « Yon dènye mo » qui figure sur le premier album de Beethova Obas, « Le chant de liberté » (1990). Pour mémoire, la chanson « Yon dènye mo » est dédiée à l’immense artiste-peintre Charles Obas, le père de Beethova Obas, disparu dans la mortifère nuit de la dictature des Duvalier. Les mélomanes redécouvriront également la fameuse chanson « Gen de jou » de Rebecca Jean, une exceptionnelle adaptation créole de « Hier encore » de Charles Aznavour et qui figure sur l’album « Amoureuses des mots ». Ils revisiteront avec ravissement « Lage l » magnifiquement interprété par Emmanuel Obas, le frère de Beethova Obas, ainsi que « Peyi a » de Jean Jean Roosevelt.

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L’éphéméride du 22 novembre

Le Boléro de Maurice Ravel est créé à l’Opéra de Paris le 22 novembre 1928

« Je n’ai écrit qu’un seul chef d’œuvre dans ma vie, et il n’y a pas de musique dedans » ironisait Ravel à propos de son Bolero.

Le Boléro de Maurice Ravel est une musique de ballet pour orchestre en ut majeur composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein. Mouvement de danse au rythme et au tempo invariables, à la mélodie uniforme et répétitive, le Boléro de Ravel tire ses seuls éléments de variation des effets d’orchestration, d’un lent crescendo et, in extremis, d’une courte modulation en mi majeur.

Cette œuvre singulière, que Ravel disait considérer comme une simple étude d’orchestration, a connu en quelques mois un succès planétaire qui en a fait son œuvre la plus célèbre et, de nos jours encore, une des pages de musique savante les plus jouées dans le monde. Mais l’immense popularité du Boléro tend à masquer l’ampleur de son originalité et les véritables desseins de son auteur.

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« Les 18 fugitives », un film d’Amer Shomali et Paul Cowan

Mardi 21 novembre dès 18h30 au Teyat Otonom Mawon à Fort de France
La séance commence à 19h00
Film d’animation et documentaire expérimental, 1h12
Canada-Palestine
Le film est accessible à tous les âges
Les 18 Fugitives (The Wanted 18) est un film documentaire d’animation canado-palestinien de 2014 co-réalisé par l’artiste visuel et réalisateur palestinien Amer Shomali et le cinéaste canadien Paul Cowan. Le film combine des interviews des personnes impliquées dans les événements, des images d’archives, des dessins, des animations en stop-motion en noir et blanc ainsi que des reconstitutions.
Le film est sélectionné comme entrée palestinienne pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère à la 88e cérémonie des Oscars qui s’est déroulée en 2016.
Synopsis :
L’œuvre présente les efforts des Palestiniens habitant la ville et la région de Beit Sahour, en Cisjordanie, pour démarrer une petite industrie laitière locale au cours de la première Intifada, en cachant un troupeau de dix-huit vaches laitières aux forces de sécurité israéliennes qui considérait la production de laitages comme une menace pour la sécurité nationale d’Israël.
Dans les années 1980, dans l’optique de boycotter la taxation et la dépendance des matières premières israéliennes, les Palestiniens habitant Beit Sahour décident, dans une quête pour une plus grande autosuffisance, de former un collectif et de ne plus acheter du lait aux sociétés israéliennes.

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Jazz’n Food avec Guy-Marc Vadeleux

Mercredi 29 novembre / 19h Repas Compris La Terrasse de Tropiques-Atrium

Guy Marc Vadeleux, également connu sous le nom de GMX, né le 24 mars 1980, est un pianiste-chanteur émergeant de la nouvelle génération de talents martiniquais. Il entame son voyage musical à l’âge précoce de 5 ans, initié au piano par son père, Guy Vadeleux. Sa mère, Marguerite Vadeleux, l’initie également à la danse traditionnelle et moderne, ainsi qu’au tambour, forgeant ainsi les premiers éléments de sa polyvalence artistique.

Dès l’âge de 10 ans, GMX forme son premier groupe, explorant divers genres tels que le traditionnel, le zouk, le jazz, et bien d’autres. Son parcours musical le mène à intégrer et former plusieurs groupes tels que Swing Tropical, Panach’, Caribe, BIP, et bien d’autres. Il commence à se produire à l’international, parcourant des destinations telles que New York, la Belgique, le Canada, Saint-Domingue, et bien d’autres.

