– Saison 2, épisode 1 –
Comment vous dire ?
Il existe différents types de champs de matière mouvante, diverses sortes de plans dessinant de belles lignes de force, je ne vous apprends rien. Certains sont faits pour les cartésiens habitués aux espaces plats et euclidiens, d’autres pour les projectifs préférant les points de fuite à l’infini, ceux qui aiment les surfaces courbes et les grands cercles à tendances elliptiques, d’autres encore pour les amateurs de vies conformes, complexes ou plus discrètes.
Mais de l’endroit où je regarde bouger le monde, recueil de corps et d’esprits, le plan semble gâché à l’équateur. Plus grand-chose à tenir ferme et bon sans perdre la tête ou l’équilibre. Pourtant, dit-on, il nous faut rendre hommage à la destinée manifeste comme à ceux qui nous ont précédés. Garder la force de regarder demain en mangeant notre paquet de courage. Entre cyclopes et cyclones, en dépit de ce qui nous poisse comme jamais, il nous faudrait prendre la vie à bras le corps, de front, comme des gladiateurs affrontent le diable dans tous les détails.

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Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Ode au Che
— Par
Haïtien
Installé à la campagne de Ducos en Martinique, Alex SATURNIN, après avoir longtemps vécu au Canada en qualité de peintre, développe un art enraciné dans la nature, la mémoire et la lumière. Loin des effets de mode comme des « réseaux » du marché de l’art, il revendique une pratique intérieure, lente et sensuelle : une peinture qui se nourrit d’odeurs, de végétations, de couleurs exagérées et transposées. Rencontre avec un artiste pour qui peindre n’est pas représenter — mais tout simplement être.
— Communiqué de presse —
Man ka kriyé

Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :
Comment expliquer que nos élus se complaisent à nager en eau trouble ? Dans la question de l’eau l’échec est total ! Et la première victime est le consommateur. Cela fait près d’un demi-siècle que nous travaillons sur ce sujet. C’est pourquoi nous nous autorisons à en parler en toute quiétude.
— Par Jean Samblé —
— RS n° 420 lundi 10 novembre 2025 —
La question est limpide pour notre communauté antillo-guyanaise :
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Véronique Bédague (Nexity)


L’économie de la Guadeloupe est trop fragile pour être sacrifié sur l’autel de l’idéologie politique.
Fort-de-France s’apprête à vibrer au rythme d’un événement où culture, pensée et spiritualité se rencontrent : le Festival des Arts Rastafari revient pour sa 6ᵉ édition, les 8 & 9 novembre, au cœur du Domaine de Tivoli. Porté par la Fondasyon Nyahbinghi, ce rendez-vous désormais incontournable du calendrier culturel martiniquais s’annonce comme une expérience intellectuelle et sensible, où la parole se libère et la mémoire se réveille.