De la nécessité d’un grand musée de l’histoire de la Guadeloupe pour la transmission de la mémoire et la thérapie des traumatismes passés et actuels .
— Par Jean-Marie Nol —
Le mois de mai en Guadeloupe n’est pas seulement une étape de la transmission de l’histoire de l’esclavage dans le calendrier ; il est un moment chargé de mémoire. Commémorations de l’abolition de l’esclavage, réflexions sur l’identité, questionnements sur les réparations : autant de manifestations d’un passé qui ne cesse de résonner dans le présent. Mais au-delà des cérémonies et des discours officiels, une interrogation plus profonde traverse aujourd’hui les consciences : le traumatisme de l’esclavage, tel qu’il a été vécu par les ancêtres, se transmet-il biologiquement et psychiquement à leurs descendants ? C’est dans ce sillage que se déploie une réflexion renouvelée, à la croisée de la science et de la mémoire, entre épigénétique et psychogénéalogie.
Transmission des traumatismes : possible héritage biologique (épigénétique) et psychique (psychogénéalogie) des souffrances de l’esclavage.
Selon une experte en la matière originaire de la Guadeloupe, le taux de maladies mentales est élevé environ 30%+, plusieurs facteurs sont à prendre en compte: les causes historiques sont très importantes, il n’y a qu’à observer les personnes qui vont en prison ,se droguent, sont violentes , alors cherchez leur origine ethnique et regardez le film zion,vous aurez quelques reponses à cette interrogation de l’origine de nos traumatismes.