Jeudi 24, vendredi 25, samedi 26 avril à 19h30 au T.A.C.
La Martinique des années 60
La pièce
« Dé gwan moun, dé matinitjèz, an lannuit, asiz asou an
véranda, ek yo ka sonjé… »
Dans le registre du conte créole contemporain transposé, ou la parole du quotidien emprunte au fantastique ; « Mémoire d’iles » nous plonge dans la langue imagée et bucolique de l’immense Ina Césaire. Le souligner n’exclut pas son regard anthropologique. La force du récit se déploie au détour d’une phrase, d’un mot d’une onomatopée avec en arrière plan les musiques et chants de cette période que signe le magistral Kali. Ses mélodies, prenant le spectateur par la main, lui rappelle le contexte sociopolitique et économique de la Martinique du début du 20ème siècle. Deux comédiennes extraordinaires « dans un jeu de confrontation de deux personnages, liés et désunis par leurs histoires communes ». (R.Sabra).
La Presse en parle :
Madinin’Art par Roland Sabra
José Exélis excelle dans cet exercice de confrontations de deux personnages, liés et désunis par leur histoire commune. « Mémoires d’îles » est un peu la version féminine de Wopso, ou bien l’inverse […° Il y a sans doute dans « Mémoires d’Îles » beaucoup plus d’éléments biographiques tirés de la famille Césaire qu’on en devine.

La comédie musicale Madagascar sera présentée en Martinique le 23 avril, en Guadeloupe le 30 avril, et en Guyane le 3 mai 2025. Ce spectacle s’inspire directement du film d’animation produit par DreamWorks en 2005, et permet de retrouver les personnages emblématiques de l’histoire : Alex le lion, Marty le zèbre, Melman la girafe, et Gloria l’hippopotame. L’intrigue suit ces animaux qui s’échappent d’un zoo à New York et se retrouvent sur l’île de Madagascar, où ils rencontrent de nouvelles aventures et personnages.
Par Line Langebek Knudsen, Magnus von Horn
Par Albert Serra | 26 mars 2025 en salle | 2h 05min | Documentaire |
Le chanteur jamaïcain Max Romeo, de son vrai nom Maxwell Livingston Smith, est décédé le vendredi 11 avril 2025, à l’âge de 80 ans, dans un hôpital privé de Saint Andrew, en Jamaïque, des suites de complications cardiaques. Il avait été hospitalisé quelques jours auparavant pour des difficultés respiratoires.
Sami Ameziane, plus connu sous le nom de scène Le Comte de Bouderbala, présentera son spectacle Le Comte de Bouderbala 3 le mardi 15 avril au Grand Carbet du Parc Aimé Césaire à Fort-de-France. Derrière ce pseudonyme volontairement décalé – un faux titre de noblesse emprunté avec ironie – se cache un artiste au parcours atypique, passé du monde du sport à celui de la scène.
Rembobina met à l’honneur Aretha Franklin, l’une des grandes voix afro-américaines de la 2ème moitié du XXème siècle, icône du combat pour les droits civiques et icône féministe, choisie par Barack Obama pour chanter à son investiture.
Résumé :

— Par Sabrina Solar —
Jean-Claude Montredon est né le 23 septembre 1949 à Fort-de-France, en Martinique. Il grandit rue de la Batterie, dans un environnement familial où la musique occupe une place centrale. Sa mère, Clotilde, l’encourage dans cette voie, lui offrant notamment un poste à galène qu’il assemble lui-même. C’est grâce à cet appareil qu’il capte les ondes de Voice of America et découvre le jazz — une révélation qui influencera durablement son orientation musicale.
— Par Sarha Fauré —
Avec Dorcy Rugamba & Majnum
Dans le sillage de deux artistes noirs, le danseur étoile Guillaume Diop et la contrebassiste Sulivan Loiseau, une saison dans un Opéra de Paris qui s’ouvre timidement à la diversité. Un film intimiste, qui laisse place à la danse et aux questionnements.
— Par Jean-Durosier Desrivières —
— Par M’A —
Par Mike Leigh


Avec Vincent Cassel, Reda Kateb, Hélène Vincent | 23 octobre 2019 en salle | 1h 55min | Comédie
« Ce qu’il faut dire » est une œuvre de Léonora Miano, mise en scène par Catherine Vrignaud Cohen, qui interroge les rapports entre l’Occident et l’Afrique à travers une écriture percutante et sans compromis. La pièce se compose de trois tableaux, chacun explorant des facettes différentes des relations humaines, de l’histoire coloniale et de la quête identitaire. Loin des discours lissés et des prétentions à l’objectivité, le texte se caractérise par sa brutalité et sa poésie, deux registres qui se mêlent pour provoquer une réflexion intime et collective sur les injustices et les héritages du colonialisme.
Le documentaire « Papa aux Antilles », réalisé par Anne-Gaëlle Brault, explore la question complexe et souvent taboue de la paternité en Martinique, offrant un regard intime et profond sur le rôle du père dans la société antillaise. Disponible en streaming jusqu’au 29 juillet 2027, ce programme de 52 minutes, accessible à tous, interroge les héritages historiques, sociaux et culturels qui façonnent la place du père dans les familles des Antilles.