— par Jean-Marie Nol —
La crise économique et sociale que traverse la Guadeloupe, et par extension la Martinique, ne se limite pas à l’impact économique multiforme exacerbé par la vie chère et la spirale inflationniste . Elle révèle une crise plus insidieuse, celle d’un effondrement intellectuel et culturel qui menace de manière durable l’avenir sociétal de ces sociétés insulaires.
En fait, l’on assiste présentement à un effondrement de la pensée et un renoncement généralisé à l’effort dans la société guadeloupéenne. Si les perturbations économiques peuvent être analysées et réparées à travers des politiques publiques adaptées, la faillite intellectuelle s’enracine dans un désert culturel et idéologique, dont les conséquences se mesurent non seulement à travers le vide des débats politiques publics, mais aussi par l’incapacité des élites locales à envisager des solutions novatrices autres que l’assemblée unique et l’évolution institutionnel face aux défis du présent et de l’avenir.
Cette crise s’incarne d’abord dans l’absence de lieux structurants et de figures intellectuelles capables de dynamiser un débat d’idées devenu caricatural. En Guadeloupe, les grandes institutions culturelles, telles que le Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre ou encore le Mémorial ACTe, sont paralysées ou marginalisées, reflétant une inaction publique chronique et un désintérêt collectif pour les enjeux de la pensée intellectuelle et culturelle .

Le 24 janvier 2025, le tribunal correctionnel de Fort-de-France a rendu son jugement dans l’affaire de Rodrigue Petitot, leader du mouvement contre la vie chère en Martinique. Accusé de plusieurs infractions, dont la violation de domicile, l’outrage à l’ordre public et la rébellion en réunion, il a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 500 euros. Les faits reprochés à Petitot remontent au 11 novembre 2024, lorsqu’il s’est introduit sans autorisation, accompagné de trois militants, dans la résidence préfectorale en marge d’une visite ministérielle. À cette occasion, il s’en est pris verbalement au préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier.
L’association Clowns Doktè soutient une équipe d’artistes spécialisés dans le clown en milieu de soins, en organisant leurs interventions en pédiatrie et en gériatrie. Le clown d’accompagnement est un véritable créateur de liens sociaux. À travers des rencontres uniques empreintes de jeux, de bienveillance, d’humanité et de rires, il joue un rôle essentiel auprès des patients.
Le Morne-des-Esses célébrera sa fête patronale les 25 et 26 janvier. Mireille Bartholet et Eugène Alexandre ont été choisis comme présidents d’honneur pour leur contribution au quartier.
Rue Louis-Morin Morne-Vert
Organisées pour la quatrième année consécutive par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent du 23 au 26 janvier 2025, sur le thème « les patrimoines ».
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Dans cet ouvrage très complet, richement illustré d’œuvres d’artistes contemporains sur lesquelles il s’appuie, Dominique Berthet concentre sa réflexion sur un type particulier de rencontre « la rencontre déterminante ». Ce qui intéresse l’auteur est le caractêre exceptionnel et mystérieux de ce phénomène, car il s’agit d’une rencontre « transformatrice » pour qui sait l’accueillir, une rencontre qui ébranle par l’intensité de l’émotion ressentie et engage un bouleversement, un basculement de vie. Ce type de rencontre marquante concerne aussi la relation avec les œuvres d’art et l’esthétique. Trois axes de réflexion : La rencontre de l’autre, du lieu et de l’art, donnent corps à ce volume et déclinent des chapitres passionnants nourris de nombreuses références artistiques. Cinq cahiers photographiques en couleur viennent enrichir le propos et offrir un parcours de lecture stimulant entre textes et images.
Un nouvel ordre économique mondial est en train de se façonner, bouleversant les équilibres établis et redistribuant les cartes de la puissance entre les nations. Les anciennes dynamiques, construites autour de l’Europe, des États-Unis et de certaines régions stratégiques, cèdent progressivement la place à de nouveaux centres de gravité économique. Au cœur de ces transformations, la région de la Caraïbe, autrefois perçue comme un carrefour géopolitique et économique stratégique par l’Europe et maintenant par les Etats Unis , glisse inexorablement vers un déclassement profond. Ce phénomène, loin d’être isolé, reflète une tendance globale marquée par le recul de l’Europe et la montée en puissance de l’Indo-Pacifique et de l’Amérique du Nord notamment des Etats Unis. Et pour cause, le chiffre à retenir est 26%  et c’est le poids du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis dans l’économie mondiale. Un indicateur – 29.720 milliards de dollars de PIB en 2024- , qui suffit à montrer, à lui seul, toute la puissance américaine. En comparaison, la zone euro fait pâle figure avec 15% du PIB mondial. L’Europe, qui représentait encore un cinquième du PIB mondial, voit son influence économique et politique s’effriter.
Conférence – Mairie de Fort-de-France – Les rendez-vous du jeudi
Dans l’océan profond, un petit caillou seul,
Avec Tony Leung Chiu-Wai, Gong Li, Takuya Kimura
Avec Fernanda Torres, Fernanda Montenegro, Selton Mello
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean-Marie Nol —
De feu, de fer et de sang!
— Par le CNCP —
Chères spectatrices, chers spectateurs, nous sommes au regret d ‘annuler la représentation de « Que demande le peuple ? » de ce samedi 12 octobre au TOM.
Un indice de durabilité sera désormais affiché sur certains produits électriques et électroniques. Il va progressivement remplacer l’indice de réparabilité, dans un premier temps sur les téléviseurs et les lave-linge. Destiné à favoriser l’économie circulaire, ce nouvel indice intègre des critères plus complets comme la robustesse ou la fiabilité du produit.
— Par Jean Gabard —