— Par Sabrina Solar —
Le 23 juillet 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un avis consultatif qui pourrait bien marquer une rupture décisive dans l’histoire de la lutte contre le dérèglement climatique. À l’unanimité, les quinze juges siégeant au Palais de la Paix à La Haye ont reconnu que le droit à un environnement propre, sain et durable constitue un droit humain fondamental, intrinsèquement lié aux droits à la vie, à la santé, à l’alimentation et à l’eau.
Une reconnaissance juridique de l’urgence climatique
Cet avis, sollicité par l’État insulaire du Vanuatu avec le soutien de plus de 100 pays, souligne les obligations juridiques des États en matière de protection de l’environnement. La CIJ établit que les États ont non seulement le devoir de prévenir les dommages significatifs à l’environnement, mais aussi celui d’agir avec diligence pour atténuer les effets du changement climatique, en coopérant de manière effective à l’échelle mondiale.
Pour la première fois, la Cour relie explicitement les émissions anthropiques de gaz à effet de serre aux violations du droit international. Elle affirme qu’un État qui ne prend pas de mesures suffisantes pour limiter ses émissions peut être tenu juridiquement responsable.

L’ouverture de l’année de Frantz Fanon par diverses manifestations organisées par l’association Tous Créoles avaient déplu les fanonistes estampillés. Ces derniers craignaient de se voir déposséder de leur icône par les membres d’une association qui ne serait pas de la famille. Ce sentiment d’exclusivisme n’est pas nouveau. Même le PPM en avait en son temps fait les frais en s’y voyant exclu d’une invitation à célébrer l’auteur de Peau noire masques blancs. Son président, alors président de la région Martinique, avait riposté en offrant des livres de Fanon aux élèves des classes terminales du Lycée qui porte son nom. En bref, la mémoire de Fanon ne paraît pas prête à être livrée à la reconnaissance d’une société apaisée. La question se pose : à qui une société apaisée ferait-elle peur ? A qui Tous Créoles fait-elle peur ? Et voilà que l’Association récidive en créant le Grand Salon du Livre qui se tiendra les 2 et 3 août 2025 dans les jardins de l’habitation Clément. D’où une seconde question : la culture martiniquaise aurait-elle cessé d’être captive de la gauche identitaire qui détient à peu près tous les vecteurs de son développement ?
— Par Jean-Marie Nol —
Chapitre XVI
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
La Jazz Night clôture le festival culturel de Fort-de-France, entamé fin juin. Elle se tiendra samedi soir dans les jardins du parc culturel Aimé-Césaire.
— Par Michèle Bigot —
Quand les auteurs de Martinique vous invitent à passer au salon…L’association Tous Créoles, en collaboration avec la Fondation Clément et en partenariat avec la Fnac Martinique, organise son premier Salon Littéraire qui se tiendra les samedi 2 et dimanche 3 août prochains dans le cadre prestigieux de l’Habitation Clément.
La flambée des violences en Guadeloupe est l’indice d’un affaissement de l’autorité et non plus d’une fracturation sociale .
La Mercury Beach se tiendra ce samedi sur la plage de Grande Anse, aux Anses-d’Arlet. L’événement rassemble chaque année des participants en mer et sur la plage.
J’ai eu le bonheur d’être introduite à la pensée de Fanon par Vincent Placoly avec lequel, collégienne, je discutais en classe de révolution ; février 74 n’était pas très loin, et mon professeur de français m’offrit son propre volume de Sociologie d’une révolution.
Les Artistes et les spectateurs pris au piège du metteur en scène. Plus pauvre que la misère, c’est la pauvreté de la mise en scène
— Par Sabrina Solar —
— Communiqué
“Yé Krik ?” — “Yé Krak !”
CENTRE HOSPITALIER MAURICE DESPINOY
La yole dans l’œuvre de Claude Henry
— RS n° 404 lundi 21 juillet 2025 —
Calligraphie
— Par Sabrina Solar —
— Par Julie Mendret & Julie Mendret —
Une tragédie sociale, une histoire d’amour contrariée, un cri de douleur et d’espoir…
—Par Jean Samblé, à partir des analyses de Lilia Burunciuc, Directrice régionale de la Banque mondiale pour la Caraïbe —