GMX poursuit son parcours académique en musique et obtient son BAC L Musique au lycée de Bellevue à Fort-de-France, Martinique. Par la suite, il enrichit ses études musicales à l’Institut Supérieur de l’Art de La Havane, Cuba.

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« Sixun » : Le grand retour!

Vendredi 24 novembre / 19h30 / Tropiques-Atrium

Sixun (prononcer /siksœn/) est un groupe de jazz fusion français. Il est considéré par certains spécialistes comme une référence française dans ce genre musical. Groupe phare de la fusion européenne dans les années 80-90, Sixun signe son grand retour en 2023 !
13 ans après leur dernière apparition scénique, ces « six musiciens qui n’en font qu’un » se donnent un nouveau souffle. En parallèle d’une réédition digitale de leur entière discographie (une douzaine d’albums), le groupe signe chez BMG pour un 13e album. Cette double présence vise à faire redécouvrir l’oeuvre majeure du groupe et à développer leur visibilité à l’international.
Historique
Le groupe se forme en automne 1984 lors d’une jam session, à la suite de rencontres faites au CIM. Le nom du groupe est composé de six et de un et se prononce donc Sik-söhn. Cela fait référence aux six membres du groupe, originaires du monde entier, qui jouent ensemble comme un seul groupe. La formation de base Paco Séry (batterie, percussions), Jean-Pierre Como (clavier), Alain Debiossat (saxophone), Louis Winsberg (guitare) et Michel Alibo (basse) reste inchangée au fil des années, mais les percussionnistes ont régulièrement changé.

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Rodolphe Lauretta – Kréolia Feat Napoleon Maddox

Dimanche 26 novembre  / 17h / CDST Saint-Pierre

Rodolphe Lauretta

Le saxophoniste et compositeur autodidacte, Rodolphe Lauretta, baigné dans une diversité musicale depuis son adolescence, présente son premier album, « Raw », en collaboration avec Damien Varaillon à la contrebasse et Arnaud Dolmen à la batterie. Inspiré par l’idée d' »identité rhizome » d’Édouard Glissant, l’album offre un jazz rhizomatique, explorant des territoires musicaux variés tels que le hip-hop, le jazz moderne, la funk, le rock progressif et les rythmes africains. Jacques Schwarz-Bart salue l’audace de Lauretta, encourageant à découvrir cette réussite.

Né à Amiens de parents antillo-guyanais, Rodolphe Lauretta s’initie au saxophone à 16 ans grâce à une association locale. Ses influences vont du hip-hop aux vinyles de Miles Davis et Eric Dolphy. Sa curiosité le conduit à explorer divers genres musicaux, participant à des groupes de reggae, P-funk, musique mandingue, et rock industriel, tout en suivant des cours au conservatoire d’Amiens. Ses pérégrinations musicales l’amènent à croiser des artistes renommés et à s’immerger dans les scènes jazz, hip-hop et funk.

Au fil des années, Rodolphe Lauretta développe une identité musicale singulière, mélangeant le jazz avec des touches de funk, de pop et d’influences caribéennes.

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 » Les feuilles mortes », film de Aki Kaurismäki

Mardi 21 novembre / 19h / Madiana / Unique séance

Avec Alma Pöysti, Jussi Vatanen, Janne Hyytiäinen
Titre original Kuolleet lehdet
20 septembre 2023 en salle / 1h 21min / Drame, Comédie, Romance
Synopsis :Deux personnes solitaires se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki et chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour. Mais la vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.
La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
C’est un film que l’on reçoit comme un cri du cœur doublé d’un sursaut d’espoir. L’œuvre d’un homme las, qui, alors qu’il menaçait d’abdiquer et d’arrêter de tourner des films, a pourtant écrit une histoire d’amour aux faux airs de miracle.

Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Il n’y a pas ici d’inconscient à analyser ou d’interprétation à déplier, et, outre des généralités sur le geste de Kaurismäki, on ne peut aller que dans les détails pour comprendre où se niche l’émotion. Et qu’y voyons-nous ? Que tout relève d’une forme de résistance : une phrase qui fait mouche, l’élégance d’un geste, la probité d’une posture s’opposent à la bêtise, à la vulgarité et à l’injustice.

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« VAINCRE À ROME, la légende de l’homme-panthère capable de courir du coucher au lever du soleil » de Sylvain Coher, m.e.s. Thierry Falvisaner

Les 23, 24 & 25 novembre à 19h 30 au T.A.C.

Avec Adrien Chennebault, Timothé Ballo,, Thomas Cerisola, Ganne Raymond & Thierry Falvisaner

Écriture dramatique, interprétation et musique originale, danse & vidéo
Nous sommes simultanément en Italie et en Éthiopie ; simultanément en 1960 et en 2020, et parfois même en 1935, lorsque le grondement sourd de la guerre se fait entendre. À Rome près du Forum où se déroule le marathon olympique et dans l’appartement familial d’Addis-Abeba, nous sommes en compagnie du souvenir d’Abebe Bikila, double champion olympique, et de sa femme Yewebdar qui l’attend au pays. L’entraîneur suédois Onni Niskanen et le commentateur radio Loys Van Lee nous aident à reconstruire mentalement cette course mythique du 10 septembre 1960, durant laquelle le jeune soldat éthiopien devient le premier Africain médaillé d’or, en courant pieds nus sur les routes italiennes…

Le dispositif scénique est dépouillé, permettant ainsi de passer d’un lieu à un autre, d’une époque à une autre, dans un étrange continuum. Le corps de l’athlète est celui du danseur.

Central. Évanescent. C’est un corps fragile soumis à la tension et à l’effort d’endurance.

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« Gratitude » de Céline Flériag

Samedi 18 novembre 2023 / 18h / Tropiques-Atrium

Gratitude est un spectacle musical et culturel qui met en exergue et valorise ce que nous sommes et ce que nous avons.

Dans un décor lumineux et chaleureux Céline Flériag propose son répertoire qui reflète sa véritable nature, très ancrée dans son environnement social et culturel. Des invités « surprise » de talent viendront sublimer ce moment. Céline Flériag est de retour. Elle cultive talent et discrétion avec de mémorables interprétations : La complainte du Mont-Pelée, Je t’aimerai, Malaïka, Konsa lavi yé, Gran manman Matitout, Mazurka de l’amour…

Ce spectacle met en avant notre savoir-faire et notre savoir-être, avec des costumes les conçus et réalisés par deux talentueuses créatrices martiniquaises : Yvonne Ulric et Christiane Ducteil. Elle est accompagnée par un orchestre de musiciens reconnus, dirigé par le pianiste Jean-François Mongis.

Gratitude est un spectacle pour rassembler….

Gratitude est un spectacle pour remercier !

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« Le Bonheur », texte & m.e.s. de Tatiana Frolova/ KnAm Théâtre

— Par Michèle Bigot —

L’affiche est alléchante, Le Bonheur, spectacle monté par Tatianan Frolova et sa troupe du KnAm, théâtre de Komsomolsk-sur-Amour, on croit rêver! À moins que ce rapprochement de termes ne fasse oxymore pour beaucoup! Le nom est formidablement exotique, pourtant il vient tout droit de l’enfer, cet Orient soviétique qui se recommande surtout pour son Goulag. Le paradoxe s’installe d’autant mieux dans l’esprit que « knam » est un vocable russe qui pourrait se traduire approximativement en français par: « Venez chez nous »!

Mais faisons confiance à Tatiana Frolova. En 1985, pendant la période de la Perestroïka, elle fonde dans sa ville natale de Komsomolsk-sur-Amour le théâtre KnAm, un des premiers théâtres indépendants de Russie. Dans l’ambiance de l’époque, le public lui est plutôt hostile, mais rien ne l’arrête. Après avoir pratiqué les classiques, elle éprouve la necessité de renouveler la forme théâtrale, de trouver une esthétique et une matière propres à toucher les spectateurs contemporains, mue par l’urgence de la situation politique de son pays. Elle se tourne alors vers le théâtre documentaire non sans faire penser au travail de Svetlana Alexievitch.

