En prévision de ces nouvelles représentations de La Légende de Zadou (après celle du mois de juillet dernier dans le cadre du festival de Fort-de-France), les lecteurs de Madinin’Art ont eu le privilège de lire sous la plume de Jean Samblé une analyse fouillée de la saga de René-Louis-Gaétan Beauregard, « parabole sombre sur les rapports de force qui régissaient alors la Martinique » (1). Alors, c’est-à-dire dans les années 1940, plus précisément de 1942 à 1949, où se situent la fuite et la traque de Beauregard, contremaître d’habitation dans la localité du Marin, après qu’il ait tenté d’assassiner sa femme et mis le feu à sa maison. Dans la version de l’histoire retenue par José Alpha, Beauregard est convaincu que sa femme le trompait avec un béké. Son sentiment de trahison est exacerbé par le ressentiment envers la classe dominante, blanche de surcroît. Comme chez Jean Samblé, sa révolte participerait donc d’une lutte des races et des classes que l’on dirait aujourd’hui « décoloniale ».
Ce Beauregard-là est un beau sujet pour le roman ou le théâtre et l’on comprend que José Alpha ait voulu le raconter dans un texte où le créole domine le français, choix judicieux pour restituer une histoire se déroulant dans la campagne martiniquaise à une époque où le créole était la langue vernaculaire, même si cela réduit le public potentiel au-delà des Antilles et au risque de décevoir, à la Martinique même, les spectateurs non créolophones.


Histoire improbable d’une rencontre avec Samuel Beckett
Le 10 décembre 2025, le son cubain a été officiellement inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, une reconnaissance bien méritée pour ce genre musical qui incarne l’âme de Cuba. Véritable pilier de la musique cubaine, le son est plus qu’un style musical : c’est un reflet de l’histoire, de la culture et de l’identité de l’île. Il a traversé les siècles, fusionnant des influences espagnoles et africaines pour créer un son unique qui, dès les années 1930, a conquis le monde entier.
En 2025, le Compas (ou Konpa, ou Konpa Dirèk) a été officiellement inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, une reconnaissance qui célèbre à la fois son héritage musical et son impact social profond. Ce genre musical, véritable vecteur d’identité pour Haïti et ses communautés, incarne plus qu’une simple forme de divertissement : il représente l’âme du peuple haïtien et joue un rôle central dans la culture et l’histoire de ce petit pays des Caraïbes.
Par Simón Mesa Soto Avec Ubeimar Rios, Rebeca Andrade, Guillermo Cardona | Titre original Un Poeta | 29 octobre 2025 en salle | 2h 03min | Comédie dramatique
De
Par Kaouther Ben Hania
Par Dominik Moll, Gilles Marchand
La pièce
Par Ethan Coen, Joel Coen | Avec William H. Macy, Frances McDormand, Steve Buscemi | 4 septembre 1996 en salle |Date de reprise 5 décembre 2018 | 1h 37min | Drame, Policier
Bernard Lubat aime rappeler que « la musique n’est pas que de la musique », que « l’échange nous change », que « le rap, c’est du tambour de bouche », que «‘imiter limite » ou encore que « on ne s’improvise pas improvisateur ». Multi-instrumentiste fulgurant, volontiers provocateur et pétri d’humour, il a offert, aux côtés de
Il existe, dans le paysage musical caribéen, une figure presque mythique dont le nom circule à voix basse, comme un secret que les initiés se transmettent : 
Comment rendre visible une maladie longtemps ignorée et encore trop mal diagnostiquée ? C’est la question à laquelle tente de répondre Vivre avec l’endométriose, documentaire réalisé par Léa Ménard et produit par « Beau comme les Antilles », avec la participation de France Télévisions – Pôle Outre-mer. Le film, tourné au cœur des territoires ultramarins, sera projeté en avant-première dans plusieurs communes de Martinique début décembre, en présence de la réalisatrice et de Nataly Dabon, patiente experte et présidente de l’association Endo Form 972.
Hier soir, 2 décembre, Tropiques-Atrium — l’ex-CMAC qu’elle dirigea pendant plus de trente ans — a ouvert ses portes pour un hommage émouvant à Fanny Auguiac. Dans une salle à moitié remplie mais profondément recueillie, plusieurs grandes figures de la scène artistique martiniquaise se sont succédé pour saluer celle qui a tant marqué la vie culturelle de l’île. Alex Bernard, Alain Jean-Marie, Claude Césaire, Ronald Tulle, Micky Téléphe, Dominique Bougainville, Tony Chasseur ou encore Malavoi, etc. ont chacun rappelé, par leurs mots ou leur musique, l’empreinte inaltérable qu’elle laisse derrière elle.
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à
Titre anglais : Leave The Bones
Chaque fin d’année, l’association Clowns Doktè lance une belle campagne solidaire : « Solidarité pou ti Manman », un moment fort de mobilisation et de générosité sur tout le territoire martiniquais. L’objectif ? Sensibiliser au métier de clown hospitalier, rassembler des partenaires et des donateurs, et collecter les fonds nécessaires pour assurer les interventions clownesques dans les hôpitaux pédiatriques de l’île.
Avec Chet Baker, William Claxton, Flea | 23 juillet 2008 en salle | 2h 00min | Documentaire, Musical| Date de reprise 19 juin 2024