— Par Michèle Bigot —
Angelica Liddell est désormais une habituée du Festival d’Avigon, où elle avait présenté Liebestod. L’odeur du sang ne me quitte pas des yeux et plus récemment Juan Belmonte (histoire du théâtre III). Voici qu’aujourd’hui elle s’empare de l’espace de la Cour d’honneur, gageure qu’elle tient avec succès, quoique occupant la scène à elle seule dans le plus grand dénuement pendant la première moitié du spectacle. Comme dramaturge et comme actrice, cet espace scénique est investi d’une valeur symbolique forte: il est porteur de la mémoire de tous les spectacles qui l’ont précédée depuis la création du festival, mais pour elle il est surtout le lieu de quantité de massacres aussi vieux que la cour papale: « Pour moi, la cour n’est pas un bâtiment. Le gradin est une représentation du monde, mais le château lui-même est l’âme, une âme hantée par les fantômes de la Tour Glacière et les cadavres de l’Inquisition. C’est un lieu de mort, de torture, rongé par des fantômes nés de corps torturés, battus, transpercés, violés, décapités, éviscérés et roués de coups de pied, des fantômes d’une guerre contre la pensée humaine, comme le dit Michelet.

Les artistes et plasticiens de Martinique font face à des défis considérables. Malheureusement, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) semble aggraver leurs difficultés en soutenant minimalement les initiatives de développement et de promotion de l’art contemporain en Martinique. La CTM a créé une galerie école à la tour Lumina, avec des frais de location mensuels élevés – 13 000 euros et plus – pour des projets prestigieux de l’institution CTM et du Campus. Les plasticiens martiniquais se sentent ainsi délaissés et humiliés par le manque de respect pour la culture et l’art contemporain.
— Par Jean Samblé —
Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus d’un millier d’universitaires et de chercheurs d’horizons politiques différents, dont Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot, appelle la France à ne pas tourner le dos à son passé et à faire battre le Rassemblement national au second tour.
— Par Michèle Bigot —
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le Festival Transandans, 5e édition, à ne pas confondre avec » Transcendance, le 53ème Festival Culturel de Fort-de-France (!), débute aujourd’hui avec la visite de la cathédrale Saint-Louis. Les animations autour des arts et de la culture chrétienne en Martinique se poursuivront jusqu’au 14 juillet.
— Par
— Communiqués de presse —
— Par Michèle Bigot —
Où tout a commencé ! Un lundi comme un autre, un 13 pour les superstitieux, ou rien ne laissait présager que la douceur de vivre de ce magnifique territoire du bout du monde allait être le théâtre d’une première nuit cauchemardesque ou dès le coucher du soleil la folie des hommes allait embraser la douceur d’une nuit de fin d’été en remettant en cause un processus de pacification commencé il y a tout juste 36 années. Au lendemain des douloureux événements aux cicatrices indélébiles. Avec le temps et l’espoir né du pacte scellé entre des hommes de bonne volonté, ou chacun s’était approprié un morceau du devoir faire vivre ce désir de construire un avenir commun. Dont il fallait valider chaque étape pour tendre vers une citoyenneté calédonienne partagée. 
— Par Stéphane François(*) —
— Par Sarha Fauré —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
L’Humanité : Partons du début. Quelle a été votre réaction, à l’annonce fracassante de la dissolution de l’Assemblée nationale ?
Vous êtes un agent de la fonction publique de l’État ou de la fonction publique territoriale ? Si vous empruntez un transport collectif gratuit entre votre domicile et votre lieu de travail, vous pouvez désormais bénéficier du forfait mobilités durables. Vous n’étiez jusqu’alors éligible à ce dispositif que si vous vous rendiez au travail en vélo, en motocyclette ou encore en trottinette électrique.
À l’approche des vacances d’été, On vous rappelle les recommandations de Santé Publique France lors des baignades.
Depuis le 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale, le monde de la politique frissonne d’inquiétude et le monde économique est plongé dans un très grand malaise. Le président Emmanuel Macron a récemment exprimé ses préoccupations concernant la montée des extrêmes en France, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’une guerre civile. Dans plusieurs interviews et podcasts, le chef de l’État a mis en garde contre une prise de pouvoir par l’Assemblée nationale par les partis extrémistes, soulignant les risques d’une fracture profonde de la société française en déficit d’autorité. La notion d’autorité s’imposera qu’on le veuille ou non comme le fil conducteur de la recomposition politique de la société française pour plusieurs raisons fondamentales : L’érosion de l’autorité est manifeste dans plusieurs sphères de la société française. Dans les familles, les parents éprouvent des difficultés à exercer leur autorité face à des enfants influencés par les médias et les nouvelles technologies. Dans les écoles, les enseignants luttent pour maintenir la discipline et l’engagement des élèves. Dans le monde du travail, la relation entre employeurs et employés est souvent marquée par un manque de respect et de reconnaissance.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) publie aujourd’hui son 34e rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
Lapot d’Zarts
Plus de 220 personnalités politiques et de la société civile, parmi lesquelles Raphaël Glucksmann, Agnès Pannier-Runacher et Marine Tondelier, demandent, dans