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« Samb’Afro Festival 2023 » : Une célébration vibrante de la culture brésilienne

Du 16 au 21 novembre 2023

Le retour attendu du Samb’Afro Festival en Martinique annonce une célébration riche en mouvements, en rythmes et en rencontres. La 4e édition, organisée par l’Association Alégria en collaboration avec la Direction des Affaires Culturelles, promet cinq jours d’immersion dans la danse afro-brésilienne, avec un événement spécial dédié à la Journée de la Conscience noire le 20 novembre.

Une édition plurielle pour tous les passionnés

Cette année, l’association Alégria a voulu offrir un festival pluriel, accessible à tous les amateurs de danse, des novices aux passionnés confirmés. Le programme comprend des cours collectifs, des masterclasses et des cours privés avec la renommée Tatiana Campêlo, chorégraphe et professeure de danse afro-brésilienne et danse des orishas, venue spécialement du Brésil pour partager son savoir.

Les cours de Tatiana Campêlo ne sont pas uniquement destinés aux danseurs expérimentés. Les débutants auront également l’opportunité d’acquérir des bases solides pour se lancer dans cette discipline captivante. Accompagnée du talentueux percussionniste Evandro Junior, cette collaboration promet une immersion authentique dans la culture brésilienne.

Rencontres gratuites : Inviter le public à découvrir

Loin de se limiter aux cours payants, le Samb’Afro Festival s’ouvre au grand public avec des rencontres gratuites.

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L’éphéméride du 15 novembre

Sortie dans les salles de cinéma étasuniennes  du premier film tourné avec Elvis Presley, Love Me Tender le 15 novembre 1956.

Le Cavalier du crépuscule (!) (Love Me Tender) est un film américain de genre western, réalisé en 1956 par Robert D. Webb.
Synopsis
Alors que la guerre de Sécession touche à sa fin, un groupe de soldats sudistes, attaque une trésorerie yankee et file avec le butin. Parmi eux, trois frères : Vance (Richard Egan), Ray (James Drury) et Brett (William Campbell) Reno. Au lieu de remettre l’argent à l’armée sudiste en déroute, le groupe décide de se partager le butin. Ainsi chacun rentre chez eux. Puisque la guerre était terminée au moment du vol, ils sont, sans le savoir, considérés comme des hors-la-loi. Ce trésor de guerre va attirer bien des convoitises ainsi que des revirements de situation innatendus pour la famille Reno.

À son retour Vance Reno, découvre que sa bien-aimée, Cathy (Debra Paget), s’est mariée avec son jeune frère, Clint (Elvis Presley). Ce dernier ne connaissait pas la relation qu’avait entretenue sa femme avec Vance avant son départ pour la guerre.

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« Frivolités », vous avez dit frivolités?

— Par Madinin’Art —

Dans un monde où l’injustice règne en maître, Christiane Taubira fait surgir un genre théâtral novateur avec sa pièce « Frivolités » que le metteur en scène Eric Delor, de la compagnie RéZiLYaNS, a tenté de mettre en forme lors d’une lecture théatrale a L’habitation La Favorite, au Lamentin ce lundi 13 novembre 2023, en s’appuyant sur les talents de Laura Grandfils, Rita Ravier, Aïda Sabino, et Miya Venance. Lecture théâtrale qui n’est peut-être que les prémisses d’une mise-en scène future. C’est à souhaiter.

Il existe des formes de théâtre qui se basent principalement sur des déclarations, des discours ou des monologues, et qui peuvent être dépourvus d’une intrigue linéaire traditionnelle. Ces formes théâtrales mettent souvent l’accent sur la communication directe avec le public et sur l’exploration de thèmes, idées ou questions philosophiques plutôt que sur le développement d’une histoire narrative.

Un exemple de ce type de théâtre est le « théâtre épique » ou « théâtre de déclaration ». Cette approche théâtrale, développée par le metteur en scène allemand Bertolt Brecht, vise à créer une distance critique entre le public et l’action sur scène.

