— RS n° 416 lundi 13 octobre 2025 —
Dès que le thème du changement de statut refait surface, on entend une petite musique insistante : «Ils veulent l’autonomie et l’indépendance, mais ils ne savent pas même pas gérer les problèmes qui relèvent déjà de leurs compétences». Et l’on passe en revue toutes les tracasseries quotidiennes : l’eau, les transports, la gestion des déchets, etc. Et alors, le berger de répondre à la bergère : «impossible de résoudre les problèmes sans pouvoirs supplémentaires». Le piège réside dans ce cercle vicieux argumentatif.
La démagogie est du côté des personnes hostiles à tout changement de statut. D’abord, parce qu’elles se gardent bien de dire exactement comment résoudre les problèmes en question, sans changer les institutions, ensuite parce que nier les obstacles du système colonial, permet sans effort de discréditer les dirigeants actuels du pays, toutes tendances confondues. Enfin parce que cette posture flatte la mode populiste du rejet global de la politique et de tout ce qui s’y rapporte.
En face, on répond le plus souvent par la promesse sans garantie qu’avec plus de pouvoir on pourra tout régler.

— Par Michel Duru (*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Par Jean Samblé —
Par Luck Razanajaona, François Hébert | Avec Parista Sambo, Laurette Ramasinjanahary, Joe Lerova | 24 septembre 2025 en salle | 1h 20min | Drame
Une avant-dernière respiration de Paroles culturelles avec l’AMI…
Oslo, 10 octobre 2025 – L’annonce du Prix Nobel de la paix 2025, attribué à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado, a résonné bien au-delà de la Norvège. Récompensée pour ses efforts en faveur d’une « transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie » au Venezuela, cette figure controversée et déterminée devient ainsi un symbole mondial de résistance civique – mais aussi un point de crispation géopolitique.
Depuis deux décennies, un souffle nouveau traverse le féminisme porté par les voix puissantes du Sud global. Au Brésil, une nouvelle génération de féministes engagées investit la rue, les universités, les réseaux sociaux et les espaces militants. Héritières des luttes passées, elles bousculent les cadres du féminisme classique et universaliste.
C’est quoi ?
Ayiti Boyo Kiskeya
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— Par Gary Klang —
— Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
Du 6 au 19 octobre 2025, la Martinique se mobilise à l’occasion de la 36e édition des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM). Cet événement national, soutenu par l’Agence Régionale de Santé (ARS), propose une série d’actions locales pour informer, sensibiliser, et surtout agir face aux défis actuels de la santé mentale, avec une attention particulière portée cette année aux liens sociaux, à l’isolement et au sentiment d’exclusion.
Dans le cadre d’Octobre Rose 2025, la Ville de Saint-Joseph en Martinique s’engage pleinement dans la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, avec un événement festif et sportif : « Bouge et danse », ce samedi de 17h à 21h, sur la place des Fêtes.
— Par Jean Samblé —
Le chanteur et bassiste britannique John Lodge, figure emblématique du groupe The Moody Blues, est décédé à l’âge de 82 ans, a annoncé sa famille ce vendredi 10 octobre 2025, dans un communiqué.
— Huguette et Méliné Bellemare, de Culture Égalité —
Hier, 8 octobre 2025, la Martinique a franchi une étape majeure.
Depuis notre dernière publication ‘’SAUR nous de l’Eau !!!’’ nous pouvons observer une sortie en aquaplaning de la SAUR dans un conflit social avec son personnel qui selon la presse et les réseaux sociaux a reçu la menace de voir sa direction ‘’se casser’’.
Port-au-Prince, 9 octobre 2025 – L’UNICEF tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la situation dramatique des enfants en Haïti. Dans un rapport publié ce jour, intitulé 
Le batteur et compositeur martiniquais Tilo Bertholo présente son Jédi Misik, une soirée placée sous le signe du métissage musical. À travers son projet Hybrida, né durant sa résidence artistique à Tropiques Atrium, Tilo explore les croisements entre culture martiniquaise, jazz contemporain et influences urbaines.
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —