Vers une IA plus juste et respectueuse : l’apprentissage fédéré pour lutter contre les biais
— Par Sara Bouchenak(*) —
Plusieurs scandales ont éclaté ces dernières années, mettant en cause des systèmes d’aide à la décision basés sur l’intelligence artificielle (IA) qui produisent des résultats racistes ou sexistes. C’était le cas, par exemple, de l’outil de recrutement d’Amazon qui exhibait des biais à l’encontre des femmes, ou encore du système guidant les soins hospitaliers dans un hôpital américain qui privilégiait systématiquement les patient de couleur blanche par rapport aux patients noirs. En réponse au problème de biais dans l’IA et les algorithmes d’apprentissage automatique, des législations ont été proposées, telles que le AI Act dans l’Union européenne, ou le National AI Initiative Act aux États-Unis.
Un argument largement repris concernant la présence de biais dans l’IA et les modèles d’apprentissage automatique est que ces derniers ne font que refléter une vérité de terrain : les biais sont présents dans les données réelles. Par exemple, des données de patients ayant une maladie touchant spécifiquement les hommes résultent en une IA biaisée envers les femmes, sans que cette IA ne soit pour autant incorrecte.

— Par Jean Samblé —
— Réflexions d’Alfred Marie-Antoinette sur la Martinique —
Politique, France, Relations internationales, Ukraine, Afrique, Inde, Ecologie, Démocratie, Histoire, Philosophie, Récit, ect.
— Par Rodolf Étienne —
Réalisateur(s) :
Quel sera l’impact sur l’administration politique des territoires d’outre-mer de la nouvelle stratégie géopolitique française en Afrique ?
« L’Inondation »
Lundi 11 novembre, Haïti a un nouveau Premier ministre. Alix Didier Fils-Aimé, un homme d’affaires de 58 ans, a prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Garry Conille, qui n’était en fonction que depuis cinq mois. Le Conseil présidentiel de transition, chargé de gérer le pays dans cette période de crise aiguë, a pris cette décision après un conflit ouvert entre le gouvernement sortant et cette instance de transition, sur fond de désaccords sur la gestion des ministères clés du pays.
La dynamique historique et sociale entre la communauté « afro descendant » et la mère patrie est à la fois paradoxale et édifiante. Paradoxale, parce qu’elle remet au goût du jour la page sombre du passé esclavagiste. Édifiante, parce que les faits et les opinions ne cessent de montrer que les pratiques discriminatoires sont récurrentes, en contradiction avec les valeurs républicaines. Des efforts sont déployés pour améliorer les relations sociales mais les rejets restent des sujets particulièrement douloureux pour ceux qui les vivent. Par conséquent, prendre nos désirs pour des réalités c’est faire preuve de naïveté oubliant que le « plafond de verre » destiné à gêner l’émancipation est toujours en place. Incontestablement, le sentiment d’appartenance peine à s’affirmer, sachant qu’au-delà de la nationalité, la citoyenneté donne la possibilité d’accéder à l’égalité sociale. Sans possibilité d’expression individuelle et collective, le vivre ensemble apaisé n’est que pure illusion.
En Martinique, l’illettrisme et les difficultés liées à la maîtrise de l’écrit et du calcul constituent des enjeux sociaux et économiques majeurs. Selon
— Par Jean Samblé —
Le colloque international « Le caractère multidimensionnel de la poésie d’Aimé Césaire » à l’occasion du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain
Le dimanche 10 novembre, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Paris pour dénoncer la vie chère qui frappe durement les territoires d’Outre-mer. Ce mouvement de protestation, porté par des associations antillaises et kanakes ainsi que par la diaspora ultramarine, a défilé sous un ciel gris, mais avec une détermination sans faille. Le cortège, marqué par la couleur rouge, symbole de la lutte, s’est élancé depuis la place Denfert-Rochereau, en direction du ministère des Outre-mer.
L’exposition « Guillon Lethière, né à la Guadeloupe » représente un moment fort dans la redécouverte d’un artiste majeur du XIXe siècle, dont le parcours et les œuvres révèlent une richesse historique et culturelle souvent ignorée. Cette rétrospective, co-organisée par le Clark Art Institute de Williamstown et le musée du Louvre, constitue la première monographie d’envergure dédiée à Guillon Lethière, un peintre français d’origine guadeloupéenne, né en 1760 à Sainte-Anne.
Un événement ouvert à toutes et tous afin de faire connaître la population martiniquaise notre engagement nos valeurs sous un format artistique
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.
Vous envisagez de vous faire tatouer ou de réaliser un maquillage permanent ? Attention, ce n’est pas un acte anodin. Un arrêté paru le 11 octobre 2024 étend le dispositif de formation obligatoire des personnes pratiquant le tatouage par effraction cutanée et le perçage corporel, au maquillage permanent. On vous délivre quelques conseils pour choisir le professionnel approprié et sur les gestes d’hygiène essentiels.
Depuis sa fermeture en 2013, le cinéma Atlas des Anses-d’Arlet est resté en sommeil, victime de la vétusté de son bâtiment et des bouleversements du passage au numérique. Cependant, ce lieu emblématique, qui a marqué l’histoire du cinéma dans le sud de la Martinique, est sur le point de renaître. La mairie s’est engagée dans un ambitieux projet de réhabilitation, visant à redonner vie à cet espace tout en préservant son cachet d’origine.
Jen 2024