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Kréyol International Film Festival, deuxième partie

Les 15, 16, 20 novembre au Christine Cinéma Club, 23 rue des écoles, 75005 Paris

L’association les Ponts de l’Espoir (Hope & Bridges), organisatrice du Kréyol International Film Festival, est fière d’annoncer que le week-end d’ouverture du KIFF qui s’est tenu du 8 au 10 septembre 2023, au cinéma Lincoln de Paris, a rencontré un bien joli succès auprès du public et des professionnels du cinéma.

En effet, cette première partie du festival, qui a mis en lumière la diversité et le talent du cinéma créole, a obtenu des retombées positives qui vont bien au-delà de nos espérances. Les cinéphiles et le public ont été au rendez-vous, témoignant ainsi, à la fois, de l’importance croissante d’un cinéma en langue créole sur la scène internationale et de l’engouement qu’il suscite.

Une aventure pas encore terminée

Nous sommes heureux de vous convier à la seconde partie du festival qui se tiendra à Paris aux dates des 15, 16, 20 novembre 2023 au Christine cinéma club.

Deux jurys d’exception sont au coeur de cette première édition du KIFF qui reflète notre engagement envers la promotion de la nouvelle garde d’un cinéma créole qui a soixante quinze ans de retard à rattraper.

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Euzhan Palcy : Pionnière de l’égalité au cinéma et porte-étendard de la diversité

Le Centre Pompidou projette les grands films et documentaires d’Euzhan Palcy lors d’une rétrospective événement

Dans le monde du cinéma, Euzhan Palcy se distingue comme une pionnière déterminée de l’égalité. Originaire de la Martinique, cette cinéaste exceptionnelle a consacré sa carrière à briser les barrières et à donner une voix aux minorités sous-représentées dans l’industrie cinématographique.

Le parcours impressionnant d’Euzhan Palcy commence par ses débuts modestes aux côtés d’autres talents émergents. Dès ses premiers pas dans l’industrie cinématographique, elle a fait preuve d’une vision audacieuse et novatrice. Sa détermination à raconter des histoires authentiques et à explorer des perspectives diverses a rapidement attiré l’attention du public et de ses pairs.

Au fil des années, Euzhan Palcy a acquis une réputation mondiale grâce à son engagement inébranlable en faveur de l’égalité au cinéma. Elle a défié les normes établies et a ouvert la voie à de nouveaux horizons, montrant qu’il est possible de transcender les stéréotypes et de créer des œuvres qui reflètent la richesse de la diversité humaine.

La Martiniquaise revient sur sa longue et remarquable carrière avec une modestie qui contraste avec l’impact considérable de son travail.

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« Le garçon et le héron », un film de Hayao Miyazaki

À Madiana Dimanche 12  en VF  👿 à 16h30, Mardi 14  VO 19h, Mercredi 15 VO 14h
Avec Gavril Dartevelle, Soma Santoki, Padrig Vion
Titre original Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka
1 novembre 2023 en salle / 2h 03min / Animation, Drame, Aventure

Synopsis :
Après la disparition de sa mère dans un incendie, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide au fil de ses découvertes et questionnements à comprendre le monde qui l’entoure et percer les mystères de la vie.

Le presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Arborescence narrative d’une complexité épatante aboutissant dans son dernier geste à la plus pure simplicité […], Le Garçon et le héron éblouit par la vitalité créatrice de son auteur octogénaire […], et se trouve être la synthèse complète d’un art animé toujours surprenant et profondément bouleversant.

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Danmyé, l’art martial martiniquais : Héritage culturel et tradition guerrière

Samedi 11 novembre / 19h / Soirée Danmyé / Place de la Savane à F-de-F

« Autrefois Toute la Martinique se donnait rendez-vous sur la Savane le 11 novembre, le 14 juillet et le Sanmdi Glorya pour voir évoluer les combattants de danmié. Ces rassemblements ont disparu depuis… 1976. Aujourd’hui l’association La Wonn Danmié Matinik se fait un devoir de faire revenir ces rendez-vous à la Savane.
Ce sera l’occasion d’honorer et de remercier, deux piliers du monde du danmié. Jean-Pierre Castel, et Dadou Tenard.

