« A dark, dark man », un film d’Adilkhan Yerzhanov

Dimanche 10 janvier & Lundi 18 janvier à 19h30- Madiana

Avec Daniar Alshinov, Dinara Baktybaeva, Teoman Khos
Nationalités Kazakh, Français
Kazakhstan/France – 2020 – 1h50 – VOSTF
1h 50min / Policier

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Bekzat est un jeune policier qui connait déjà toutes les ficelles de la corruption des steppes kazakhes. Chargé d’étouffer une nouvelle affaire d’agressions mortelles sur des petits garçons, il est gêné par l’intervention d’une journaliste pugnace et déterminée. Les certitudes du cow-boy des steppes vacillent.

La presse en parle :
Transfuge par Frédéric Mercier
« A Dark-Dark man » est une superbe réussite : un conte philosophique sur l’innocence et le mal maquillé en polar néo-noir, sous influence de Melville et dont l’action se passe dans les steppes désertiques du sud Kazakhstan, à la frontière kirghize.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Adilkhan Yerzhanov atteint presque la perfection cinématographique.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Bien que toujours armé de son goût prononcé pour l’humour décalé voire absurde, Yerzhanov tend ici vers l’acidité d’un Loznitsa période « My Joy » ou du Yuri Bykov de « The Major ».

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Très contemporain, « A Dark-Dark Man » parle à tout le monde, malgré sa singularité, car il respecte ses pairs. Un futur classique.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Œuvre d’une profonde noirceur, empruntant autant aux Surréalistes qu’à un certain cinéma de genre américain mêlant intrigue de film noir et grands espaces, traversé par de raides éclairs de violence douloureuse car à hauteur d’homme, « A Dark, Dark Man » dépasse son argument de départ pour en faire le carburant d’un drame sur la condition humaine se débattant face à la méchanceté du monde.

Elle par La Rédaction
Epoustoufflant !

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Un thriller exotique, prenant et différent.

L’Humanité par Vincent Ostria
Un ripou, une justicière et un idiot sont les héros de A dark, dark man, geste distanciée qui conjugue avec élégance noirceur et burlesque froid.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Du grand cinéma porté par un art indéniable de la composition du cadre.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
C’est de la Série noire new wave, avec de bonnes vibrations.

Les Fiches du Cinéma par Roland Hélié
À l’intersection d’une noirceur tragique et d’un humour d’enfant triste, « A Dark-Dark Man » est le nouveau film, hautement recommandable, d’A. Yerzhanov.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Un polar singulier.

Positif par Eithne O’Neill
Western d’Asie centrale et film criminel, « A Dark-Dark Man », au titre de récit folklorique, est aussi une fable morale et poétique.

Sud Ouest par Sophie Avon
Sur une trame classique, sans rebondissements notables sinon un retournement intérieur, le cinéaste Kazakhe déroule son univers habituel, âpre, stylisé, cocasse, et d’une poésie radicale.

Télérama par Jacques Morice
Noir, absurde et stylé.

Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
L’usage du Scope permet à Yerzhanov de filmer la steppe kazakhe comme un petit théâtre de dérèglements, nourri par les contradictions qui tiraillent ses personnages. La corruption apparaît alors délestée de toute solennité, comme une sorte de claudication propre à la condition humaine, un domaine comme un autre de son universelle incompétence.