Le Danmyé, également appelé Ladja, Kokoyé ou Wonpwen, est un art martial martiniquais profondément enraciné dans l’histoire et la culture de l’île. Cette forme de lutte dansée trouve ses origines dans les pratiques guerrières des ancêtres africains esclavagés, transmises à la Martinique, et a évolué au fil du temps pour devenir une expression artistique unique.

Ancrage dans la tradition et la spiritualité

Le Danmyé est bien plus qu’une simple danse de combat ; il représente un héritage culturel africain, imprégné de spiritualité et de rituels. Avant les combats sérieux, les participants se livraient à une préparation spirituelle et physique, soulignant l’importance accordée à cet art martial.

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« De ce côté » de et avec Dieudonné Niangouna

—- Par Selim Lander – —

Au dernier verre de Dido

C’est le nom du bar de Dido, le prête-nom de Dieudonné Niangouna dans ce seul en scène qui décrit les états d’âme d’un comédien congolais exilé en France. Pas si enthousiasmant a priori : on fait rarement du bon théâtre avec des états d’âme ! Il y a heureusement des exceptions et cette pièce est remarquable tant par la manière dont le sujet est traité que par l’interprétation du comédien-auteur.

Parlons de celle-ci d’abord. Le comédien Niangouna reste pendant la quasi totalité de la pièce les deux pieds campés de part et d’autre du petit point jaune qui marque l’emplacement sur lequel sont réglées très précisément les lumières qui participent ici pleinement au spectacle. Pendant une bonne partie de la représentation il restera à peu près immobile, ne jouant que de son bras droit, l’index pointé sur les spectateurs. Par la suite il variera (un peu) son jeu, sans bouger les pieds, faisant mouvoir ses deux bras ou se tournant à jardin pour incarner ou répondre à un interlocuteur imaginaire.

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Prodige des marionnettes : « Monsieur Lapousyè »

— Par Selim Lander —

Bien que Madinin’Art ait déjà dit brièvement, sous la plume de Roland Sabra, tout le bien qu’il fallait penser de Monsieur Lapousyè, on nous pardonnera de revenir sur ce spectacle étonnant, véritable OTNI dans le paysage théâtral martiniquais. Rien d’original pourtant à considérer le résumé, le « pitch » comme il ne convient pas de dire. On peut même dire que le thème est rebattu en nos contrées puisqu’il s’agit d’un vieux Martiniquais parti en France par l’intermédiaire du BUMIDOM et qui se souvient avec quelques fantasmes en prime. Un peu court peut-être ? Oui, mais le théâtre contemporain nous a habitués à des pièces où l’intrigue se réduit à peu de choses et où la forme importe davantage que le fond.

Si l’on doit parler d’objet théâtral non identifié à propos de cette pièce, c’est que les compagnies martiniquaises ne nous ont jamais présenté quelque chose de semblable. Certes, on a déjà vu quelques bons spectacles de marionnettes mais jamais de ce niveau là et celui-ci peut rivaliser aisément avec toutes les pièces de marionnettes importées auxquelles on a pu assister.

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L’éphéméride du 10 novembre

Première création de l’opéra La forza del destino, de Giuseppe Verdi le 10 novembre 1862

La forza del destino est une œuvre ou un mélodrame en quatre actes, de Giuseppe Verdi, avec un livret de Francesco Maria Piave, tiré de Alvaro o la forza del destino de Ángel de Saavedra.

Genèse
En janvier 1861, Verdi répond à une demande du tsar Alexandre II de Russie, adressée par l’intermédiaire du ténor Enrico Tamberlick. Après avoir initialement envisagé un projet d’opéra sur Ruy Blas, il accepte, le 3 juin 1861, le drame de Rivas, Don Alvaro o la fuerza del sino, que lui soumet le théâtre impérial.

Le livret est confié à Francesco Maria Piave, et la partition composée entre juin et novembre 1861.

Création
En décembre 1861, Verdi se rend à Saint-Pétersbourg pour les premières répétitions. La maladie de la soprano Emma La Grua prévue pour la création du rôle de Leonora et l’impossibilité de trouver une cantatrice à la hauteur pour reprendre le rôle amènent Verdi à envisager de rompre le contrat qui exige que ses œuvres soient chantées par les artistes de son choix.

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